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La championne canadienne de la Vie Mary Wagner encore condamnée pour avoir défendu les enfants à naître

Par Martin M. Barillas — traduit par Campagne Québec-Vie

Vancouver, Colombie-Britannique, 11 septembre 2019 (LifeSiteNews) — La célèbre sentinelle canadienne des droits de la personne Mary Wagner a été reconnue coupable d'intrusion et de perturbation dans le fonctionnement d'une entreprise, après avoir passé plusieurs mois en prison après être entrée dans un centre d'avortement de Vancouver, afin d'informer les femmes enceintes des alternatives à l'avortement.

Dans une déclaration sur Facebook, Wagner a affirmé : « Cette condamnation n'est pas une honte pour moi. Au contraire, je suis heureuse que le tribunal ait trouvé qu'il y avait suffisamment de preuves pour conclure que j'ai entravé l'entreprise de destruction d'enfants à naître sans défense, qui demeurent non protégés et abandonnés par les tribunaux ».

Selon le compte Facebook, Wagner devait être libérer le onze septembre, mais reste sous la garde de la cour.


Mary Wagner (troisième à partir de la droite) avec ses partisans après sa libération,
11 septembre 2019, à Vancouver dans la province de Colombie-Britannique, au Canada.

Lors d'une conversation téléphonique avec LifeSiteNews, l'avocat de la défense Peter Boushy a informé le journal que le tribunal de Vancouver avait déclaré Mme Wagner coupable de méfait en vertu de l'article 430 du Code criminel, mais l'avait condamnée à une peine de prison. Elle était en prison depuis son arrestation du 17 avril. Selon Me Boushy, elle a fait 148 jours de prison. Le droit canadien compte chaque jour passé en prison avant le procès à un taux de 1,5 contre un, ce qui signifie que Wagner a déjà purgé plus que la peine maximale permise pour l'infraction qui lui a été imputée. Bien que la Couronne ait demandé trois ans de probation, le tribunal n'a accordé que deux ans de probation.

Lors de la prononciation de la sentence, le juge Mark Jette a dit directement à Wagner : « J'apprécie que vous veniez d'une famille forte et bonne et que vous soyez une bonne personne », a rapporte Me Boushy. Alors que la Couronne eût demandé 30 jours de service communautaire dans le cadre de la peine, le juge a déclaré : « Je suis convaincu que vous redonnez à la collectivité sur une base quotidienne. C'est dans votre ADN. » Me Boushy a dit qu'il n'avait jamais entendu un tel compliment de la part des juges. Il a noté que le juge avait qualifié Wagner de « guerrier » dans ses propos. Wagner n'aura pas à faire de service communautaire dans le cadre de sa peine.

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Boushy a dit que des cas comme celui de Wagner « mettent en lumière le témoignage chrétien ». Il a noté que ses partisans sont une poignée de femmes chrétiennes, qu'il a qualifiées de « douces, humbles, gracieuses, aimantes et véridiques ». Ils présentent les mêmes caractéristiques que les femmes qui étaient disciples de Jésus-Christ, avec Lui sur le chemin du Calvaire, explique-t-il. « En fin de compte, un vrai chrétien est imprégné du Saint-Esprit et peut réellement "voir" les horreurs de l'avortement. » En une référence apparente à l'évangile de saint Marc, Boushy a dit que Jésus utilisait des paraboles parce que ses auditeurs ne pouvaient pas « voir » autrement de quoi il parlait. « C'est toute cette idée qui est mise en avant dans ces cas-là », a dit Me Boushy, en soulignant que les partisans de Wagner sont joyeux. « Remercions Dieu pour eux, » dit-il.

Lundi, selon sa mère, Jane Wagner, Wagner a déclaré à la barre qu'elle était entrée dans le centre d'avortement de Vancouver en avril pour « offrir espoir et amour aux mères qui s'apprêtent à avorter leurs enfants », tout en leur décrivant les options et le soutien qui s'offrent. Alors que des témoins convoqués par l'avortoir ont déclaré qu'elle avait perturbé leurs activités, ralentissant le processus de meurtre et leur faisant perdre du temps, l'avocat Boushy a déclaré que son client ne faisait que communiquer avec les patientes, ce qui n'est pas illégal.

Dans un résumé de la procédure offert par « Alba », qui était présent à la cour, Boushy a déclaré que Wagner était venu au centre d'avortement pour parler aux patientes, tout en donnant des roses et des papiers qui offraient des informations de contact sur l'aide disponible. Selon Alba, Wagner ne forçait pas les patientes à faire quoi que ce soit, et elle a fourni des informations qu'elles n'auraient peut-être pas su autrement. « Mary n'a poussé, touché ou blessé personne, elle ne faisait que communiquer,» écrit Alba.

L'avocat Boushy, dans la défense de Wagner, a cité pour la cour ce qui avait été fait dans des affaires similaires dans le passé. Selon Boushy, le Code criminel du Canada prévoit que si un méfait a été commis dans le but de communiquer, cela peut offrir une défense à l'accusé.

Selon Jane Wagner, sa fille a été « étonnée » par le soutien qu'elle a reçu de défenseurs pro-vie à l'étranger. Jane a écrit qu'elle « ne se soucie pas de savoir si elle est reconnue coupable ». Elle est fière d'être coupable de perturber le plaisir de leurs horribles industrie. » Des militants pro-vie ont prié et laissé des roses devant l'ambassade du Canada en Argentine en hommage à la façon d'agir de Wagner d'apporter des fleurs dans les établissements où elle intervient. Ils ont également allumé des bougies et apporté des images de Notre-Dame de Guadalupe, patronne du peuple mexicain et de toutes les Amériques, que les militants pro-vie ont adoptée comme leur propre. L'image miraculeuse de la Vierge Mère de Dieu la représenterait pendant sa grossesse, portant le Sauveur.

Le soutien à Wagner vient sous la forme de prières venant de nombreux milieux. En Argentine, la championne pro-vie Mariana Rodríguez Varela a organisé un groupe de militants pro-vie qui se sont réunis devant l'ambassade du Canada à Buenos Aires mardi soir. À Washington, D.C., le père Bill Kuchinsky de Virginie-Occidentale et d'autres militants pro-vie se sont tenus à devant la mission diplomatique canadienne pour appuyer le témoignage de Wagner. Selon ses sympathisants, des gens se sont rassemblés dans des églises en Pologne pour prier pour sa libération. Rodríguez Varela a déclaré à LifeSiteNews que les Argentins s'étaient rassemblés dans les églises de tout le pays pour prier pour sa libération.



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