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La CECC dit la même chose que la Congrégation pour la doctrine de la Foi et le pape François sur les vaccins covid-19

Par François Gilles (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Rawpixel.com/AdobeStock

Revoyons quelques extraits de la note de la Congrégation de la doctrine de la Foi :

2. En ce sens, lorsque des vaccins Covid-19 éthiquement irréprochables ne sont pas disponibles (par exemple dans les pays où des vaccins sans problèmes éthiques ne sont pas mis à la disposition des médecins et des patients, ou où leur distribution est plus difficile en raison de conditions particulières de stockage et de transport, ou lorsque divers types de vaccins sont distribués dans le même pays mais que les autorités sanitaires n’autorisent pas les citoyens à choisir le vaccin avec lequel ils doivent être inoculés), il est moralement acceptable de recevoir des vaccins Covid-19 qui ont utilisé des lignées cellulaires de fœtus avortés dans leurs recherches et processus de production.

3. La raison fondamentale pour laquelle l’utilisation de ces vaccins est considérée comme moralement licite est que le type de coopération dans le mal (coopération matérielle passive) dans l’avortement procuré dont ces lignées cellulaires proviennent est de la part de ceux qui utilisent les vaccins qui en résultent., plus éloigné. Le devoir moral d’éviter une telle coopération matérielle passive n’est pas obligatoire en cas de danger grave, tel que la propagation autrement incontrôlable d’un agent pathologique grave [3] — dans ce cas, la propagation pandémique du virus SRAS-CoV-2 qui provoque Covid-19. Il faut donc considérer que, dans un tel cas, toutes les vaccinations reconnues comme cliniquement sûres et efficaces peuvent être utilisées en toute bonne conscience avec la certitude que l’utilisation de tels vaccins ne constitue pas une coopération formelle avec l’avortement dont dérivent les cellules utilisées dans la production des vaccins. Il faut cependant souligner que l’usage moralement licite de ces types de vaccins, dans les conditions particulières qui le font, ne constitue pas en soi une légitimation, même indirecte, de la pratique de l’avortement, et suppose nécessairement l’opposition à cette pratique par ceux qui utilisent ces vaccins.

4. En fait, l’utilisation licite de ces vaccins n’implique et ne devrait en aucune manière impliquer qu’il existe une approbation morale de l’utilisation de lignées cellulaires issues de fœtus avortés. [4] Les sociétés pharmaceutiques et les agences gouvernementales de santé sont donc encouragées à produire, approuver, distribuer et offrir des vaccins éthiquement acceptables qui ne créent pas de problèmes de conscience ni pour les prestataires de soins de santé ni pour les personnes à vacciner.

[...]

6. Enfin, il est également impératif moral pour l’industrie pharmaceutique, les gouvernements et les organisations internationales de veiller à ce que les vaccins, efficaces et sûrs d’un point de vue médical, ainsi qu’éthiquement acceptables, soient également accessibles aux pays les plus pauvres d’une manière qui ne leur coûte pas cher. Sinon, le manque d’accès aux vaccins deviendrait un autre signe de discrimination et d’injustice qui condamne les pays pauvres à continuer de vivre dans la pauvreté sanitaire, économique et sociale. [5]

Le Souverain Pontife François, lors de l’Audience accordée au Préfet soussigné de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, le 17 décembre 2020, a examiné la présente Note et en a ordonné la publication.

Rome, des Bureaux de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, le 21 décembre 2020, Mémorial liturgique de Saint Pierre Canisius.

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Relisons maintenant la lettre de la CECC :

Note de la CECC sur des préoccupations éthiques relatives aux vaccins contre la COVID-19 autorisés jusqu’à maintenant

La décision de recevoir un vaccin contre la COVID-19 relève de la conscience personnelle ; elle se prend en consultation avec son médecin ou avec un professionnel de la santé. Décider de se faire vacciner, en particulier dans le contexte de la pandémie actuelle, peut être un acte de charité qui tient compte de la nécessité de se soucier des autres.

La CECC fait sien l’appel du Saint-Siège1 et demande de nouveau aux gouvernements de « faire en sorte que les vaccins contre la COVID-19 ne créent pas de dilemme éthique pour les Canadiens2 », ce qui ne pourra que favoriser l’acceptation du vaccin dans l’ensemble de la population et mieux servir le bien commun de la société canadienne.

Le fait que Santé Canada a récemment autorisé les vaccins AstraZeneca et Johnson & Johnson contre la COVID-193 incite des catholiques à se demander s’il est moralement acceptable de recevoir des vaccins dont le développement, la production ou l’expérimentation clinique ont comporté l’utilisation de lignées cellulaires dérivées de l’avortement. Ces questions sont importantes, car elles concernent le caractère sacré de la vie humaine et sa dignité intrinsèque.

Les vaccins Moderna et Pfizer déjà autorisés au Canada n’utilisent pas de lignées cellulaires dérivées de l’avortement pour leur développement et leur production ; cependant, pour certaines procédures d’expérimentation clinique, les fabricants ont fait usage de lignées cellulaires non éthiques. Ces deux vaccins actuellement disponibles au Canada sont néanmoins moralement acceptables pour les catholiques, car le lien avec l’avortement est extrêmement minime.

