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L’emprisonnement des pro-vie en vertu de la loi FACE pourrait en fait contribuer à mettre fin à l’avortement aux États-Unis : voici pourquoi


Joan Andrews Bell, Jonathan Darnel et Jean Marshall.

Par Louis Knuffke — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Jim Hale/LifeSiteNews

22 septembre 2023, Washington, D.C. (LifeSiteNews) — Dans cette série en trois parties, le journaliste de LifeSiteNews Louis Knuffke explique pourquoi les procès scandaleusement biaisés de D.C., auxquels il a assisté, pourraient finalement conduire à la victoire pour les enfants à naître. La première partie est accessible ici.

DEUXIÈME PARTIE

Application erronée de la loi et poursuites discriminatoires

Dans le cadre d’une application erronée de la loi et de poursuites manifestement discriminatoires, des pro-vie pacifiques essayant de sauver des vies innocentes par une désobéissance civile non violente ont été jugés coupables d’un « crime de violence », tandis que le personnel de la clinique qui a agressé les accusés et les a frappés avec un manche à balai s’en est sorti indemne. Pendant ce temps, le meurtre et le démembrement violents, douloureux et horribles de bébés au sein de la clinique ont été qualifiés de « soins de santé génésique » auxquels les femmes ont « droit ».

Si la loi FACE protège de manière égale toutes les cliniques, dont les centres pro-vie pour femmes enceintes en difficulté, son application a été tout sauf égale sous l’administration Biden. Les membres de Jane’s Revenge ont rarement été poursuivis, malgré les centaines de cas où ils ont incendié, menacé, brûlé et dégradé des centres d’aide aux femmes enceintes en difficulté, et où ils ont directement agressé ou blessé des personnes pro-vie, même en plein jour.

Dans un autre cas d’inégalité de traitement devant la loi, le FBI a établi une relation de travail avec Washington Surgi-Clinic, mais au lieu d’enquêter sur la clinique et l’avorteur Santangelo pour des violations criminelles de la loi fédérale par des avortements de naissance partielle et des infanticides (il existe des preuves substantielles que Santangelo commet ces deux crimes), le FBI a passé des mois à passer au peigne fin des documents pour trouver des preuves contre des manifestants pacifiques pro-vie.

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Comme cela est devenu de plus en plus clair depuis l’affaire Mark Houck et le mémorandum de Richmond ciblant les catholiques, le FBI est profondément engagé dans la chasse aux pro-vie au service de la guerre de Biden contre les Américains qui croient au caractère sacré de la vie dans l’utérus.

En août, la Cour d’appel fédérale de Washington a statué en faveur de militants pro-vie que le district avait accusés de dégradation de biens pour avoir écrit à la craie « Black Pre-Born Lives Matter » [Les vies des enfants à naître noirs ont de l’importance] sur un trottoir public. Le tribunal a pris cette décision à la fois parce que le district n’avait pas porté d’accusations similaires contre les défenseurs de BLM qui avaient dégradé des biens publics de manière beaucoup plus permanente et parce que la ville avait effectivement suspendu la loi en ce qui concerne les messages de BLM. Elle ne pouvait pas cibler les messages pro-vie BLM de manière discriminatoire.

La décision de la juridiction inférieure a donc été annulée pour application inégale et discriminatoire de la loi à l’encontre des pro-vie. En raison du statut unique du District de Columbia, c’est la même cour qui entend les appels pour les affaires locales et fédérales à D.C. Par conséquent, l’appel pour les procès fédéraux du FACE Act à D.C. sera jugé par la même cour qui vient de statuer en faveur des pro-vie pour cause de poursuites et d’application discriminatoires de la loi.

Si la décision de la juridiction inférieure est annulée, il est presque certain que l’accusation fera appel. En revanche, si la décision de la juridiction inférieure est maintenue, la défense fera certainement appel. Cet appel serait directement transmis à la Cour suprême, qui l’examinerait à sa discrétion.

L’annulation de FACE à la Cour suprême des États-Unis

Une leçon pourrait peut-être être tirée de ce qui s’est passé lorsque la Cour suprême a examiné l’affaire Dobbs. Bien que l’affaire ait commencé comme un cas particulier d’avortement portant sur la viabilité, au moment où elle est passée par les tribunaux jusqu’à la Cour suprême, les deux parties ont élargi leurs arguments, de sorte que lorsque l’affaire a été débattue devant la Cour suprême, elle a principalement tourné autour de la question plus fondamentale de la confirmation ou de l’annulation de l’arrêt Roe v. Wade.

Non seulement l’accusation et la défense ont élargi leur argumentation, mais les juges l’ont expressément reconnu et accepté comme étant la véritable question en jeu qui devait être réexaminée. La Cour suprême a reconnu que les deux parties discutaient de la viabilité parce qu’elles pensaient que Roe dépendait de cette question. C’était Roe qui intéressait chaque partie, et c’est donc sur Roe que la Cour s’est prononcée et qu’elle a infirmé la décision.

De même, cette affaire particulière a commencé par un examen étroit de la question de savoir si 8 défenseurs de la vie avaient violé la loi FACE en procédant à un « sauvetage traditionnel » à la clinique Washington Surgi. Bien que le juge Kotelly ait insisté sur le fait que l’affaire ne portait pas sur l’avortement, la raison pour laquelle la défense et l’accusation s’intéressent à la loi FACE — qu’il s’agisse de la contester ou de l’appliquer — est l’avortement.



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