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L’OMS et l’ONU véhiculent de dangereux mensonges sur l’avortement par le biais d’une nouvelle application

Par Jean Mondoro — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik

22 novembre 2023 (LifeSiteNews) — Une application lancée plus tôt cette année par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) promeut des mensonges courants concernant la prétendue « sécurité » de l’avortement, sur une plateforme facilement accessible aux prestataires de soins.

Au début de l’année, l’OMS, notoirement pro-avortement, a rendu disponible une application mobile destinée aux prestataires de soins de santé, compilant les directives de l’organisation en matière d’avortement et des ressources détaillant la manière d’obtenir et de pratiquer des avortements. Outre les directives générales, l’application comprend des outils permettant aux professionnels de la santé de personnaliser ce que l’on appelle les « soins complets en matière d’avortement » pour chaque patiente.

L’initiative a été lancée par l’OMS en collaboration avec le Programme spécial de recherche des Nations unies sur la reproduction humaine (HRP).

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Selon un communiqué de presse de l’OMS daté du 7 août, l’application « prend en compte les caractéristiques individuelles des patientes et génère des évaluations ou des recommandations spécifiques aux patientes, qui peuvent ensuite être communiquées aux prestataires de soins de santé pour qu’ils les prennent en considération ». Le communiqué décrit aussi faussement l’avortement comme un « soin de santé essentiel », affirmant que les ressources et les outils d’évaluation de l’application permettront aux professionnels de la santé « de fournir des soins complets en matière d’avortement [sic] ».

Le communiqué précise également que l’application « ne peut pas être utilisée pour stocker des informations sur les clientes et n’est pas destinée à des fins de formation », mais qu’elle est plutôt destinée à « exploiter les connaissances des professionnels de la santé ».

Lors de la création d’un compte, les utilisateurs ont la possibilité de spécifier leur profession : agent de santé communautaire, pharmacien, professionnel de la médecine traditionnelle et complémentaire, infirmière auxiliaire sage-femme, infirmière, sage-femme, clinicien associé ou associé avancé, médecin généraliste et médecin spécialiste.

Après avoir sélectionné son pays et son rôle professionnel, l’utilisateur accède à un menu composé de trois sections intitulées « commencer l’évaluation de la patiente », « voir toutes les ressources » et « voir les dernières nouvelles ».

L’« évaluation de la patiente » est la partie de l’application consacrée à l’évaluation des cas, et la section « actualités » renvoie à la page d’actualités du site de l’OMS. Dans la section des ressources, de nombreux documents et liens relatifs à la soi-disant « sécurité » de l’avortement sont mis en avant.

Malgré le communiqué de presse de l’OMS décrivant les professionnels de la santé comme ayant « le droit d’accéder aux informations les plus récentes fondées sur des données probantes », les ressources incluses dans l’application déforment grossièrement la dangereuse réalité de l’avortement.

Promotion des mensonges courants sur l’avortement

Les ressources de l’application se trouvent toutes sur le site de l’OMS, y compris la « boîte à outils pour la planification familiale et les soins complets en cas d’avortement à l’intention du personnel des soins de santé primaires », « l’avortement médicamenteux autogéré », le « manuel de pratique clinique pour des soins d’avortement de qualité » et les « lignes directrices sur les soins liés à l’avortement ». En outre, l’application fait référence à une note d’orientation intitulée « Vers un environnement juridique et politique favorable à des soins d’avortement de qualité » et à une note d’information intitulée « Prévenir les avortements à risque ».

La principale ressource fournie est la directive de l’OMS sur les soins en cas d’avortement, qui comprend des protocoles recommandés, une critique des lois visant à protéger les enfants à naître (et leurs mères) de l’avortement et des méthodes suggérées pour garantir des avortements soi-disant « sûrs ». Certains points de militantisme mentionnés dans un document de 2022 sont en faveur de la « décriminalisation totale de l’avortement » et soutiennent les lois et les politiques qui permettent « l’avortement à la demande de la femme, de la jeune fille ou de toute autre personne enceinte [sic] » à n’importe quel moment de sa grossesse.

