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La CBC continue d’affirmer l’existence non prouvée de tombes anonymes, laissant entendre que le « négationnisme » devrait être criminalisé

Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pikist

15 novembre 2024 (LifeSiteNews) — La Canadian Broadcasting Corporation (CBC) continue d’avancer l’affirmation non prouvée que des tombes anonymes ont été découvertes sur les terrains d’anciens pensionnats [amérindiens], tout en appelant implicitement à la criminalisation du « négationnisme des pensionnats ».

Dans un article publié le 31 octobre, la CBC, financé par l’État, a mis en avant d’anciens élèves des pensionnats qui ont appelé à punir le « négationnisme des pensionnats », laissant entendre que les citoyens devraient être punis pour avoir nié l’existence de tombes anonymes malgré le fait qu’aucun corps n’ait été retrouvé.

« Les survivants des pensionnats demandent au Canada de criminaliser le négationnisme des pensionnats, faisant ainsi écho à l’une des conclusions d’un rapport sur les tombes anonymes et les lieux de sépulture associés à ces institutions », a déclaré le média financé par le gouvernement.

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Selon certains anciens élèves des pensionnats, ceux qui s’opposent au discours dominant — en soulignant qu’aucune tombe anonyme n’a été découverte ou que certains enfants ont bénéficié des pensionnats, ce que d’autres anciens élèves ont eux-mêmes attesté — devraient être réduits au silence.

Il est inquiétant de constater que cette suggestion de criminaliser le déni d’une affirmation non prouvée est soutenue par un député du Nouveau Parti démocratique (NPD) qui a récemment déposé un projet de loi visant à inculper les personnes qui « encouragent la haine contre les peuples autochtones en approuvant, niant, minimisant ou justifiant le système des pensionnats indiens au Canada ».

Alors que l’article de la CBC souligne rigoureusement les dangers du soi-disant « négationnisme », il ne dit rien des divergences susmentionnées dans le récit officiel.

Les pensionnats, bien que gérés par l’Église catholique et d’autres églises chrétiennes, ont été mandatés et mis en place par le gouvernement fédéral de la fin du XIXe siècle jusqu’à la fermeture de la dernière de ces écoles en 1996.

Si certains enfants sont morts tragiquement dans ces pensionnats autrefois obligatoires, des preuves ont révélé que la plupart d’entre eux sont décédés en raison de conditions insalubres dues au sous-financement du gouvernement fédéral, et non de l’Église catholique.

En conséquence, depuis 2021, date à laquelle les médias grand public ont diffusé des affirmations incendiaires et douteuses selon lesquelles des centaines d’enfants ont été négligés, sont morts et ont été enterrés par des prêtres et des religieuses catholiques qui dirigeaient certaines de ces écoles, plus de 100 églises ont été incendiées ou vandalisées à travers le Canada en guise, semble-t-il, de représailles.

Au lieu de préciser qu’aucun corps n’a été retrouvé, le gouvernement du premier ministre Justin Trudeau et les grands médias ont semblé sympathiser avec ceux qui détruisent les églises, comme en témoigne un reportage de la CBC qui semble justifier les attaques, dont beaucoup ont eu lieu sur des églises situées en territoire indigène.

En fait, en 2021, le premier ministre Trudeau a attendu des semaines avant de reconnaître les actes de vandalisme commis contre ces églises et, lorsqu’il s’est exprimé, il a déclaré qu’il était « compréhensible » que des églises aient été incendiées, tout en reconnaissant qu’il s’agissait d’un acte « inacceptable et répréhensible ».

De même, en février, les députés libéraux et néo-démocrates ont rapidement rejeté une motion conservatrice visant à condamner l’attaque d’une église catholique à Regina, en Saskatchewan. La motion a été rejetée bien qu’il y ait eu des images de surveillance montrant un homme, qui a été arrêté par la suite, en train d’allumer l’incendie.

En outre, en octobre 2023, les députés libéraux et néo-démocrates ont voté l’ajournement plutôt que l’examen d’une motion visant à dénoncer les incendies criminels et les actes de vandalisme perpétrés contre 83 églises canadiennes, en particulier celles situées dans des communautés autochtones.



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