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La campagne de Kamala Harris pourrait constituer une menace unique pour l'avenir du mouvement pro-vie


Kamala Harris visitant un avortoir de Planned Parenthood au Minnesota.

Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : capture d'écran

23 juillet 2024 (LifeSiteNews) — Le président Joe Biden a été traîné hors la course à la présidence, ruant et criant. Dans un mouvement fluide et orchestré, la vice-présidente Kamala Harris a mis les dominos en mouvement, avec des démocrates clés s'alignant derrière sa candidature en succession rapide. Soudain, le ticket Trump-Vance est confronté à une série d'inconnues. Harris est historiquement impopulaire — mais va-t-elle ramener les électeurs désillusionnés par le déclin évident de Biden ? Qui sera son colistier ?

La course a été remise à zéro. Et dans le sillage de l'ascension soudaine de Harris, la presse est certaine d'une chose : plus encore qu'auparavant, il s'agira désormais d’une élection [sur le thème] de l'avortement.

Comme l'a déjà noté Lila Rose de Live Action, en tant que procureur général de Californie, Harris a ciblé les journalistes pro-vie sous couverture, David Daleiden et Sandra Merritt, après que leurs reportages révolutionnaires sur la vente de parties de corps de bébés par l'industrie de l'avortement aient secoué le pays en 2015. Elle a ordonné une descente dans l'appartement de Daleiden, a fait voler son ordinateur portable et a tout fait pour que les images d'infiltration de Planned Parenthood — l'un des plus grands donateurs de sa campagne — ne voient jamais le jour.

En tant que vice-présidente, l'avortement est l'un des rares sujets pour lesquels Mme Harris s'est montrée passionnée. Elle est la première vice-présidente à visiter une clinique d'avortement, en se rendant sur le site de Planned Parenthood dans le Minnesota. (Je me demande si des bébés ont été tués pendant que Harris se promenait dans les couloirs.) Sa principale contribution à la campagne de réélection de Biden, aujourd'hui avortée, a consisté à parcourir le pays dans le cadre d'une tournée sur la « santé reproductive », en vantant les mérites de l'avortement et en condamnant les lois pro-vie comme étant cruelles et inhumaines. La principale plate-forme de Mme Harris a été une pile de bébés morts — et cela ne fera que s'intensifier dans les jours à venir.

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La presse salive d'impatience et, à lire leurs articles, on pourrait croire que l'avortement n'a pas déjà été au centre des préoccupations pendant deux années consécutives. CBS, qualifiant Harris de « voix de Biden sur l'avortement », rapporte que Harris a été « la voix de la Maison Blanche qui a soutenu sans faille les droits en matière de santé reproductive » et qu'un ticket Harris sera encore plus agressif sur cette question — si c'est possible. Politico titrait : « Le remaniement du ticket démocrate donne un nouveau souffle à la lutte pour le droit à l'avortement », notant :

Les plus grands groupes de défense du droit à l'avortement du pays se sont rapidement ralliés à la vice-présidente Kamala Harris dimanche, soit en soutenant explicitement sa candidature à la présidence dans le sillage de l'annonce de Joe Biden, soit, à tout le moins, en faisant l'éloge du bilan de Harris.

Tous ont fait valoir que la capacité de Mme Harris à parler sans détour et avec force du droit à l'avortement — et ses antécédents en la matière en tant que procureur général de Californie, sénatrice et vice-présidente — lui confère un avantage, d'autant plus que ses adversaires du GOP cherchent à esquiver la question. Mini Timmaraju, présidente de Reproductive Freedom for All, a déclaré à POLITICO que la candidature de Mme Harris dynamisait déjà les membres du groupe et qu'elle « ferait en sorte que cette question soit au centre de l'élection, comme elle devrait l'être ».

Mme Timmaraju, qui continuait de soutenir M. Biden alors même que les appels à l'abandonner se multipliaient, a reconnu que la vice-présidente pouvait constituer une amélioration à certains égards. « Ce n'est un secret pour personne que le président Biden n'a pas le même bilan que la vice-présidente Harris sur cette question, et elle est capable de porter le combat à un niveau différent », a-t-elle déclaré. « Certains membres de notre mouvement se sont toujours inquiétés du fait que le président n'était pas aussi enflammé sur cette question et qu'il ne s'exprimait pas autant. J'espère donc que le fait que la vice-présidente Kamala soit en tête de liste apaisera certaines de ces craintes ».

Christina Reynolds, première vice-présidente du groupe de campagne pour l'avortement Emily's List, a qualifié Mme Harris de « formidable messagère sur la question qui, selon nous, va faire gagner les démocrates lors de cette élection, à savoir l'avortement ». Alexis McGill Johnson, présidente-directrice générale du Planned Parenthood Action Fund, a déclaré que l'ascension de Mme Harris était l'un des « moments historiques de la vie où l'on a l'occasion de tracer de nouvelles voies ».

The 19th rapportait qu'« une candidature de Kamala Harris pourrait dynamiser le message des démocrates sur l'avortement ». Mother Jones, dans un article intitulé « Les défenseurs du droit à l'avortement considèrent Harris comme une messagère idéale », commence ainsi son analyse: « Dimanche, les défenseurs du droit à l'avortement ont reçu quelques rares bonnes nouvelles. Après que le président Joe Biden ait annoncé qu'il ne se représenterait pas aux élections de novembre, il a soutenu la vice-présidente Kamala Harris en tant que candidate démocrate. L'élection présidentielle, selon Mother Jones, « se jouera et se gagnera sur (l'avortement) ». Forbes écrit : « Kamala Harris pourrait faire de l'avortement un enjeu plus important dans l'élection que Biden ».

Et ainsi de suite. L'industrie de l'avortement voit en Kamala Harris son égérie— et à moins que quelque chose ne change radicalement dans les semaines à venir, les démocrates la voient comme leur seul moyen d'avancer. Pendant ce temps, le GOP Trumpifié fuit la question, supprimant l'engagement en faveur du droit à la vie dans la plateforme du GOP pour la première fois depuis 1984, mettant à l'écart et réduisant au silence les délégués pro-vie, et restant complètement silencieux sur l'avortement lors de la convention du GOP de la semaine dernière à Milwaukee.

Le mouvement pro-vie est confronté à une situation dangereuse : Un candidat présidentiel radicalement pro-avortement déterminé à se présenter sur une plate-forme d'avortement contre un adversaire tout aussi déterminé à se décharger des politiques pro-vie qu'il considère comme un handicap politique. Il est très possible que Mme Harris, même si elle perd, éloigne encore plus le parti républicain du mouvement pro-vie. Nous devons nous préparer à cette éventualité et être prêts à riposter comme si des vies en dépendaient — car c'est le cas.



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