Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Trey Musk/Unsplash
5 juin 2024 (LifeSiteNews) — Pour la deuxième année consécutive, des Canadiens à travers le pays ont gardé leurs enfants à la maison cette semaine pour protester contre la célébration du mois de la « fierté » LGBT dans les écoles.
En début de semaine, les écoles publiques célébrant le mois de la « fierté » ont enregistré des absences d’élèves, car de nombreuses familles canadiennes n’ont pas envoyé leurs enfants à l’école du 31 mai au 4 juin, préférant participer à des prières devant les conseils scolaires catholiques et les bureaux des évêques, selon l’organisateur du mouvement, la Coalition nationale pour la vie.
« La bataille pour les droits parentaux nécessitera de la persévérance et un engagement à long terme jusqu’à ce que le fléau de la suprématie et de l’endoctrinement homosexuels soit éliminé de nos écoles et des salles de classe de nos enfants », a déclaré Jack Fonseca, de la CNV, à LifeSiteNews.
« Cette manifestation a été un élément important de la pression exercée pour envoyer un message aux enseignants pro-LGBT, aux directeurs d’école, aux administrateurs et aux fonctionnaires du ministère de l’Éducation », a-t-il poursuivi.
La manifestation a bénéficié d’une bonne publicité et du soutien de divers groupes de défense des droits des parents et de réseaux de défense des parents, dont la Coalition canadienne des droits des parents, Hands Off Our Kids et Kamil El-Sheikh, l’organisateur de la MillionPersonMarch4Children de septembre dernier.
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Bien que le nombre exact d’élèves restés à la maison ne soit pas encore connu, M. Fonseca estime que « les absences à l’école ont été très importantes, comme l’année dernière ».
Il a prédit que des chiffres plus précis seraient disponibles dans les semaines à venir si les médias grand public s’emparent de l’affaire et interrogent les directeurs d’école et les syndicats d’enseignants, comme cela s’est produit l’année dernière.
« Je peux également vous dire que nous savons avec certitude que des familles d’au moins huit provinces ont participé à cette deuxième campagne annuelle de Journée nationale de refus du drapeau de la “fierté” », a-t-il déclaré.
Ces provinces sont la Colombie-Britannique, l’Alberta, la Saskatchewan, le Manitoba, l’Ontario, le Québec, la Nouvelle-Écosse et le Nouveau-Brunswick.
Fonseca a également révélé que des sympathisants d’Ottawa et de Burlington ont dit à la CNV qu’ils avaient recruté au moins 10 autres familles de leur école pour se joindre au refus du drapeau de la fierté.
« Un autre partisan à Ottawa nous a dit qu’il avait recruté environ 20 familles dans son école pour qu’elles gardent leurs enfants à la maison en signe de protestation contre le drapeau de la fierté transgenre et homosexuelle », a-t-il déclaré.
Outre les absences d’élèves dans les écoles, la CNV a organisé des prières devant certains conseils scolaires catholiques et devant les bureaux des évêques catholiques.
« L’objectif de ces prières était de demander à nos responsables de l’éducation catholique — les conseillers scolaires et les évêques — de mettre fin au scandale que représente le fait de permettre au symbole du péché des modes de vie homosexuels et transsexuels de flotter sur les propriétés des écoles catholiques », a-t-il expliqué.
Des prières ont été organisées devant les bureaux de Toronto, Ottawa, Burlington, Hamilton et Niagara Falls.
« À Ottawa, 60 personnes ont prié devant les bureaux du conseil scolaire catholique », a déclaré M. Fonseca. Au TCDSB [Toronto Catholic District School Board], environ deux douzaines de catholiques ont brandi des pancartes telles que « Oui à Jésus, non à la fierté », demandant aux administrateurs de cesser de promouvoir une idéologie sexuelle anticatholique, et au bureau de Mgr Douglas Crosby, évêque du diocèse de Hamilton, environ deux douzaines de catholiques ont prié pour que Dieu aide l’évêque à remplir son obligation de gouvernement spirituel, qui a fait cruellement défaut.
« À Elmvale, en Ontario, une dame a même organisé une séance de prière dans sa petite ville, bien qu’il n’y ait pas de bureau d’évêque ni de conseil scolaire », s’est-il réjoui.
L’année dernière, le retrait a connu un succès massif, des milliers d’élèves étant restés chez eux le 1er juin lorsque leurs écoles ont arboré le drapeau de la « fierté ».
En outre, le retrait a semblé déclencher une résistance contre l’agenda LGBT qui est restée forte jusqu’à la fin de l’année scolaire.
En juin 2023, à la suite du retrait, des images vidéo d’une manifestation pro-famille à Ottawa sont devenues virales, montrant de jeunes garçons musulmans piétinant des drapeaux de la « fierté ».
Le même mois, les élèves de la Sir Frederick Banting High School de London, en Ontario, ont applaudi un élève qui a arraché le drapeau de la « fierté » du mât de l’école.