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La censure de la parole et de l’avortement par la gauche « catholique » au Québec

Par François Gilles (Campagne Québec-Vie)

De plus en plus de Québécois dénoncent la censure des idées que l’on trouve dans nos universités et dans certains médias de propagande au Québec, au Canada, dans bien des pays occidentaux. Il y a longtemps qu’est constaté le système de pensée unique qui consiste à traiter le Québec comme étant un empire colonial comme les États-Unis par exemple. Le racisme américain et québécois, même combat… Les nouvelles politiques pour faire interdire les thérapies aux personnes de même sexe désirant développer leur hétérosexualité sont du même acabit. Enfin, il est évident qu’une personnalité pour l’aide aux femmes enceintes en difficultés ne peut être candidat au fédéral, ni pour le parti libéral de Trudeau, ni pour le NPD, ni pour le Bloc Québécois. Elle ne peut parler de ses convictions si elle est une artiste, une journaliste, une quelconque personnalité connue, à moins de vouloir dire adieu à sa carrière…

Il en est de même aussi pour sa foi.

La grande noirceur disait Jacques Godbout en parlant de l’avant-Révolution tranquille ? Le grand génocide spirituel, pourrions-nous lui répondre pour l’époque actuelle. Meurtre de la liberté de pensée, à l’époque de la censure par les médias, et l’appel à cette censure érigée comme nouvelle vertu publique.

La définition du dialogue par la « gauche » étant de blablater à qui mieux mieux sur le consensus épuré… Et la preuve qu’ils ont raison, c’est qu’ils sont unanimes, les personnes évincées ne comptant pour rien…

La prise de parole est réservée aux plus forts et à ceux qui les servent.

Heureusement, le Christ et son humble serviteur saint Jean-Baptiste n’ont jamais accepté cette école.

JAMAIS. Jamais on ne verra ni le Christ, ni saint Jean-Baptiste accepter d’être censurés. Si une chose doit être dite, alors, elle est dite !

Que ce soit Hérode, Pilate, les scribes et les pharisiens, tous ont goûté à la liberté d’expression du Christ et de ses disciples ! On oublie toujours, je n’ai encore jamais vu un « bibliste » québécois le relever, toutes les insultes qu’a prononcés Dieu le fils et le plus grand des hommes. Je n’en relèverai qu’une, celle qui émanait d’une profonde colère et d’une profonde tristesse devant cet état de l’homme si misérable : « HYPOCRITES ».

Hypocrisie. C’est peut-être le péché le plus flagrant de la gauche médiatique, politique, journalistique québécoise. Hypocrisie des tentatives d’argumentations, hypocrisie dans la censure forcée, au nom d’un dialogue réservé aux adeptes de la pensée unique.

La parole du Christ et de Jean-Baptiste, pouvons-nous penser, a immunisé les chrétiens contre ce type de comportement vomitif.

Et non.

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Dans notre Église québécoise, je ne parle pas des clercs, mais des sources d’informations « catholiques » au Québec, une même gauche réseaute revues journaux, éditions, radios, pour tenter d’imposer ce dialogue unique en tout point semblable à celui que l’on retrouve dans le monde profane.

Haine de notre passé canadien-français, comme si nous étions un peuple colonialiste et raciste. Haine de l’enseignement de l’Église sur l’amour et la sexualité (que les gauchistes dans l’Église ne suivent habituellement pas…), comme si cette merveille de libération, à l’époque de la dénonciation du manque de respect entre les sexes, ne pouvait apporter une véritable sagesse et un véritable amour entre les sexes. Haine de cette complémentarité des sexes et d’une véritable compréhension du dessin divin sur cette complémentarité qui vient desservir un discours principalement féministe, et minoritairement masculiniste, guerrier. Haine de la famille. Haine de la vérité qui va à l’encontre de la posture intellectuelle du relativisme et du doute, synonymes dans le monde d’intelligence, mais folie aux yeux de Dieu… Haine de ces vérités sur la vie, l’amour, l’enfant à naître, qui nous obligeraient à combattre pour défendre les plus faibles non homologués comme ayant ce titre par la pensée unique environnante.

