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L’«Equality Act», un projet de loi pour faire de l’avortement un «droit» et imposer l’idéologie LGBT aux États-Unis

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : SSG Christofer Klutts/Public domain photograph from defenseimagery.mil/Wikimedia Commons

La Chambre des représentants des États-Unis a adopté récemment, le 25 février 2021, l’Equality Act, ou loi sur l’égalité, par 224 voix contre 206. Le projet de loi en question ferait de l’avortement un « soin de santé » et donc un « droit », ferait du refus d’embaucher un homosexuel impénitent comme professeur ou même de l’ordonner prêtre un crime de « discrimination », érigerait en « droit » ― autrement plus durable que ceux garantis par les décrets de Joe Biden ― la participation d’hommes se prétendant femmes (« transgenre ») aux compétitions féminines, et interdirait les thérapies réparatives. L’Equality Act doit être approuvé ou rejeté par le Sénat des États-Unis, les républicains, susceptibles de s’y opposer, ayant assez de sénateurs pour empêcher son approbation par les deux tiers de l’assemblée, mais les démocrates, majoritaires aussi bien qu’à la Chambre des représentants, ayant apparemment la possibilité de faire adopter le projet de loi à la simple majorité (les démocrates n’hésitent aucunement à employer des moyens inusités quand il s’agit de leurs intérêts, mais ne se gênent absolument pas d’accuser de danger pour la démocratie quiconque aurait voulu se servir des prérogatives de sa charge pour mener à bien ses projets ― comme lorsque Donald Trump a nommé Amy Coney Barrett à la Cour suprême des États-Unis juste avant les élections présidentielles). Le président Bidon apposera volontiers sa signature à l’Equality Act, celui-ci devait-il se rendre que jusqu’à son bureau.

Il s’agirait rien moins que l’inscription dans le marbre de la loi du funeste jugement Roe c. Wade selon nombre d’organismes pro-vie aux États-Unis, rapporte LifeSiteNews :

Selon de nombreux groupes pro-vie, l’Equality Act, en codifiant effectivement l’arrêt Roe c. Wade, constituerait également une victoire majeure pour les fournisseurs d’avortements.

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Un évêché pourrait perdre l’exonération fiscale s’il refusait de prendre un pro-avortement, un transgenre ou un homosexuel comme séminariste, pour ordination sacerdotale subséquente, cela représentant un type de discrimination sous les auspices de l’Equality Act, rapporte LifeSiteNews :

L’Equality Act stipulerait que « les lois fédérales existantes interdisant la discrimination sexuelle dans l’emploi » couvrent l’identité de genre et l’orientation sexuelle, interdisant la façon catholique de procéder à l’embauche.

« Toute église ou école privée qui refuserait d’embaucher des personnes qui pratiquent la sodomie et autres pratiques homosexuelles, ou qui soutiennent l’avortement, même si cela viole l’enseignement de l’église, sera considérée comme étant en violation de la loi », écrivait Robert Marshall sur LifeSiteNews.

« Les entreprises dirigées par des chrétiens ou des personnes croyant en la loi naturelle, qui ne mettraient pas en œuvre le programme LGBTQ+/avortement, seront condamnées à une amende, tout comme elles le seraient si elles s’étaient livrées à de la discrimination raciale », poursuivit-il, ajoutant que les églises pourraient perdre leur exonération fiscale si elles rejetaient les diktats des démocrates.

« Les églises qui ordonnent un clergé exclusivement masculin seraient obligées de changer leurs politiques en vertu de l’Equality Act ou perdraient leur exemption fiscale », déclara-t-il.

Une lettre de 2019 signée par trois évêques catholiques de haut rang, ainsi que les dirigeants de dizaines d’institutions catholiques et chrétiennes, a soulevé des questions similaires, déclarant que la loi « soumettrait les employeurs privés et autres à des poursuites judiciaires coûteuses s’ils n’adhèrent pas aux politiques strictes des pronoms préférés ».

« Cela affecterait non seulement les petites entreprises familiales, mais aussi les organismes caritatifs et autres organisations à but non lucratif qui ont une mission spécifique », poursuit-elle.

L’Equality Act neutraliserait spécifiquement les protections sur les croyances religieuses prévues par la Religious Freedom Restoration Act (RFRA) signée par le président démocrate Bill Clinton en 1993 et parrainée par l’actuel chef de la majorité au Sénat, Chuck Schumer, et l’actuelle présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi. Ces limitations à la RFRA seraient les premières depuis que la [...] loi a été mise en vigueur.

L’avortement, un « soin de santé » et un « droit » ; l’objection de conscience des médecins et hôpitaux aux orties face à l’avortement et aux « transitions » ; les thérapies réparatrices interdites, selon LifeSiteNews :

La loi redéfinirait la discrimination sexuelle dans la loi fédérale sur les droits civils pour y inclure « la grossesse, l’accouchement ou une condition médicale connexe », codifiant et étendant les protections de l’avortement, comme l’a noté le comité pour les questions pro-vie de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis.