La position officielle de l’OMS sur les périodes d’attente obligatoires, l’autorisation pour les mineures et les échographies obligatoires avant l’obtention d’un avortement est de « se prononcer contre » ces exigences. L’aspiration et la dilatation et l’évacuation (D&E) — également connues sous le nom d’avortement par démembrement — sont les méthodes recommandées par l’OMS pour l’avortement chirurgical, et la mifépristone et le misoprostol pour les avortements chimiques.

La télémédecine et les pilules abortives auto-administrées sont également soutenues par l’OMS. Alors que les lignes directrices encouragent l’avortement chimique et chirurgical, le document ne mentionne pas les risques graves associés à l’avortement. De plus, « toutes les analyses effectuées par l’équipe de synthèse des données probantes des services cliniques pour l’élaboration de ces lignes directrices » portent la mention « à paraître », « non publié » ou « manuscrit en cours de rédaction », à l’exception d’une seule, qui porte la mention « en cours d’impression ».

Vingt-sept analyses figurent comme référence dans le document. Aucune phrase concernant les risques graves posés par l’avortement — comme « risques de l’avortement » et « dangers de l’avortement » — ne figure dans le document. On ne trouve que trois fois l’expression « effets indésirables » et 29 fois l’expression « événements indésirables », sans précision. Les effets mentaux et physiques néfastes de l’avortement sur les femmes, bien documentés — mis à part le meurtre évident de leurs enfants à naître —, ne sont pas mentionnés dans le principal document de l’OMS sur l’avortement.

Au lieu de cela, les documents complémentaires indiquent que les critères de « l’avortement sûr » sont un accès illimité aux avortements chirurgicaux et chimiques et que « l’avortement dangereux » se produit lorsque des médecins « non formés » ou des pilules abortives non vérifiées sont utilisés pour obtenir un avortement. L’épisode du 28 septembre 2022 de la série « Science in 5 » de l’OMS affirme en outre que les restrictions légales à l’avortement « favorisent » les soi-disant « avortements à risque », ce qui est un argument erroné, mais commun des partisans de l’avortement.

Risques graves liés à l’avortement chirurgical et chimique

Malgré les affirmations de l’OMS, qui sont à portée de main des prestataires de soins de santé grâce à la nouvelle application, l’avortement fait peser de graves menaces sur la vie et le bien-être de chaque femme qui y a recours, en plus du meurtre tragique de son enfant à naître.

Des experts médicaux ont cité à plusieurs reprises des recherches qui montrent un risque 35 % plus élevé de naissance prématurée lors de futures grossesses pour les femmes qui ont subi un seul avortement chirurgical. Ce risque passe à près de 90 % lorsqu’une femme a subi deux avortements. Par conséquent, ces femmes courent un plus grand risque de problèmes médicaux futurs, tels que les accidents vasculaires cérébraux et les maladies cardiovasculaires.

D’autres recherches prouvent que l’avortement entraîne des taux plus élevés de divers problèmes physiques, tels que l’infection, l’hémorragie et les dommages aux organes reproducteurs, ainsi que des problèmes psychologiques, tels que la culpabilité, l’anxiété et la dépression.

Les avortements chimiques présentent également des risques importants pour la santé des femmes, ce qui entraîne une augmentation des urgences après la prise de pilules abortives. Malheureusement, la Food and Drug Administration (FDA) semble s’en désintéresser complètement. Les professionnels de la santé ont tiré la sonnette d’alarme sur la réalité dangereuse de l’utilisation à domicile et sans surveillance de la mifépristone et du misoprostol, le premier bloquant la progestérone nécessaire au développement du bébé, et le second provoquant le travail pour mettre au monde l’enfant mort.

Les données montrent que cette méthode d’avortement chimique dite « de référence » est connue pour provoquer de graves hémorragies, des septicémies et des hospitalisations. Malgré les risques évidents associés aux pilules abortives, la FDA, sous l’administration Biden, a assoupli ses restrictions sur les médicaments en janvier, autorisant les pharmacies de détail à vendre les médicaments mortels au lieu d’exiger des femmes qu’elles se procurent une ordonnance auprès d’un cabinet médical.



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