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L'homoparentalité contre l'intérêt supérieur de l'enfant selon un article du magazine Le Point

Sur le site du magazine Le Point du 23 octobre 2012 (via le Salon Beige):

 

(Le livre de Christian Flavigny au titre révélateur: Parents d'aujourd'hui, enfant de toujours)

 

 

Le désir de famille exprimé au travers de l'adoption par des couples d'homosexuels mariés est-il compatible avec "l'intérêt supérieur de l'enfant" protégé par la Convention internationale des droits de l'enfant ? "La responsabilité d'élever l'enfant et d'assurer son développement incombe au premier chef aux parents (...). Ceux-ci doivent être guidés avant tout par l'intérêt supérieur de l'enfant", précise son article 18.

Cette question interpelle les associations de protection de l'enfance. "Les promoteurs du projet se soucient avant tout de la revendication des personnes de même sexe à avoir droit à des enfants et non pas de l'intérêt des enfants eux-mêmes", déplore la présidente du Collectif pour l'enfance Béatrice Bourges. Mais en quoi la capacité d'éduquer l'enfant et de lui donner de l'amour dépendrait-elle de l'orientation sexuelle ? "Au-delà de l'amour et de l'éducation, l'autre besoin relationnel de l'enfant est de pouvoir s'ancrer dans une généalogie et dans une vérité de filiation", assure Béatrice Bourges.

"L'enfant est spontanément en mésestime de lui-même"

Un point de vue que partage le pédopsychiatre Christian Flavigny, responsable du département de psychanalyse de l'enfant et de l'adolescent à l'hôpital de la Salpêtrière à Paris. "Le fait d'envisager cette question sous le prisme de l'éducation ne peut occulter les sentiments profonds de l'enfant et cette blessure narcissique originaire : pourquoi n'ai-je pas mérité d'avoir mon père et ma mère ? Le mécanisme de pensée d'un enfant abandonné est de croire qu'il l'a été parce qu'il était un mauvais enfant. Il est spontanément en mésestime de lui-même. L'adoption par des couples d'hétérosexuels absorbe cette problématique au travers du message : nous t'attendions comme notre enfant."

Christian Flavigny va encore plus loin dans son argumentaire. "Dans la mesure où l'enfant sait qu'il est né d'un père et d'une mère, cette complétude entre les sexes va le restaurer dans sa blessure narcissique et donner un socle à sa construction psychologique. Or, s'il est adopté par exemple par deux femmes, il se demandera inévitablement : pourquoi n'ai-je pas mérité d'avoir mon père ?, et le fait qu'il n'ait pas mérité la voie royale va remonter à la surface. Or le projet de loi actuel masque, voire banalise cet enjeu de fond pour l'enfant. Il fait oublier cette privation essentielle de l'enfant qu'il est issu d'un père et d'une mère et que l'adoption par des célibataires parvient à éviter à l'aide de la figure relais des grands-parents de l'enfant."

Et de pointer l'autre "effet pernicieux" véhiculé par le projet. "En créant une indifférenciation généralisée des "parents" au nom de l'égalité, on risque de brouiller non seulement les repères de l'enfant sur ses origines, mais aussi les mécanismes régulateurs de la famille, la différence des sexes jouant un rôle fondamental dans les interdits familiaux (l'inceste notamment). (...)

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