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L’industrie de l’avortement forme des employés pour qu’ils poussent les adolescentes suicidaires à avorter

Par Sarah Terzo (LiveActionNews) — Photo : freepik

Le livre Abortion Care, paru en 2014, a été écrit pour former les futurs travailleurs de l’avortement sur la façon de travailler dans cette industrie. Dans une section sur le service de « dispensation de conseils » dans le cadre de l’avortement, le livre raconte l’histoire d’une adolescente nommée Michelle. L’interaction de l’établissement d’avortement avec Michelle est présentée aux employés en formation comme un exemple sur la façon dont il faut agir si une situation semblable se présente dans leur centre d’avortement.

Michelle avait 16 ans et était placée en famille d’accueil quand elle est venue à l’établissement en avortements. Selon le manuel, elle était « tendue, anxieuse et tremblante ». Elle était enceinte et elle avait pris plusieurs tests de grossesse dans l’espoir d’un résultat négatif. Elle avait de la difficulté à accepter son état.

Michelle était également aux prises avec de graves problèmes de santé mentale. Elle avait récemment fait une tentative de suicide, qui avait eu lieu avant qu’elle ne se rende compte qu’elle était enceinte. Elle voyait un thérapeute. Le livre n’indique pas si le thérapeute était au courant de la grossesse de Michelle. Selon le livre :

[Michelle] disait qu’elle ne pouvait pas continuer sa grossesse, et qu’elle avait choisi d’avoir un avortement ; mais elle a aussi déclaré qu’elle ne voulait pas se faire avorter parce qu’elle sentait que ce serait « cruel », et qu’un avortement était comme abandonner son propre enfant et à en abuser. Cette information a été lâchée rapidement — une indication qu’elle était tourmentée par rapport à ce choix.

De toute évidence, Michelle était profondément ambivalente sur l’idée de se faire avorter. Elle savait qu’un avortement serait tuer, « abandonner », et « abuser » de son enfant. C’était un signe clair qu’elle se sentirait très coupable si elle en avait un. Michelle avait déjà des antécédents de pensées suicidaires et une récente tentative de suicide à son actif.

Malgré ces évidents facteurs de risque de traumatisme post-avortement, Michelle a avorté après avoir été « conseillée » par l’établissement. Rien n’indique qu’ils aient partagé d’alternative autre que l’avortement avec Michelle, qu’ils lui aient suggéré une façon d’avoir son bébé, ou qu’ils l’aient informée des risques physiques de la procédure.

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Si Michelle avait plutôt été dans un centre de grossesse, les conseillers là-bas auraient écouté ses craintes et ses préoccupations. Ils l’auraient aidée à trouver une alternative à l’avortement et lui auraient donné un choix conforme à son désir de ne pas nuire à son bébé. Ils lui auraient peut-être parlé du secours financier pouvant l’aider à garder son enfant. Ils auraient peut-être offert de lui apporter leur concours afin d’expliquer la nouvelle à ses parents adoptifs et à obtenir leur soutien. Si Michelle sentait vraiment qu’elle ne pouvait pas s’occuper du bébé, les gens du centre de grossesse auraient pu l’aviser des possibilités d’adoption. Des conseillers pro-vie auraient écouté le désir sincère de Michelle de ne pas avorter son bébé et lui auraient donné des choix avec lesquelles elle et son bébé, tous les deux, auraient pu vivre.

« Abortion Care » dit que les travailleurs ont pensé à la possibilité que Michelle pût se sentir suicidaire après l’avortement, mais ils ne semblaient pas trop préoccupés par le risque :

Le conseillère a aidé Michelle à reconnaître son attachement à une grossesse qu’elle voyait comme innocente et en besoin de protection, mais pour laquelle elle n’avait pas les ressources. Elle l’a aidée à déterminer si un avortement la rendrait coupable par la suite et augmenterait la probabilité d’une grave dépression réactive ou d’un suicide ou même d’un retour à d’autres comportements autodestructeurs. Inversement, la poursuite de la grossesse conduirait-elle à une augmentation de l’anxiété et de la dépression affectant la fille et sa grossesse ?

On se demande si les travailleurs de l’avortement et les auteurs d’« Abortion Care » connaissaient les nombreuses études qui montrent un plus grand risque de suicide après l’avortement. Une étude a révélé que les adolescentes qui ont eu des avortements sont jusqu’à dix fois plus susceptibles de se suicider que les adolescentes qui n’ont jamais avorté. Plusieurs recherches ont démontré le risque plus élevé de suicide après l’avortement, et une autre étude qui conteste cette corrélation présente de graves défauts méthodologiques.

Bien que l’établissement en avortements sût que Michelle était sous la responsabilité d’un conseilleur, ils n’ont fait aucune tentative de communiquer avec lui. Ils n’ont pas tenté d’obtenir de lui plus d’informations sur l’état mental de Michelle, ce qui aurait pu les aider à évaluer ses besoins. Ils n’ont pas non plus essayé d’informer le conseiller sur le fait que Michelle allait avorter. Au contraire, l’installation d’avortement a aidé Michelle à garder l’avortement secret :

Michelle a été... rassurée de savoir que ses tuteurs ne seraient pas automatiquement informés et qu’elle-même contrôlerait l’information la concernant, c’est-à-dire que la discrétion serait maintenue.

Si plus tard dans sa vie, Michelle avait des sentiments suicidaires, les adultes autour d’elle ne sauraient probablement pas que l’avortement est un facteur contributif à cet état. Ils ne sauraient pas que Michelle est plus à risque de se suicider et ne seraient peut-être pas équipés pour l’aider si elle souffre d’un traumatisme émotionnel ou de complications physiques.

La façon dont l’établissement d’avortement a traité Michelle a été présentée comme un exemple sur la manière de s’occuper des adolescentes désemparées et suicidaires. L’industrie de l’avortement forme ses employés à négliger les signes de danger qui indiquent qu’une jeune femme ne devrait pas se faire avorter [en plus du fait qu’elle ne devrait de toute façon pas avorter*]. Cela mettra les adolescentes vulnérables en danger.

Source : Sam Rowlands rédacteur en chef, Abortion Care (Cambridge, Uk : Cambridge University Press, 2014) 47



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