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La Californie renonce à obliger les médecins à participer à l’aide au suicide, une victoire pour les défenseurs de la vie

Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : senivpetro/Adobe Stock

18 mai 2023 (LifeSiteNews) — La Californie a renoncé à appliquer une loi obligeant les médecins à participer à des suicides médicalement assistés contre leur volonté et a accepté de verser 300 000 dollars aux professionnels de santé chrétiens qui ont poursuivi l’État en justice.

La Californie a légalisé le suicide assisté en 2015 avec le End of Life Option Act, en vertu duquel les médecins pouvaient choisir de ne pas participer au suicide assisté et ne pouvaient pas être sanctionnés pour avoir « refusé d’informer » un patient de son « droit » au suicide assisté ou pour avoir refusé de l’orienter vers un médecin plus disposé à le faire.

Toutefois, en octobre 2021, le gouverneur démocrate Gavin Newsom a promulgué la loi SB 380, qui stipule que la « participation » au suicide assisté reste « volontaire », mais exige que les médecins qui refusent orientent leurs patients vers quelqu’un d’autre et définit la « participation » de manière si étroite qu’elle oblige effectivement à participer à cette pratique, selon l’Alliance Defending Freedom (ADF), qui a intenté une action en justice contre cette loi au nom de la Christian Medical & Dental Associations (CMDA), qui compte 16 000 membres, et du docteur Leslee Cochrane.

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En septembre dernier, le tribunal fédéral du district central de Californie a accordé une injonction préliminaire contre l’application de la loi. Mercredi, l’ADF a annoncé qu’elle était parvenue à un accord dans lequel l’État s’engage à n’appliquer « aucune sanction pénale ou civile, y compris des mesures disciplinaires professionnelles ou des sanctions liées à une licence, pour le refus ou le manquement d’un médecin agréé en Californie » d’aider un patient à mettre fin à ses jours et de verser à la CMDA 300 000 dollars pour ses frais d’avocat et autres dépenses.

« Nos clients cherchent à vivre leur foi dans leur pratique médicale, et cela inclut la valorisation de chaque vie humaine confiée à leurs soins. Participer à un suicide médicalement assisté violerait très clairement leur conscience », a déclaré Kevin Theriot, avocat principal de l’ADF. « Il s’agit d’une victoire importante pour les médecins religieux et consciencieux de Californie. Le gouvernement ne peut forcer aucun professionnel de la santé à agir contre sa foi ou son éthique médicale ».

Si ce jugement représente une victoire pour la liberté religieuse et l’éthique médicale, le conflit national entre le mouvement du suicide assisté et les droits de conscience est loin d’être réglé.

L’administration Biden a proposé d’abroger les réglementations fédérales qui prévoient des protections de conscience pour les professionnels qui ne veulent pas pratiquer « l’avortement, la stérilisation et certains autres “services de santé” », « le suicide assisté, l’euthanasie ou l’homicide par compassion », et pour les « organisations de soins gérés ayant des objections morales ou religieuses au conseil ou à l’orientation vers certains services ».

Aux États-Unis, la Suicide Prevention Lifeline peut être jointe en composant le 988.



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