Rien de plus dégoûtant pour un « gauchiste catholique » que de devoir parler pour l’enfant à naître, un enfant qui lui, ne pourra même pas prendre la défense du gauchiste et montrer que même s’il défend l’innocente vie humaine, il n’est pas un taré réactionnaire pour autant et qu’il mérite de recevoir quand même les considérations apparentes des gauchistes profanes qui les méprisent en fait, profondément…

C’est ainsi que dans nos sources d’informations religieuses gauchistes au Québec, l’enfant à naître est inexistant, où n’a le droit que de recevoir la désolation d’une population intelligente qui a compris que pour bien paraître, il faut défendre le droit de trucider les enfants comme étant un moindre mal.

Comme le disait Bernanos, il y a des gens qui ont la « tripe molle, et le cœur dur »… Prétendre se préoccuper de la mère, mais ne jamais s’en occuper, pour marquer son adhésion au permis d’avorter…

Seuls les pro-vie s’occupent des mères ayant avorté. Les autres, se disant chrétiens, sont trop pris par leur discours pour la défense des plus faibles, les pauvres n’importe où, du moment qu’ils sont agréés comme étant « les plus pauvres », par la caste médiatique gauchiste profane…

L’important dans l’évaluation d’un pauvre, c’est le regard porté sur lui par la classe médiatique. Et l’on sait la haine que porte cette classe, à une Mère Teresa par exemple, même si dans les faits, au 20e siècle, personne n’a plus pris soin des plus pauvres, de tous « les plus pauvres »… « L’avortement, qui suit souvent la contraception, rend les gens spirituellement pauvres, et c’est la pire des pauvretés et la plus dure à éliminer. » Cette phrase est tirée du texte suivant, qui contient en peu de mots tant de vérité qu’un gauchiste « catholique » ou pas, ne pourra jamais accepter. Car elles sont des paroles vraies, justes, et qu’elles condamnent implicitement l’essence même de leur être, l’hypocrisie… Je vous invite à lire ces lignes et à réfléchir pourquoi, dans l’Église au Québec, cet esprit, je dirais ces paroles inspirées de l’Esprit Saint, ne se trouvent pas partout.

Tout ce que vous avez fait à un de ces petits, c’est à moi-même que vous l’avez fait

Mère Teresa a été invitée le 3 février 1994 (Année de la famille) à assister au Petit déjeuner de Prière nationale (National Prayer Breakfast). Parmi les nombreuses personnalités qui y assistaient (4 000 participants) il y avait le président Clinton et le vice-président Gore. À cette occasion elle a prononcé la prière dont nous reproduisons la presque totalité :

Nous parlons de l’amour de l’enfant ; c’est là, dans le cœur de l’enfant, que doivent naître l’amour et la paix. Mais je sens que le plus grand destructeur de la paix dans le monde d’aujourd’hui c’est l’avortement, car c’est une guerre déclarée contre l’enfant, un meurtre pur et simple de l’enfant innocent, un assassinat de l’enfant par sa mère elle-même. Si nous acceptons que la mère ait le droit de tuer même son propre enfant, comment pourrons-nous dire aux autres de ne pas se tuer les uns les autres ? Comment persuader une femme de ne pas se faire avorter ?

… J’élève la voix en Inde et partout ailleurs. « Il faut sauver cet enfant. » L’enfant est un don de Dieu pour une famille. Chaque enfant porte en lui, de manière unique et particulière, une ressemblance et une image de Dieu en vue de choses très grandes : pour aimer et pour être aimé. Dans cette année de la famille nous devons mettre de nouveau l’enfant au centre de notre affection et de notre attention. C’est seulement de cette façon que notre monde peut survivre, car les enfants sont notre seul espoir pour l’avenir. Lorsque les plus âgés sont appelés à Dieu, il n’y a que des jeunes qui peuvent prendre leurs places.

Mais qu’est-ce que Dieu nous dit réellement ? Il dit (Is 49, 15-16) : « Une femme oublie-t-elle son petit enfant, est-elle sans pitié pour le fils de ses entrailles ? Même si les femmes oubliaient, moi, je ne t’oublierai pas. Vois, je t’ai gravé sur les paumes de mes mains. » Nous sommes gravés dans ses mains ; cet enfant non né était gravé dans les mains de Dieu dès sa conception et il est appelé par Dieu à aimer et à être aimé, non seulement dans cette vie, mais à jamais. Dieu ne peut jamais nous oublier.

