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L’horrible couverture médiatique des grands médias sur la Floride montre qu’ils sont prêts à tout pour défendre l’avortement

Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Prostock-studio/Adobe Stock

22 février 2023 (LifeSiteNews) — Au cours des deux dernières années, à l’approche de la chute de l’arrêt Roe, les médias grand public ont mis les bouchées doubles pour terrifier le public avec les horreurs qui pourraient se produire si l’avortement était interdit partout aux États-Unis. Les mensonges sur l’Amérique avant Roe ont été à nouveau ressassés pour assurer à tous que l’Amérique après Roe serait sensiblement la même. Comme nous l’avons vu lors des référendums sur l’avortement dans le Michigan et ailleurs pendant les élections de mi-mandat de 2022, le public a été assailli d’histoires terribles de femmes mourant dans des ruelles et se voyant refuser des traitements nécessaires pour leur sauver la vie. La presse utilise le même livre de jeu qu’en Irlande, où la mort de Savita Halappanavar a été utilisée pour légaliser l’avortement en Irlande, alors qu’elle n’avait rien à voir avec l’avortement.

Mais ce qui est encore plus grotesque, c’est le flot d’histoires mettant en scène ce que j’appelle « l’eugénisme compassionnel » : des histoires déchirantes de parents qui, après que l’on ait diagnostiqué un handicap ou une maladie limitant la durée de vie de leur enfant, décident d’avorter. Dans presque toutes les histoires, l’auteur précise que l’enfant était désiré ; dans toutes les histoires, l’avortement est présenté comme un acte d’amour — une décision déchirante prise non pas pour éviter d’avoir à faire face à un enfant handicapé ou à une vie courte, mais pour le bien de l’enfant. Le principe eugénique sous-jacent — à savoir que le bébé est mieux mort que handicapé — n’est jamais abordé.

Ces histoires sont déchirantes mais aussi sinistres. Leur but est de persuader les lecteurs que l’avortement à un stade ultérieur devrait être possible au cas où l’on diagnostiquerait une anomalie, un handicap ou une difformité chez un enfant. La logique est simple et brutale : si nous interdisons l’avortement à n’importe quel stade, les mères ne pourront pas faire tuer ces enfants. La grossesse peut être désirée, mais ces enfants particuliers ne le sont pas, et c’est pourquoi leurs parents choisissent l’avortement plutôt que de laisser leurs enfants vivre leur courte vie entourés de l’amour de leur famille. Mais l’avortement n’est pas le seul choix possible, et il est grotesque de le présenter comme tel.

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Les enfants dont la vie est limitée par des conditions particulières sont particulièrement visés — la logique perverse des partisans de l’avortement est que si ces bébés ne doivent pas vivre longtemps, leur vie devrait être raccourcie davantage. Il s’agit d’une étrange inversion de la façon dont nous abordons habituellement le temps limité que nous passons avec nos proches — en chérissant chaque moment précieux, précisément parce qu’il y en a moins. La logique pro-avortement, cependant, veut que si l’enfant ne peut pas être aimé longtemps, il ne doit pas être aimé du tout — et même qu’il doit être tué brutalement avant la naissance pour épargner la douleur de ses parents (une proposition douteuse, de toute façon). C’est cette logique que la militante irlandaise pro-vie Vicky Wall, qui a perdu sa fille atteinte de trisomie 18, cherche à combattre chaque jour avec son magnifique ministère Every Life Counts.

Cela m’amène à cette horrible histoire, publiée dans The Guardian, qui est si dégoûtante qu’elle mérite d’être disséquée. Intitulé « Un couple de Floride incapable de se faire avorter verra son bébé mourir après l’accouchement », l’article déplore le fait qu’un bébé à naître ne soit pas démembré dans l’utérus avant la naissance :

Dans quelques semaines, un couple de Floride devra dire adieu à son enfant peu de temps après l’accouchement, une réalité déchirante créée par l’élimination du droit à l’avortement dans tout le pays par la Cour suprême des États-Unis l’année dernière. En raison d’une nouvelle loi de Floride qui interdit l’avortement après 15 semaines, sauf dans certaines circonstances, Deborah Dorbert est devenue l’une des nombreuses femmes ayant des difficultés à accéder aux procédures d’avortement nécessaires après que la Cour suprême ait annulé les droits accordés par la décision historique Roe v Wade de 1973.

Un rapport du Washington Post raconte comment Deborah Dorbert et son mari, Lee Dorbert, attendent leur deuxième enfant et ont été informés par les médecins que le bébé souffrait d’une anomalie fœtale fatale connue sous le nom de syndrome de Potter. Mais, selon eux, les médecins ne pouvaient pas pratiquer d’avortement en raison de leur interprétation d’une loi de Floride entrée en vigueur après que la Cour suprême ait annulé le jugement Roe v Wade.

L’article poursuit en disant que le couple est très « en colère » parce qu’il « ferait n’importe quoi pour “avoir ce bébé” » — sauf, apparemment, permettre à l’enfant de vivre sa courte vie en sécurité. Le titre de l’article insinue que c’est en quelque sorte la faute de la loi pro-vie si l’enfant va mourir, et que les parents sont persécutés en raison de leur incapacité à persécuter leur enfant. La chronique se termine en rejetant toute la faute sur Ron DeSantis, en citant sa déclaration en faveur de l’interdiction de l’avortement à six semaines : « Nous sommes pour [la position] pro-vie. Je demande instamment à la législature de travailler, de produire de bonnes choses, et nous signerons. C’est ce que j’ai toujours voulu faire ».

The Guardian — et tous les autres organes de presse qui font actuellement du proxénétisme pour l’eugénisme — doit relire ses propres histoires et se regarder bien sérieusement dans le miroir. Ils sont du mauvais côté de l’histoire, celui où s’entassent les cadavres des personnes jugées imparfaites.



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