Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Boris/Adobe Stock
30 mars 2022, Toronto (LifeSiteNews) — Environ un mois après qu’un groupe de professeurs de l’Université de Toronto ait déposé une plainte officielle en matière de droits de la personne demandant la fin du mandat de vaccination de l’institution, l’université a annoncé qu’elle allait annuler ses politiques liées au COVID.
« Le 16 février 2022, le personnel, les étudiants et les professeurs de l’Université de Toronto ont présenté une lettre aux principaux administrateurs de l’Université de Toronto, préparée par les avocats Me Courtney Betty et Me Glyn Hotz et envoyée au nom des personnes affectées par les mandats de vaccination de l’université. La lettre décrit les réclamations que les parties concernées -- dont beaucoup ont déjà été placées en congé sans solde de 12 mois -- ont l’intention de faire dans une requête collective en instance auprès du Tribunal des droits de la personne de l’Ontario. Ces réclamations sont en cours de dépôt », a révélé un groupe de membres du corps enseignant dans un communiqué de presse au début du mois.
Moins de deux semaines après le dépôt de la plainte, l’Université de Toronto a mis à jour ses directives sanitaires liées au COVID, annonçant qu’elle n’appliquera plus les mandats de vaccination ou le port obligatoire de masques sur ses campus.
« L’Université de Toronto mettra en suspens les mesures suivantes à compter du 1er mai 2022 : l’obligation de passer un examen de santé via UCheck avant de se rendre dans les locaux de l’université, l’obligation d’être entièrement vacciné pour les activités en personne dans les locaux de l’université, [et] l’obligation de porter un masque dans les espaces intérieurs de l’université, sauf exigence contraire », a déclaré l’université dans une déclaration officielle cette semaine.
Avant le dépôt de la plainte et l’annulation des mandats, un article publié sur le site Web de la faculté de droit de l’Université de Toronto s’en prenait aux mandats de vaccination, suggérant que ces politiques pourraient causer plus de tort que de bien.
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Selon le document, « les mandats de vaccination, y compris ceux récemment renouvelés par les universités ontariennes, sont scientifiquement discutables, éthiquement problématiques et malavisés ». Le document ajoute que la discrimination basée sur le statut vaccinal COVID-19 « a un impact disproportionné sur les droits de l’homme, favorise la stigmatisation et la polarisation sociale, et affecte négativement la santé et le bien-être ».
Le document présente des points similaires aux arguments soulevés par les membres du corps enseignant qui ont déposé une plainte auprès du Tribunal des droits de la personne contre l’université.
Dans cette plainte, le groupe affirme que l’université a violé les droits des membres de la communauté non seulement en utilisant une définition « trop étroite » de ce qui permet à une personne de bénéficier d’un « accommodement » si elle souhaite ne pas être vaccinée, mais aussi parce que l’école a en fait « dissimulé qu’il existe des motifs d’accommodement » dans la loi.
En outre, la plainte allègue qu’au lieu de respecter le droit de vivre ses croyances religieuses et ses convictions selon sa conscience, comme le prévoit sans équivoque le droit canadien, l’université a décidé de manière « arbitraire » à qui elle accorderait un accommodement religieux et à qui elle le refuserait.
L’Université de Toronto n’est pas la seule école à avoir fait face à des accusations de comportement préjudiciable en relation avec les politiques de COVID-19. La semaine dernière, un ancien membre du personnel de l’Université de Guelph a écrit une lettre au président de l’école pour expliquer comment le fait d’avoir été mis en congé sans solde à cause de sa décision de ne pas recevoir l’injection expérimentale COVID lui a fait perdre sa maison.
Alors que de nombreuses institutions et gouvernements au Canada ont annulé les mandats et les passeports vaccinaux, ceux qui ont imposé ces politiques ont peu ou pas admis que ces mesures étaient scientifiquement inutiles ou qu’elles causaient des dommages.
Pourtant, il existe un nombre croissant de données indiquant que les mandats et les passeports vaccinaux ont été une stratégie ratée pour s’attaquer au COVID : des rapports montrent que les vaccins sont liés à des millions de blessures et à des milliers de décès, les données affichent un haut taux de survie au COVID-19 parmi la plupart des groupes, son risque de propagation asymptomatique est maintenant compris comme minime, et des recherches indiquent que l’immunité naturelle post-infection est de loin supérieure à l’immunité induite par le vaccin.