Michael Del Grande.
Par Jack Fonseca (Coalition nationale pour la Vie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo :
Mike Del Grande, un conseiller scolaire catholique du district de Toronto, est persécuté par le lobby LGBT et les conseillers scolaires anticatholiques de son propre conseil.
Qu’a-t-il fait pour s’attirer l’ire de la clique arc-en-ciel ?
Motivé par sa foi catholique, le conseiller Del Grande a osé s’opposer à l’ajout de l’« identité de genre » et de l’« expression de genre » au code de conduite du conseil scolaire en tant que « motifs protégés contre la discrimination ». Deux autres termes, « statut familial » et « statut marital », devaient également être ajoutés.
Ses persécuteurs LGBT ont traîné son nom dans la boue dans la presse nationale, l’accusant d’être la pire sorte d’être humain dans tous les grands journaux, émissions d’information télévisées et émissions de radio.
Ils lui ont interdit de siéger dans des comités de la commission scolaire, lui ont ordonné de participer à un camp de rééducation LGBT et lui ont demandé de s’excuser auprès de la communauté LGBTTIQ2S+ pour l’avoir offensée. Par principe, il a refusé et se bat contre toutes ces sanctions devant les tribunaux.
Mike ne rampera pas.
Il ne ploiera pas le genou.
Il ne renoncera pas à sa foi.
De plus, un militant pro-LGBT a déposé une plainte auprès de l’Ordre des enseignantes et enseignants de l’Ontario (OCT) pour tenter de révoquer la licence d’enseignant de Mike, ce qui n’a rien à voir avec son travail de conseiller scolaire élu. Mike est également défendu par un avocat à l’OCT, où il a déjà eu six jours d’audience, la prochaine étant prévue pour le 19 juillet.
En bref, les intimidateurs LGBT cherchent à détruire totalement Mike Del Grande.
Je pense que c’est pour faire de lui un exemple pour les autres conseillers scolaires du Canada. « Ne vous avisez pas de vous opposer à notre programme, ou cela vous arrivera aussi », voilà le climat qu’ils veulent instaurer dans tous les conseils scolaires du Canada.
|
|
Mode d’attaque des LGBT : mentionner la pédophilie et la bestialité, c’est dépasser les bornes. Vous devez souffrir !
Le lobby LGBT savait que pour réussir à détruire un administrateur élu et même à révoquer sa licence d’enseignant, il avait besoin d’une attaque plus forte que de simplement dire que sa défense obstinée de l’enseignement moral catholique était « transphobe ». Après tout, le TCDSB est une commission scolaire religieuse, basée sur la foi, qui bénéficie de protections constitutionnelles.
Les activistes astucieux ont donc inventé un autre récit pour l’accuser. Un récit qui suscite davantage d’émotions.
Ils ont développé l’argument selon lequel l’amendement de « la pente glissante » présenté par le conseiller Del Grande à la motion sur l’idéologie du genre dépassait « les bornes du professionnalisme ». Cet argument était tellement ridicule et au-delà du domaine des possibilités, ont-ils affirmé, qu’il ne pouvait être considéré comme une technique de débat valable. Par conséquent, il ne pouvait avoir pour but que de vilipender et de nuire aux transgenres et aux homosexuels.
En effet, avant le vote sur l’ajout des termes relatifs à l’idéologie du genre, M. Del Grande a proposé un amendement visant à ajouter plusieurs autres péchés sexuels comme motifs de protection, en plus des termes « identité de genre » et « expression de genre » que certains de ses collègues proposaient d’ajouter.
Il s’agit notamment de la bestialité, de la pédophilie et de l’auto-vampirisme (lorsque le fait de boire son propre sang procure une excitation sexuelle). Son objectif était de secouer ses collègues afin qu’ils se réveillent de leur stupeur morale et réalisent qu’il n’est pas approprié d’embrasser n’importe quel péché dans le cadre du code de conduite du TCDSB.
« Jésus aime tous ces gens ! Tous ces pauvres gens sont des enfants de Dieu, créés à l’image de Dieu, et ils ont besoin d’être reconnus ! Dieu les a tous créés », s’est moqué Del Grande en s’adressant à ses collègues !
« Ce que je voulais dire, c’est que vous vouliez ajouter quatre termes et ma préoccupation est la suivante : pourquoi s’arrêter à quatre termes ? Car cela ne couvre pas tout le monde ! »
À un autre moment, M. Del Grande a ajouté : « Cela montre à quel point la situation va devenir glissante », pour avertir que si le conseil embrasse l’idéologie transgenre aujourd’hui, alors à l’avenir les activistes de certaines de ces autres préférences sexuelles pourraient venir demander une « protection contre la discrimination » également.