Je vais vous raconter quelque chose de très beau. Nous luttons contre l’avortement, l’un après l’autre, en prenant soin de la mère et en adoptant l’enfant. Nous avons pu sauver des milliers de vies. Nous avons écrit à des cliniques, à des hôpitaux et à des postes de police : « S’il vous plaît, ne détruisez pas l’enfant, nous prendrons soin de l’enfant. » Nous avons toujours quelqu’un pour dire à des mères dans des situations difficiles : « Venez, nous prendrons soin de vous, nous trouverons une maison pour votre enfant. » Et nous sommes extrêmement sollicités par des couples qui n’ont pas d’enfants (mais je ne donnerai jamais un enfant à un couple qui avait fait quelque chose pour ne pas avoir d’enfant). Jésus a dit : « Quiconque reçoit un enfant en mon nom, me reçoit. » En adoptant un enfant ces couples reçoivent Jésus, alors qu’en avortant, en refusant un enfant un couple refuse Jésus. S’il vous plaît, ne tuez pas l’enfant. Je veux l’enfant. Donnez-moi cet enfant, s’il vous plaît. Je suis prête à accueillir tout enfant dont la mère risquerait d’avorter et je donnerai cet enfant à un couple marié qui l’aimera et sera aimé par cet enfant. Simplement grâce à notre asile pour les enfants à Calcutta nous avons sauvé plus de 3000 enfants de l’avortement. Ces enfants ont apporté tellement d’amour et de joie à leurs parents adoptifs et ils ont grandi remplis de joie et d’amour.

Je sais que les couples doivent planifier leur famille et pour cela il y a le planning familial naturel. La manière de planifier une famille c’est le planning naturel et non pas la contraception. En détruisant le pouvoir du don de la vie, par la contraception, un mari ou une épouse font quelque chose à eux-mêmes. C’est ainsi que l’essentiel de leur attention se tourne vers eux-mêmes et détruit le don de l’amour en lui ou en elle. Dans l’amour, l’époux et l’épouse doivent tourner leur attention l’un vers l’autre, comme c’est le cas dans le planning familial naturel, et non pas sur soi-même comme c’est le cas de la contraception. Une fois l’amour vivant détruit par la contraception, l’avortement suit facilement. Je sais également qu’il y a des problèmes graves dans le monde — beaucoup d’époux ne s’aiment pas assez pour pouvoir pratiquer le planning familial naturel.

Nous ne pouvons pas résoudre tous les problèmes de ce monde, mais tâchons d’éviter le plus dramatique des problèmes : la destruction de l’amour. Et c’est ce qui se produit lorsque nous disons aux gens de pratiquer la contraception et l’avortement. Les pauvres sont des gens extraordinaires. Ils peuvent nous apprendre de très belles choses. Une fois, l’une d’entre elles est venue nous remercier de lui avoir appris le planning familial naturel, car ce n’est rien d’autre qu’une simple maîtrise de soi fondée sur l’amour mutuel. Et ce que cette pauvre personne nous a dit est parfaitement vrai. Peut-être, ces pauvres gens n’ont-ils rien à manger, n’ont pas de maison pour y vivre, mais ils peuvent toujours être des gens extraordinaires s’ils sont spirituellement riches.

Quand je ramasse une personne dans la rue, affamée, je lui donne un bol de riz, un morceau de pain. Mais pensez à une personne qui est rejetée, qui se sent délaissée, qui n’a aucun amour de quoique ce soit, une personne terrifiée et exclue de la société — la pauvreté spirituelle est très difficile à éliminer. L’avortement, qui suit souvent la contraception, rend les gens spirituellement pauvres, et c’est la pire des pauvretés et la plus dure à éliminer. Ceux qui sont matériellement pauvres sont souvent des gens merveilleux, absolument admirables.

[…]

Nous devons toujours garder présent à l’esprit ce que Dieu nous dit dans la Sainte Écriture : « Une femme oublie-t-elle son petit enfant, est-elle sans pitié pour le fils de ses entrailles ? Même si les femmes oubliaient, moi, je ne t’oublierai pas. »

… Dieu ne nous oubliera jamais et il y aura toujours quelque chose que nous, vous et moi, nous pouvons faire. Nous pouvons garder la joie d’aimer Jésus dans nos cœurs, et partager cette joie avec tous ceux que nous sommes amenés à fréquenter et à rencontrer. Prenons une résolution ferme : que jamais aucun enfant ne puisse manquer d’attention et d’affection, que jamais il ne soit privé d’amour ou de la vie pour être jeté comme une ordure. Et donnez jusqu’au bout, jusqu’à ce que cela vous fasse mal, avec le sourire.



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