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Par Doug Mainwaring — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
17 janvier 2025 Washington, D.C. (LifeSiteNews) — La Chambre des représentants des États-Unis, contrôlée par les républicains, a adopté un projet de loi visant à interdire aux hommes de participer à des compétitions sportives pour femmes et filles — y compris ceux qui se disent « transgenres » — en retenant les fonds fédéraux aux écoles qui refusent de s’y conformer.
Baptisé « Loi de 2025 sur la protection des femmes et des filles dans les sports », le projet de loi a été adopté principalement selon les lignes partisanes, tous les républicains, rejoints par deux démocrates, ayant voté en faveur de son adoption.
Comme le résume le 119e Congrès, la mesure, qui va maintenant au Sénat, « prévoit que c’est une violation du titre IX des amendements à l’éducation de 1972 pour les programmes ou activités d’éducation financés par le gouvernement fédéral d’opérer, de parrainer ou de faciliter les programmes ou activités athlétiques qui permettent aux individus de sexe masculin de participer à des programmes ou activités destinés aux femmes ou aux filles ».
« Le titre IX interdit la discrimination fondée sur le sexe dans les programmes ou activités d’éducation financés par le gouvernement fédéral, y compris dans les écoles primaires et secondaires publiques et dans les collèges et universités. Selon le projet de loi, le sexe est basé sur la biologie reproductive et la génétique d’un individu à la naissance ».
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Un projet de loi de « bon sens »
« Nous savons, d’après les Écritures et la nature, que les hommes sont des hommes, que les femmes sont des femmes et que les hommes ne peuvent pas devenir des femmes. Il est triste de devoir dire cela », a déclaré Mike Johnson, président de la Chambre des représentants, après le vote (218-206).
Le projet de loi « a du sens pour environ 99 % des Américains », a déclaré le représentant Daniel Meuser (R-PA). « L’idée que nous ayons besoin d’un tel projet de loi est inquiétante en soi ».
« Pensez-y : Nous débattons de la question de savoir si les garçons ou les hommes doivent rivaliser avec les filles ou les femmes dans le domaine de l’athlétisme », a déclaré M. Meuser. « Nous avons été confrontés à un groupe restreint, mais bruyant d’activistes dans les médias qui pensent qu’il est acceptable qu’un homme biologique de 1,93 m soit en compétition avec des femmes de taille moyenne, mais athlétiques, dans les sports ».
« Soyons clairs : c’est inacceptable », s’est exclamé le législateur de Pennsylvanie, « et il est inacceptable de forcer des femmes à partager un vestiaire avec un homme biologique, en les obligeant à se doucher et à se changer ensemble. Ce n’est pas une exagération. C’est ce qui se passe, et c’est traumatisant pour les femmes et les jeunes filles de voir un homme se promener nu dans leur vestiaire, ou de recevoir un ballon de volley-ball, lancé avec pleine force, dans la figure ».
« Cette expérience sociale idéologique ratée perturbe le tissu même de ce que le titre IX doit protéger », a-t-il ajouté.
Le représentant Mike Simpson (R-ID) a déclaré que le projet de loi « relève tellement du bon sens que je ne peux pas croire que quelqu’un ait voté contre ».
« Une écrasante majorité d’Américains pensent que les hommes n’ont pas leur place dans les sports féminins et que nous devons laisser le bon sens l’emporter », a déclaré le représentant républicain Greg Steube (R-FL).
Le projet de loi est maintenant transmis au Sénat où, bien que les républicains disposent d’une marge de 53-47 par rapport aux démocrates, la mesure risque d’être confrontée à une bataille difficile en raison du seuil minimum de 60 voix pour l’adoption de la plupart des législations.
Si le projet de loi est adopté par la chambre haute, le président élu Donald Trump devrait le signer et en faire une loi.
« J’ai hâte que ce projet de loi soit promulgué afin que nous puissions régler cette question une fois pour toutes », a déclaré le représentant Tony Wied (R-WI).
Le vote de cette semaine sur le projet de loi a eu lieu quelques jours seulement après la prestation de serment du démocrate « Sarah » McBride du Delaware — la première personne se déclarant « transgenre » à être élue à la Chambre des représentants des États-Unis.
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