Sur le site de zenit.org du 24 juillet 2014, le rappel d'une évidence :
(photo : Oxfam France sur flickr.com, licence creative commons)
(...)Cette volonté ne prend pas en compte le fait que l’avortement demeure fondamentalement mauvais pour la santé de la femme, et qu’il est aussi une cause de mortalité maternelle.
L’avortement est une cause de mortalité maternelle
Il apparait au terme de nombreuses études qu’en réalité l’avortement, qu’il soit médicalisé et légal ou non, présente des risques pour les femmes, et que de nombreuses séquelles surviennent suite à de tels actes. Une femme sur dix qui avorte souffre de complications et dans un cas sur deux sa vie est en danger. Ces femmes courent des risques à court terme d’hémorragies, d’infections, de complications, mais également à long terme, tant sur le plan psychologique que physiologique avec l’augmentation du risque de déclencher un cancer du sein et/ou de ne plus pouvoir avoir d’enfants ultérieurement, d’avoir des naissances prématurées ainsi que des grossesses intra-utérines. Le taux de mortalité maternelle est supérieur en cas d’avortement que de naissance. C’est pourquoi ce sont en fait les pays développés qui interdisent ou restreignent fortement l’avortement qui ont le taux de mortalité maternelle le plus faible.
La santé maternelle ne peut être améliorée en favorisant la légalisation de l’avortement. D’autres mesures efficaces sont possibles et nécessaires : favoriser une alimentation adéquate, assurer la présence de sages-femmes qualifiées, ainsi qu’un suivi médical avant, pendant et après l’accouchement. On constate d’ailleurs que des pays développés interdisant l’avortement, comme l’Irlande et la Pologne ont un taux de mortalité maternelle très faible. Les Maldives ainsi que le Bhoutan, qui comptent parmi les rares pays ayant réussi à faire baisser le taux de mortalité maternelle de 75%, conformément aux objectifs du millénaire, l’ont fait tout en interdisant l’avortement. Il n’y a donc pas de lien établi entre la légalisation de l’avortement et la réduction du nombre de décès des femmes enceintes, au contraire. Il y a en revanche une corrélation entre les progrès médicaux (meilleur hygiène, accès à des médecins, éducation, etc.) et la santé des femmes (...)
On peut trouver un résumé des études appuyant ces dires ici.
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