1 Congrégation pour la doctrine de la foi, Note on the morality of using some anti-Covid-19 vaccines (21 décembre 2020), 4. Traduction française disponible sur le site web Zenit (Vaccins et lignées cellulaires issues de fœtus avortés : les conditions de la CDF — ZENIT — Français) « Il est donc demandé aux sociétés pharmaceutiques et aux agences gouvernementales de santé de produire, d’approuver, de distribuer et de proposer des vaccins éthiquement acceptables qui ne créent pas de problèmes de conscience, ni pour les travailleurs de la santé ni pour les vaccinés eux-mêmes ».

2 Lettre signée par le président de la CECC et adressée au premier ministre Justin Trudeau au sujet des vaccins éthiques contre la COVID-19 (21 mai 2020).

3 https://www.canada.ca/fr/sante-canada/nouvelles/2021/02/sante-canada-homologue-le-vaccin-contre-la-covid-19- dastrazeneca-ainsi-que-celui-de-verity-pharmaceuticals-inc-et-du-serum-institute-of-india.html/https://www.canada.ca/fr/sante- Canada/nouvelles/2021/03/sante-canada-homologue-le-vaccin-contre-la-covid-19 — du-fabricant-janssen.html

– 2 —

Contrairement à ces deux premiers vaccins, les vaccins AstraZeneca et Johnson & Johnson utilisent des lignées cellulaires dérivées de l’avortement dans leur développement, leur production et leurs essais cliniques 4. La Congrégation pour la doctrine de la foi établit une distinction entre les obligations morales des personnes qui mettent au point les vaccins et le devoir de celles qui les reçoivent. La Congrégation assure les catholiques que « lorsqu’on ne dispose pas de vaccins contre la Covid-19 éthiquement irréprochables… il est moralement acceptable de recevoir des vaccins contre la Covid-19 qui ont utilisé des lignées cellulaires dérivées de fœtus avortés à l’étape de la recherche et de la production5 ».

Par conséquent, si l’on a le choix entre différents vaccins, il faut toujours préférer et choisir le vaccin le moins lié à des lignées cellulaires dérivées de l’avortement, lorsque c’est possible. Ce qui veut dire, compte tenu du choix de vaccins actuellement approuvés au Canada, que si on avait le choix, il faudrait choisir de recevoir le vaccin Moderna ou Pfizer plutôt que le vaccin AstraZeneca ou Johnson & Johnson. Mais si l’on ne peut choisir le vaccin qu’on reçoit, le vaccin AstraZeneca ou le vaccin Johnson & Johnson (ou tout autre vaccin contre la COVID-19 qui serait officiellement autorisé) « pourront être utilisés en toute bonne conscience en sachant que l’utilisation de ces vaccins ne constitue pas un geste de coopération formelle à l’avortement6 ».

Par conséquent, s’il est possible dans un milieu donné ou une région locale de choisir un vaccin, Pfizer et Moderna seraient recommandés à ce stade-ci. Cependant, lorsqu’un choix n’est pas fourni ou qu’il est particulièrement difficile d’avoir recours à ces dits vaccins, dans le contexte d’urgence sanitaire rien n’empêche moralement quiconque en bonne conscience de recevoir les vaccins AstraZeneca ou Johnson & Johnson ou d’autres qui peuvent éventuellement être approuvés qui auraient été développés, testés et produits de la même manière. »

Le 9 mars 2021

4 https://lozierinstitute.org/update-covid-19-vaccine-candidates-and-abortion-derived-cell-lines/

La même chose vaudrait pour tout vaccin à vecteur viral qu’autoriserait éventuellement Santé Canada.

5 Congrégation pour la doctrine de la foi, Note on the morality of using some anti-Covid-19 vaccines (21 décembre 2020), 2. Traduction française disponible sur le site web Zenit (Vaccins et lignées cellulaires issues de fœtus avortés : les conditions de la CDF — ZENIT — Français)

6 Congrégation pour la doctrine de la foi, Note on the morality of using some anti-Covid-19 vaccines (21 décembre 2020), 3. Traduction française disponible sur le site web

La seule différence notable dans les deux notes est le fait que la CECC nomme les vaccins non éthiques, mais moralement utilisables dans les circonstances actuelles [hypothétiquement*].

Alors, que quelques évêques québécois jouent aux vierges offensées pour répondre à l’attente des médias de se distancier de la position de l’Église, du pape François et de l’ensemble des fidèles, trahissant les fidèles catholiques québécois, cela est inacceptable. Nous catholiques québécois demandons pardon pour ce comportement inadmissible à tous les catholiques canadiens et à tous les évêques québécois et canadiens honteux devant un tel comportement.

On préférerait se taire sur un tel sujet, mais la trahison est diffusée partout dans les journaux. Prions pour notre Église. Prions pour que la peur maladive disparaisse dans notre Église et que le courage d’une parole authentique prenne le pas sur le souci de l’apparence au détriment de la vérité. Il n’y a rien d’autre à dire.


*A. H.



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