M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

L’ex-cardinal Theodore McCarrick était membre du très mondialiste “Center for Strategic and International Studies” (CSIS)


Mgr McCarrick.

Par Jeanne Smits (Réinformation.TV)

Il faut désormais chercher un peu avant de retrouver le nom de l’ex-cardinal Theodore McCarrick sur le site d’un des plus importants mais aussi d’un des plus discrets des think tanks américains : le « Center for Strategic and International Studies ». Le prédateur homosexuel convaincu d’avoir molesté des séminaristes et des prêtres est aujourd’hui en disgrâce ; il était normal que le site fût « nettoyé ». Mais il n’y a pas de doute possible : en tant que cardinal, et ce depuis 2007, « Uncle Ted » McCarrick a participé aux réflexions du CSIS en qualité de membre à part entière, aux côtés d’un aréopage de grands de ce monde, en vue de fabriquer un monde meilleur. Le CSIS fait partie du club très fermé des organisations de réflexion mondialiste qui ont pour but de façonner la politique américaine et au-delà, mondiale, dans le sens du globalisme bien évidemment.

Le groupe de réflexion stratégique – bi-partisan, il réunit depuis l’origine des Républicains et des Démocrates américains – qui se targue d’aider aussi bien les administrations que le secteur privé à s’engager pour le développement global tout en s’assurant des retours tangibles, a été fondé en 1962 et il a toujours eu l’oreille du gouvernement américain sans être pour autant connu du grand public. Le CSIS compte parmi ses grandes figures Henry Kissinger et Zbigniew Brzezinski – celui-là même qui, tout en dénonçant le totalitarisme soviétique, a tant œuvré pour que l’Occident maintienne des relations pacifiques avec l’URSS et l’aide à se développer.

L'article continue ci-dessous...

Cliquez « J'aime » si vous êtes pro-vie !

Abonnez-vous à notre chaîne Youtube !

Le Center for Strategic and International Studies, un “think tank” mondialiste

Voisiner avec eux, voisiner des représentants des plus grosses sociétés et fondations américaines, de la chaîne Hyatt Hotels, Coca-Cola ou Abbott Fund à la fondation Bill & Melinda Gates ou USAID ne semble pas avoir posé de problème à McCarrick, pas plus que les innombrables prises de position du CSIS en faveur des « droits reproductifs ». De nombreux documents officiels de l’organisation mettent en évidence les engagements du Center for Strategic and International Studies en faveur du planning familial à travers le monde, l’accent étant particulièrement mis sur l’accès des femmes dans les régions en développement aux contraceptifs modernes.

Il prône cela alors même que le CSIS constate l’inquiétant effondrement de la fertilité mondiale dans de nombreuses régions du monde, y compris dans les pays en développement, aux conséquences qu’il annonce notamment désastreuses pour l’Europe et le Japon où il s’attendait, dans ce document datant de 2007, à une baisse à terme de la croissance et du niveau de vie.

Si cette politique est certainement contraire à l’enseignement catholique, les prises de position mondialistes, ouvertes de fait au communisme et complices de son maintien, n’auraient pas dû être plus acceptables pour un cardinal de l’Eglise catholique. Kissinger lui-même a beaucoup parlé du glissement du centre de gravité mondial vers l’Eurasie, qu’il appelait de ses vœux dans un discours que nous avons évoqué ici. Ce Nouvel Ordre mondial n’a rien de très chrétien…

Le cardinal McCarrick, membre du CSIS… Pourquoi ?

Mais on se demande encore davantage comment et pourquoi le Nouvel Ordre mondial que le CSIS incarne bien à sa façon a eu besoin d’avoir un cardinal catholique parmi ses membres. Caution morale ? En principe, les princes de l’Eglise sont censés s’occuper des vérités spirituelles, voire de mourir pour elles… Et non de s’immiscer dans l’ordre temporel. Notez qu’en effaçant la frontière entre le spirituel et le temporel, ce dernier s’immisce sans doute plus facilement dans l’ordre spirituel pour le coloniser et le modifier à coups de projets philanthropiques.

Pour ce qui est de Zbigniew Brzezinski, théoricien d’un gouvernement mondial, il fut le premier directeur de la Commission Trilatérale fondée par David Rockefeller en 1973, constituée à l’initiative du Groupe Bilderberg et du Council on Foreign Relations. Libre-échangisme à tout crin (le CSIS hait la politique protectionniste de Trump), division internationale du travail, tout y est. Certains accusent Mgr Viganò, qui a dénoncé les protections dont a longtemps profité Mgr McCarrick, de rouler pour le lobby politique de la droite pétrolière, mais le lobbying politique semble plutôt avoir été de son côté…



Laissez un commentaire