Le directeur de l’éducation, Rory McGuckin, a immédiatement réagi en affirmant qu’il ne s’agissait pas d’un argument valable et que l’amendement ne pouvait pas être examiné par les administrateurs parce que certaines des préférences sexuelles que l’on proposait d’ajouter sont illégales à l’heure actuelle.
Extrait des paroles du directeur :
« Je vous informe que le fait même de considérer ces termes — dont beaucoup sont criminels et entraîneraient des poursuites pénales — pour que nous les considérions comme faisant partie de la loi, devrait être soumis au ministère de l’Éducation ».
L’amendement de Mike a alors été jugé irrecevable et aucun autre débat sur cette pente glissante n’a été autorisé. Le vote sur l’ajout de l’« identité de genre » et de l’« expression de genre » a eu lieu et a été adopté, au grand dam des parents catholiques fidèles qui s’opposent à l’idéologie transgenre.
Mais à l’heure actuelle, les avocats de l’Ordre des enseignants de l’Ontario tentent toujours de retirer à Del Grande son autorisation d’enseigner pour avoir osé mentionner la « pédophilie » et la « bestialité » dans un amendement qui traitait de l’identité sexuelle.
L’administrateur du TCDSB le plus actif, Markus de Domenico, a été le témoin vedette de l’accusation.
Lors de la récente audience du 11 avril, il a poursuivi la même stratégie, condamnant Del Grande pour avoir osé mentionner ces déviances sexuelles dans un débat centré sur l’identité et l’expression de genre. M. De Domenico a déclaré lors de l’audience :
« Il le fait pour se moquer. Les personnes transgenres et les couples homosexuels sont légaux. La bestialité est illégale. La pédophilie est illégale. »
Ce que de Domenico a essayé de faire, c’est d’empoisonner les juges contre Del Grande en leur faisant croire qu’il accusait les personnes s’identifiant comme LGBT d’être des pédophiles et des adeptes de la bestialité. C’est la même tactique que la foule LGBT a utilisée pour traîner le nom de Mike dans la boue, en le calomniant dans la presse pendant des mois.
Cependant, la vérité est que Mike n’a pas fait une telle comparaison, un fait que son avocat, le Dr Charles Lugosi, a reproché à de Domenico lors du contre-interrogatoire, l’accusant d’avoir induit le jury en erreur sur ce que Mike avait réellement dit.
L’administrateur Del Grande a simplement utilisé une technique de débat courante, celle de la pente glissante, pour avertir que les conséquences de l’adoption d’un mode de vie sexuel pécheur particulier aujourd’hui (le transgenrisme) pourraient être l’émergence d’une attente future d’approbation d’autres péchés sexuels, tels que la pédophilie, s’ils devenaient normalisés à l’avenir.
L’amendement n’était ne dépassait PAS les bornes. La bestialité est en grande partie légale alors que des efforts sont faits pour légaliser la pédophilie.
En fait, l’ensemble des accusations de « dépassement des bornes » utilisées pour attaquer Del Grande n’est qu’une supercherie. En réalité, sa mise en garde était prudente et prévoyante.
Par exemple, la bestialité est-elle vraiment illégale au Canada ? En fait, non, elle ne l’est pas.
La plupart des Canadiens ignorent (parce que les médias l’ont passé sous silence) qu’en 2016, la Cour suprême du Canada a rendu une décision radicale qui légalise la plupart des actes sexuels avec des animaux, à l’exception de ceux qui impliquent une pénétration. Cette décision a été rendue à la suite d’un appel interjeté par un homme de Colombie-Britannique qui avait abusé sexuellement de ses belles-filles et qui était également accusé de bestialité. Ce dernier chef d’accusation a été annulé dans cette décision historique, qui légalise de nombreuses formes de relations sexuelles entre l’homme et l’animal.
Voilà pour l’indignation feinte de De Domenico à l’égard de Del Grande. Vous vous souvenez de sa remarque moralisatrice « La bestialité est illégale » ?
Et la pédophilie ? Est-elle encore illégale ?
