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« L’Église dispose-t-elle du pouvoir de bénir des unions de personnes du même sexe ? » Le Vatican dit : « Non »


Cardinal Luis Ladaria Ferrer, préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi.

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Diócesis de Córdoba/YouTube — Mise à jour : 18 mars 2021

En réponse à un dubium (question brève à laquelle on répond par « oui » ou « non ») qui lui était posé, demandant si l’Église pouvait bénir les « unions » homosexuelles, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi (CDF) a donné un Responsum (réponse) négatif, approuvé par le pape François, selon vatican.va :

Question :

L’Église dispose-t-elle du pouvoir de bénir des unions de personnes du même sexe ?

Réponse :

Non.

Cette réponse, accompagnée d’une note explicative, est un geste pour la défense du mariage et pourrait donc mériter nos suffrages, quoique ceci ne représente pas un geste étonnant de la part d’un organe supposé défendre l’enseignement de l’Église ― à moins de trouver rares les déclarations orthodoxes émanant du Vatican… Cependant, je n'applaudirai pas, parce qu'il se trouve une étrange phrase dans cette réponse, comme un peu tout le reste.

Toujours est-il que le Responsum de la CDF contredit frontalement certaines élucubrations, émises dans les documents préparatoires du « Chemin synodal allemand » de la Conférence des évêques catholiques d’Allemagne, et dont la pratique est approuvée déjà par Mgr Peter Kohlgraf dans son diocèse de Mayence.

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Dans sa note explicative, la CDF explique que l’Église ne peut bénir les « relations humaines » qui ne sont pas ordonnées aux desseins de Dieu, à savoir les « unions » de personnes de même sexe, et autres raisons, selon le document de la CDF intitulé Responsum de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi à un dubium au sujet de la bénédiction des unions de personnes du même sexe :

Par conséquent, pour être cohérent avec la nature des sacramentaux, lorsqu’une bénédiction est invoquée sur certaines relations humaines, il est nécessaire — outre l’intention droite de ceux qui y participent — que ce qui est béni soit objectivement et positivement ordonné à recevoir et à exprimer la grâce, en fonction des desseins de Dieu inscrits dans la Création et pleinement révélés par le Christ Seigneur. Seules les réalités qui sont en elles-mêmes ordonnées à servir ces plans sont donc compatibles avec l’essence de la bénédiction donnée par l’Église.

Pour cette raison, il n’est pas licite de donner une bénédiction aux relations ou partenariats, même stables, qui impliquent une pratique sexuelle hors mariage (c’est-à-dire hors de l’union indissoluble d’un homme et d’une femme ouverte en soi à la transmission de la vie), comme c’est le cas des unions entre personnes du même sexe. La présence dans ces relations d’éléments positifs, qui en eux-mêmes doivent être appréciés et valorisés, n’est cependant pas de nature à les justifier et à les rendre ainsi légitimement susceptibles d’une bénédiction ecclésiale, puisque ces éléments se trouvent au service d’une union non ordonnée au dessein du Créateur.

En outre, les bénédictions sur les personnes étant liées aux sacrements, la bénédiction des unions homosexuelles ne peut être considérée comme licite, car elle constituerait en quelque sorte une imitation ou un renvoi analogique à la bénédiction nuptiale invoquée sur l’homme et la femme qui s’unissent dans le sacrement de mariage, étant donné qu’« il n’y a aucun fondement pour assimiler ou établir des analogies, même lointaines, entre les unions homosexuelles et le dessein de Dieu sur le mariage et la famille ».

Je trouve dommageable que la CDF ne condamne pas plus vigoureusement les « bénédictions » de telles « unions » ― « bénédictions » par ailleurs impossibles puisqu’on ne peut bénir le péché. Car il s’agit rien moins que l’idée incongrue et sacrilège de vouloir bénir des actes intrinsèquement désordonnés et mauvais. (Et comment la CDF peut-elle seulement parler « d’éléments positifs, qui en eux-mêmes doivent être appréciés et valorisés » dans les relations homosexuelles ?)



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