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L'avortement légal déforme la culture et la nation d'une manière horrifiante

Par Jonathon Van Maren ― Traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : SturmjaegerTobi/Pixabay/Needpix

27 novembre 2019 (LifeSiteNews) — Lors du référendum sur l'avortement l'an dernier en Irlande, des débats, des discussions et des entrevues sur l'avortement ont été diffusés presque sans interruption à la radio et à la télévision pendant les dernières semaines de la campagne. Je faisais du bénévolat dans le cadre de la campagne Save the 8th avec quelques-uns de mes collègues et, après une longue journée de sollicitation, je regardais les altercations nocturnes sur l'avortement, une des activités préférées quoique stressantes des militants pro-vie, après une journée de sollicitations diverses. Mais de toutes les apparitions à la télévision que je vis, celle qui m'a le plus frappé avait été celle de John McGuirk, l'un des porte-parole de Save the 8th, qui a fait quelques commentaires au Tonight Show.

La raison pour laquelle je voterai non [à l'avortement] change tous les jours, disait-il aux autres participants du débat « mais aujourd'hui, c'est parce que je parcourais les statistiques britanniques sur l'avortement en 2016, et j'ai découvert que onze bébés avaient reçu des injections mortelles dans le cœur alors qu'ils étaient dans l'utérus, et avaient été mis au monde morts, et la raison invoquée pour ces actes était qu'ils avaient une fente palatine. 141 bébés ont reçu une injection létale dans le cœur et ont été mis au monde parce qu'ils étaient jumeaux et que leurs parents ne voulaient qu'un enfant, et non deux. On a raconté une histoire, en Australie, de parents dont l'un des jumeaux a été avorté parce qu'il avait une malformation cardiaque, et les médecins ont avorté le mauvais. »

McGuirk leva les yeux et continua : « Ce qui est terrifiant, Matt, ce n'est pas que ces choses horribles, effroyables, brutales, se soient produites, mais c'est qu'au Royaume-Uni, ce n'était même pas l'objet d'un reportage. Parce que lorsque vous légalisez l'avortement, vous changez complètement la culture d'un pays, vous changez notre façon de penser la vie, vous changez la façon dont nous, en tant que société, sommes en relation les uns avec les autres afin que des choses absolument horribles puissent être faites derrière des portes closes aux enfants à naître. »

J'ai repensé aux commentaires de McGuirk la semaine dernière lorsque j'ai vu un article dans le Daily Mail, détaillant des nouvelles plus tristes et sanglantes du régime abortif britannique. Selon les statistiques de 2018, d'après le Mail, 700 femmes en Grande-Bretagne ont subi au moins six avortements, dont cinq adolescentes. Pensez-y un instant : Six avortements alors qu'elle était encore adolescente. Et ce n'était même pas le pire chiffre non plus : au moins 148 femmes au Royaume-Uni ont subi leur huitième avortement l'an dernier, un chiffre qui semble avoir augmenté de 27% en seulement deux ans.

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Les pro-vie ont tiré la sonnette d'alarme et attiré l'attention sur les modifications apportées à la loi, qui autorisent désormais la prise de pilules abortives à la maison, ce qui a entraîné une augmentation des soit-disant « avortements à faire soi-même ». Selon le Mail, 202 295 avortements au total ont eu lieu en 2018, soit une augmentation de 11 % depuis 2016, dont 84 258 avortements répétés [les femmes avaient déjà avorté auparavant]. En outre, 4 398 femmes ont subi leur quatrième avortement l'an dernier, et au moins 23 adolescentes étaient parmi elles.

Même les pro-choix devraient trouver cela horrible, même s'ils n'ont pas de fondement moral, si ce n'est les chuchotements de malaise que leur donne leur conscience pour dire que c'est mal. Quelle est la différence entre un avortement et six ? Ou huit ? Instinctivement, les gens reculent : c'est trop, c'est trop. Mais pourquoi ? S'il n'y avait rien de mal avec le premier, qu'est-ce qui ne va pas avec le cinquième ? Notre connaissance innée du fait que nous parlons de bébés morts fait reculer les gens, bien qu'ils ne puissent pas dire pourquoi. En fait, les colporteurs d'avortements de Marie Stopes UK ont répondu aux préoccupations des pro-vie en disant qu'« il n'y a pas de bon ou de mauvais nombre d'avortements ». 

John McGuirk avait raison. Lorsque vous légalisez l'avortement, vous changez le caractère et la culture d'un pays pour toujours. La Grande-Bretagne est passée de la nation de William Wilberforce à la nation de Marie Stopes — de l'héritage d'un grand militant anti-esclavagisme et humanitaire à la brutalité actuelle, dont s'est fait le porte parole une raciste, eugéniste et défenseur renommé du meurtre des enfants à naître. Dans les cliniques portant son nom, les adolescentes peuvent se faire avorter pour la sixième fois au nom de la liberté, et personne ne peut dire un mot parce qu'ils ont pleinement soutenu le premier.

La liberté [licence plutôt dans ce cas] n'est jamais gratuite. Quelqu'un doit toujours payer.



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