Pour l’instant, oui, mais il est clair que les révolutionnaires sexuels d’extrême gauche en ont fait leur prochain objectif de conquête, à savoir la normalisation et la légalisation des « relations sexuelles intergénérationnelles ». Ils redoublent d’efforts pour présenter la pédophilie comme une « orientation sexuelle » de plus, avec laquelle les gens naissent, qui ne peut être évitée et qui, en ce sens, est naturelle et ne devrait pas être « stigmatisée » ou vilipendée.
En fait, les Nations unies ont publié un rapport choquant le 8 mars 2023, pour coïncider avec la Journée internationale de la femme, qui appelle à la normalisation des relations sexuelles avec les mineurs. Extrait du rapport :
« Le comportement sexuel impliquant des personnes n’ayant pas l’âge minimum de consentement au sexe, prescrit au niveau national, peut être consensuel en fait, mais pas en droit ».
« Dans ce contexte, l’application du droit pénal devrait refléter les droits et la capacité des personnes de moins de 18 ans à prendre des décisions concernant un comportement sexuel consensuel, ainsi que leur droit d’être entendues sur les questions les concernant ».
Plus près de nous, plusieurs voix canadiennes se sont élevées pour demander que l’on cesse d’utiliser le terme « pédophile » et que l’on se réfère plutôt à l’expression aseptisée « Minor Attracted Person » ou MAP (personne ayant une attirance pour les mineurs). Par exemple, un officier de la marine canadienne, le matelot-chef Jessica Silva, s’est exprimé sur les médias sociaux le 27 juin pour valider la pédophilie. Voici un extrait de son message :
« La fierté est pour tout le monde et toutes les sexualités sont valables, toutes les expériences sont valables. Les droits des MAP sont des droits de l’homme et les MAP sont une partie légitime de la communauté et de la culture queer ».
« Les gens ne peuvent pas choisir par qui ils sont attirés et si l’adulte s’approche de l’enfant et que l’enfant dit oui, alors ils sont tous les deux consentants ».
En 2013, le Toronto Star a même publié un article très favorable aux pédophiles, défendant l’idée que l’attirance sexuelle pour les enfants n’est pas une perversion maladive née d’une vie de dépendance croissante à la pornographie, mais plutôt une « orientation sexuelle » naturelle avec laquelle les gens naissent, qui ne peut être ni aidée ni changée, et qui mérite la sympathie. L’article fait même référence au « pédophile vertueux » et critique les lois canadiennes sur le registre des délinquants sexuels.
Encore une fois, la pédophilie est actuellement illégale et presque universellement méprisée.
Mais ce n’est peut-être pas toujours le cas.
Nous savons qu’Hollywood, les universités et de nombreux médias tentent de normaliser les relations sexuelles entre adultes et enfants. Souvenez-vous du film dégoûtant de Netflix, « Cuties », qui mettait en scène des filles de 11 ans sur le plan sexuel, et qui a été salué par les médias comme un film « émancipateur » ?
Le pouvoir de ces institutions pourrait-il un jour réussir à s’imposer ?
Il n’est pas inacceptable de le penser. Après tout, l’homosexualité était autrefois illégale et vilipendée par la société, alors qu’elle est aujourd’hui légale et célébrée.
Je soutiens que l’amendement de la pente glissante de Mike Del Grande était une technique de débat parfaitement raisonnable à la table du conseil d’administration. Il a fait appel à un raisonnement logique pour tenter d’amener ses collègues administrateurs à voter contre une motion anticatholique, et il n’y a rien de mal à cela.
La commission judiciaire de l’OCT doit rejeter le discours alarmiste du lobby LGBT et acquitter M. Del Grande. Il y a au moins trois autres dates d’audience, la prochaine étant le 19 juillet.
Campaign Life Coalition a lancé une campagne de financement populaire pour aider Mike à couvrir les frais croissants de sa défense juridique. Souhaitez-vous, vous aussi, soutenir Mike, au nom de la vérité, de la justice et de nos enfants innocents ? Faites le don le plus généreux possible à notre campagne LifeFunder en cliquant ici.
Mike ne doit pas perdre cette affaire, ni l’autre procès qu’il a intenté au TCDSB devant les vrais tribunaux. Une défaite créerait un dangereux précédent qui permettrait à d’autres conseillers scolaires d’être annulés pour avoir osé critiquer l’endoctrinement transgenre et la sexualisation des enfants.
Merci de prier pour Mike et sa famille dans cette épreuve.
Pour lire notre série de reportages tout au long du procès de l’Ordre des enseignantes et enseignants de l’Ontario contre Del Grande, visitez le site www.clife.ca/TeachersCollege.