« L’Equality Act modifierait la loi sur les droits civils pour interdire la discrimination fondée sur l’orientation et l’identité sexuelles, mais elle répondrait également au désir longtemps combattu de l’industrie de l’avortement de faire de l’avortement un “soin de santé” officiel et légal », écrivit récemment Kenneth Craycraft, du séminaire et de l’école de théologie de Mount St. Mary’s dans First Things.

« Elle requerrait que l’accès au “traitement” de la grossesse ne soit pas différent de l’accès à tout autre type de traitement de santé pour toute autre “condition physique”. Mais il s’agit là d’un langage codé pour la mise en œuvre d’une politique nationale musclée en faveur de l’avortement sur demande, pour quelque raison ou aucune que ce fût », ajouta-t-il.

La loi sur l’égalité criminaliserait également tout conseil en contradiction avec l’idéologie LGBT, sous couvert de « non-discrimination » dans les soins de santé. Des études montrent que les thérapies réparatives ont fonctionné pour d’innombrables anciens patients LGBT, tandis que la grande majorité des enfants atteints de dysphorie de genre en viennent à accepter leur sexe s’ils sont protégés d’un protocole dévastateur de « confirmation de genre ».

Comme l’avortement, les opérations et les « thérapies » de « transition de genre » seraient néanmoins encouragées, à l’encontre des droits de conscience des chrétiens, par le remaniement opéré par l’Equality Act sur la loi fédérale sur les soins de santé.

« Des hôpitaux catholiques de Californie et du New Jersey ont été poursuivis en justice pour avoir refusé de pratiquer des hystérectomies sur des femmes par ailleurs en bonne santé qui voulaient devenir des hommes. Un troisième hôpital catholique de Washington a réglé à l’amiable une poursuite intentée par l’ACLU pour avoir refusé de pratiquer une double mastectomie sur une jeune fille dysphorique de seize ans », affirme l’Heritage Foundation.

« Ces cas se multiplieront sous l’Equality Act », continue l’Heritage Foundation.

Remarquez que si l’aide aux personnes, désirant se défaire d’attirances envers les personnes de même sexe, serait interdite avec l’Equality Act (mal nommée, mais ce n’est pas la chose la plus grave…), la propagande promouvant l’homosexualité, le transgenrisme et autres aberrations comportementales sera toujours autorisée, si ce n’est encouragée.

Les hommes se prétendant femmes, dits transgenres, dans les compétitions féminines et les lieux réservés aux femmes, rapporte LifeSiteNews:

« Un individu ne peut se voir refuser l’accès à une installation commune, y compris toilettes et vestiaire, qui soit conforme à son identité de genre », peut-on lire dans l’Equality Act.

L’accès d’hommes confus sur leur sexe à des installations féminines présente un risque grave d’agression sexuelle, comme on l’a vu à Decatur, en Géorgie, lorsqu’un élève de sexe masculin a agressé une fillette de cinq ans, grâce aux politiques « inclusives » des toilettes scolaires.

« Les femmes et les filles méritent d’avoir accès à des espaces privés lorsqu’elles se rendent dans leur salle de sport locale ou vont aux toilettes lorsqu’elles dînent au restaurant, mais [l’Equality Act] irait à l’encontre des préoccupations légitimes des femmes en matière de vie privée et de sécurité lorsqu’elles en les faisant partager des installations non mixtes avec un homme biologique* », met en garde la lettre de 2019 des dirigeants chrétiens contre ce projet de loi.

L’Equality Act consoliderait également l’inclusion dangereuse et injuste des hommes, confus au sujet de leur sexe, dans les équipes sportives de femmes, que la nouvelle administration Biden a déjà rendue obligatoire le mois dernier.

Le problème, mais non pas le seul, au sujet des transgenres, c’est qu’il ne s’agit pas seulement d’hommes confus sur leur identité sexuelle, mais aussi d’hommes voulant tirer parti de leur avantage physique dans les compétitions féminines, ou tout simplement d’hommes malveillants.

Ce projet de loi monstrueux représente une grave menace pour les chrétiens, ce qui comprend grandement les pro-vie, pour l’intimité des femmes, pour l’enfant à naître, pour l’objection de conscience des médecins pro-vie, pour les personnes ayant des attirances indésirées, et pour tout citoyen honnête aux États-Unis d’Amérique.


*Remarquez que puisqu’un homme l’est du fait de sa biologie, de sa génétique même, il ne peut donc pas devenir femme, d’où il est absurde de parler d’« homme biologique » quand on veut mentionner un vrai homme, car en fait d’homme, il n’y a que des hommes biologiques. La même chose est vraie pour les « femmes biologiques ». — A. H.



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