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L’industrie de l’avortement continuera à se développer si nous ne refusons pas d’en bénéficier

Par Leila Marie Lawler (LifeSiteNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : SciePro/Adobe Stock

3 février 2022 (Happy Despite Them) — Cet article de Monica Seeley, paru dans Crisis : Why the Blackout on Fetal Tissue Research Among Pro-Lifers? [Pourquoi le silence des pro-vie à propos de la recherche sur les tissus fœtaux ?] offre un aperçu utile de l’utilisation des tissus de fœtus avortés dans les vaccins COVID. Il est important de dire la vérité sur la façon dont ces lignées cellulaires sont développées et comment notre système médical est corrompu par elles, entraînant nos consciences avec elles — au point que même les opposants à l’avortement s’abstiennent de les mentionner.

J’ai publié de nombreux articles sur ce sujet (vous pouvez consulter les archives ici — cet article contient des informations qui remettent en question une assurance courante, à savoir que l’ADN de la source ne se retrouve pas dans le vaccin lui-même).

Il reste encore beaucoup à faire pour exposer ce qui ne peut être décrit que comme une énorme industrie, prête à dépasser sa part déjà importante de l’économie — la monétisation de la santé sous tous ses aspects. (Pour plus d’informations sur ce sujet, qui se trouve malheureusement derrière un « paywall » dans le Wall Street Journal, voir « Will We All Soon Live in Cancerland? Les nouvelles technologies promettent de nous aider à découvrir davantage de cancers à temps pour les traiter. Mais elles risquent aussi d’entraîner même les bien-portants dans un royaume de la maladie généralisée »).

Alors que la population est envahie par la peur de la maladie, le complexe médico-pharmaceutique-et-assurance a tout à gagner, notamment en proposant — ou en imposant — des produits qui manipulent les processus génétiques mêmes de notre corps.

Les vaccins COVID ont fourni le prétexte pour aller de l’avant dans ce domaine épouvantable. Malgré les protestations de gardiens éthiques autoproclamés comme le père Matthew Schneider, LC, c’est vraiment ce virus particulier et aucun autre qui a encouragé [l’usage du] tissu fœtal avorté.

Cette évolution est résumée dans un article paru le 16 mars 2021 dans la MIT Technology Review : Scientists plan to drop the 14-day embryo rule, a key limit on stem cell research [Les scientifiques envisagent d’abandonner la règle des embryons de 14 jours, une limite qui est un élément-clé de la recherche sur les cellules souches].

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Parce que cet article est technologique, et non polémique, il contient des informations qui sont normalement tenues à l’écart du public. Je vous invite à le lire, car il révèle un monde bien différent de celui, chargé d’émotions, auquel nous nous limitons soigneusement lorsque nous discutons de l’avortement, le monde des choix difficiles faits par des femmes souffrantes dans des situations difficiles, le monde de l’avortement comme remède malencontreux à un problème personnel.

Au contraire, il nous place carrément dans un autre monde, celui du trafic de chair humaine, de la vie et de la mort de petits êtres dans les cliniques et les laboratoires, à des fins de recherche médicale :

Étant donné que la recherche sur les embryons ne bénéficie d’aucun financement fédéral aux États-Unis et que les lois diffèrent largement d’un pays à l’autre, l’ISSCR [International Society for Stem Cell Research, « une société professionnelle influente » qui établit des directives volontaires] a pris une importance considérable en tant que régulateur éthique de facto dans ce domaine. Les universités et les revues scientifiques s’appuient sur les règles de la société pour déterminer les types de recherche qu’elles peuvent publier…

La limite de 14 jours est apparue après la naissance des premiers bébés éprouvettes dans les années 1970. L’idée était de dire « Oh, nous pouvons créer des embryons humains en dehors du corps — nous avons besoin de règles », explique Josephine Johnston, spécialiste du Hastings Center, une organisation de bioéthique à but non lucratif. « C’était une décision politique pour montrer au public qu’il existe un cadre pour cette recherche, que nous ne faisons pas grandir des bébés dans des laboratoires ».

Cette règle n’a pas été remise en cause pendant de nombreuses années. C’était en partie parce que les scientifiques ne pouvaient de toute façon pas faire croître les embryons plus de quatre ou cinq jours, ce qui était suffisant pour la fécondation in vitro.

Notez que, bien que les scientifiques discutent de l’utilisation des embryons, ce qui se passe réellement, en fin de compte, c’est l’avortement, c’est-à-dire la fin délibérée de la vie humaine.

Selon Ishii, les nouvelles expériences « pourraient enflammer les débats sur l’avortement », surtout si les chercheurs développent des embryons humains jusqu’à ce qu’ils prennent des caractéristiques reconnaissables comme une tête, des cellules cardiaques qui battent, ou le début de membres.

Pendant l’administration Trump, les embryologistes se sont efforcés de garder un profil bas pour les avancées techniques surprenantes dans leurs laboratoires. La crainte d’un tweet présidentiel ou d’une action gouvernementale visant à entraver la recherche a contribué à maintenir à l’arrière-plan la discussion sur la modification de la règle des 14 jours. Par exemple, les lignes directrices de l’ISSCR étaient terminées en décembre, selon une personne, mais elles n’ont toujours pas été publiées...

« Je suis d’accord pour dire que la règle doit être modifiée, mais cela doit se faire de manière progressive, au cas par cas », affirme Alfonso Martinez Arias, biologiste du développement à l’université Pompeu Fabra de Barcelone, qui pense que les chercheurs devraient avancer leurs expériences d’un jour ou deux à la fois pour ne pas perdre le soutien du public. « Je pense qu’une ouverture trop rapide pourrait permettre une science de très mauvaise qualité. », dit-il. « Je m’inquiète de voir arriver un flot d’expériences qui ne nous aident pas »...

« Nous devrions nous assurer qu’ils se développent normalement, et pour ce faire, il faut les étudier au-delà de 14 jours », déclare Insoo Hyun, bioéthicien à la Case Western Reserve University, qui a plaidé en faveur d’un assouplissement de la règle. « Vous devez étudier cet embryon aussi longtemps que possible ».

Vous devez savoir qu’il ne s’agit que d’un petit segment de cette industrie. Elle est si vaste, si globale, qu’une chaîne d’approvisionnement caché et à son seul effet existe juste pour la maintenir en mouvement

C’est la réalité industrielle que même les pro-vie ignorent, et que les apologistes du système étayent (comme, notamment, le Père Matthew Schneider, LC, dont les articles ont servi de couverture aux dirigeants de l’Église catholique pour soutenir la participation aux mandats de vaccination, et à qui j’ai transmis toutes ces informations à de nombreuses reprises).

Comme l’indique clairement l’article de Seeley, l’utilisation d’organes prélevés ne fera que croître.

La technologie nécessaire à cette fin est déjà en place depuis un certain temps ; comme le montre l’article du MIT, elle a été quelque peu freinée par une combinaison d’autolimitation et de pression politique perçue. Avec la mise en place des mandats COVID, imposant une demande de thérapies géniques dérivées de cellules fœtales, les incitations financières font éclater les coutures des sociétés et institutions qui en bénéficient.

Il n’y a qu’un seul moyen de freiner cette industrie en pleine croissance qui dépend de la mort, c’est de supprimer la demande. Les horreurs ne cesseront que lorsque l’information sur ce qui se passe ne sera plus cachée aux personnes de bonne volonté, et lorsque celles-ci — nous — seront incitées à refuser de participer — à refuser de profiter du mal.



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