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L’avortement a été la première cause de décès dans le monde en 2024

Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : SciePro/Adobe Stock

2 janvier 2025 (LifeSiteNews) — Tout au long de l’année 2024, la presse grand public s’est réveillée face à une réalité brutale : malgré des décennies de sinistres discours alarmistes sur la « surpopulation », le monde connaît une grave pénurie de bébés qui menacera notre mode de vie de toutes les manières imaginables.

Extrait du Guardian : « Les taux de natalité sont en chute libre dans le monde entier. Les gouvernements peuvent-ils inverser la tendance ? » Extrait du Globe and Mail : « Moins de bébés naissent dans le monde entier, et pas seulement dans les endroits où l’on pourrait s’y attendre. » Extrait d’Euronews : « La Grèce est confrontée à des taux de natalité désastreusement bas dans les îles de la mer Égée ». Extrait de Politico : « Les ondes de choc politiques de la chute des taux de natalité en Amérique ».

La crise démographique, dont Mark Steyn a parlé il y a plus de dix ans dans son livre prophétique America Alone : The End of the World As We Know It (La fin du monde tel que nous le connaissons), est désormais reconnue comme un fait par pratiquement tout le monde. Malgré cela, il y a eu peu d’introspection de la part de ceux qui ont défendu le contrôle des naissances et l’avortement pendant des décennies, tant au niveau national qu’en tant que forme de néocolonialisme agressif dans les pays en voie de développement. Et bien que les guerres de l’avortement aient marqué l’élection présidentielle aux États-Unis et les débats politiques dans tout l’Occident, les élites évitent soigneusement de faire le lien évident entre la pénurie de bébés et le taux de mortalité lié à l’avortement.

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Mais comme Breitbart l’a rapporté hier, l’avortement était la principale cause de décès dans le monde en 2024, « avec un record de 45 millions de bébés à naître tués dans l’utérus, selon les données fournies par Worldometer ». Les chiffres sont atroces et impossibles à comprendre : à midi le 31 décembre 2024, on estime que 45,1 millions d’avortements ont été pratiqués au cours de l’année. À titre de comparaison, la population totale du Canada est de 40,1 millions d’habitants.

Le taux de mortalité lié à l’avortement — ou, plus exactement, le nombre de décès — éclipse tous les autres chiffres, dont 8,2 millions de décès dus au cancer, 5 millions au tabagisme, 1,7 million au VIH/sida, 1,46 million aux accidents de la route et 1,1 million au suicide. Comme le souligne Breitbart, le total des décès non liés à l’avortement est de 62,5 millions, « ce qui signifie que les avortements représentaient un peu plus de 42 % de tous les décès humains en 2024 ».

Sur la base d’un aperçu des 196 pays du monde, la population moyenne d’un pays est de 40,96 millions d’habitants. Cela signifie que chaque année, l’équivalent d’un pays entier est tué par l’avortement. Il est tout simplement ridicule de parler de la natalité sans reconnaître ce fait, car la vérité est que des dizaines de millions d’enfants sont conçus, mais ne naissent jamais. Des dizaines de millions d’enfants qui existaient physiquement ont été physiquement détruits, mais ce fait n’apparaît presque jamais dans la couverture désormais presque incessante de l’implosion démographique en cours dans tous les pays occidentaux et dans de nombreux pays non occidentaux également.

En fait, dans certains pays, ces informations sont activement supprimées. En France, l’ARCOM, l’autorité de régulation des médias, a récemment infligé à la chaîne de télévision conservatrice CNews une amende colossale de 100 000 euros après que le présentateur Aymeric Pourbaix ait fait remarquer, en février, que l’avortement est la première cause de mortalité dans le monde, selon l’estimation de l’OMS de 73 millions de décès par an. Pourquoi ? Parce que, selon le régulateur, la chaîne a manqué à son « obligation d’honnêteté et de rigueur dans la présentation et le traitement de l’information », car « l’avortement ne peut être présenté comme une cause de décès ». Une affirmation factuelle a été interdite dans les médias parce qu’elle va à l’encontre de l’idéologie suicidaire qui contribue à l’effondrement de la natalité en France.

Nous tuons chaque année au moins l’équivalent d’un pays. Aucun autre fait n’explique autant les bouleversements en cours dans le monde. On ne peut pas avoir la guerre dans le ventre de sa mère et la paix dans les rues.



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