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L’équipe de basket-ball féminine d’une école chrétienne refuse de concourir contre des « transgenres » et se fait exclure des matchs du Vermont

Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Shock/Adobe Stock

17 mars 2023, Vermont (LifeSiteNews) — Un collège chrétien qui a refusé que son équipe de basket-ball féminine affronte une équipe dont un membre est biologiquement masculin* se voit désormais interdire de participer aux compétitions sportives parrainées par l’État.

Comme LifeSiteNews l’a déjà rapporté, l’équipe féminine de basket-ball « The Eagles » de la Mid Vermont Christian School (MVCS) s’est retirée du tournoi d’État de la Division IV du Vermont le 21 février après avoir appris que l’équipe adverse inclurait un homme biologique. La directrice de l’école, Vicky Fogg, a déclaré dans un communiqué concernant la décision de déclarer forfait que l’inclusion d’hommes dans les sports féminins était un mauvais signe pour l’avenir des sports féminins.

L’école MVCS dispense un enseignement fondé sur la Bible de la maternelle à la 12e année. Selon la loi du Vermont, les hommes biologiques sont autorisés à participer et à jouer dans les équipes sportives féminines. Un document d’orientation publié par l’Agence de l’éducation du Vermont stipule que « les étudiants transgenres et non conformes au genre doivent avoir les mêmes possibilités de participer à l’éducation physique que tous les autres étudiants ».

Le Daily Caller rapporte maintenant que le 13 mars, l’Association des directeurs d’école du Vermont (VPA), l’organe directeur de l’État pour les sports dans les écoles secondaires, a notifié par écrit à la MVCS que ses « actions ne répondent pas aux attentes de la première et de la deuxième politique de la VPA, à savoir l’engagement en faveur du respect de la race, de l’égalité des sexes et du handicap, et la politique relative à l’identité de genre, respectivement. Par conséquent, la Mid-Vermont Christian School ne peut plus participer aux activités de la VPA ».

« Si vous ne voulez pas suivre les règles de la VPA, c’est très bien », a déclaré Jay Nichols, directeur général de la VPA. « Mais dans ce cas, vous n’êtes tout simplement pas membre de l’association. C’est assez simple. C’est tout ce que nous avons à dire à ce sujet ».

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« L’annulation de notre adhésion n’est pas une solution et ne fait rien pour résoudre le problème très réel de la sécurité et de l’équité auquel est confronté le sport féminin dans notre État bien-aimé », a répondu Mme Fogg. « Nous demandons instamment à la VPA de reconsidérer ses politiques et d’équilibrer les droits de tous les athlètes de l’État ».

L’inclusion obligatoire des personnes souffrant de confusion sexuelle dans les sports de sexe opposé est présentée comme une question de « sensibilité » et de respect de l’« identité de genre » perçue. Mais les critiques notent que le fait de satisfaire les athlètes transgenres de cette manière sape le fondement rationnel initial de l’existence de sports spécifiques au sexe, privant ainsi les athlètes féminines de reconnaissance et d’opportunités professionnelles ou académiques.

La recherche scientifique affirme que la physiologie confère aux hommes des avantages athlétiques distincts qui ne peuvent être totalement annulés par la suppression d’hormones.

Dans un article publié en 2019 par le Journal of Medical Ethics, des chercheurs néo-zélandais ont constaté que « les jeunes hommes en bonne santé ne perdent pas de masse musculaire significative (ou de puissance) lorsque leur taux de testostérone circulante est réduit (en dessous des directives du Comité international olympique) pendant 20 semaines » et que « les effets indirects de la testostérone » sur des facteurs tels que la structure osseuse, le volume pulmonaire et la taille du cœur « ne seront pas modifiés par l’hormonothérapie » ; par conséquent, « l’avantage accordé aux femmes transgenres [hommes biologiques] par les directives [du Comité international olympique] est une injustice intolérable ».

Le Vermont est l’un des États les plus à gauche du pays. Au cours de l’année écoulée, il a établi un droit constitutionnel à l’avortement au niveau de l’État et a adopté une loi sur le suicide assisté qui autorise les médecins à procéder à des assassinats par télémédecine.

*Remarquez que puisqu’un homme l’est du fait de sa biologie, de sa génétique même, il ne peut donc pas devenir femme, d’où il est absurde de parler d’« homme biologique » quand on veut mentionner un vrai homme, car en fait d’homme, il n’y a que des hommes biologiques. La même chose est vraie pour les « femmes biologiques ». Il est par conséquent absurdement atroce de déformer ou de mutiler un corps sain pour le faire paraître autre qu'il n'est. ― A. H.



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