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L'Association des psychiatres du Canada: C'est «discriminer» que d'interdire le suicide assisté aux malades mentaux

Par Wesley J. Smith (LifeSiteNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : freepik

18 mars 2020 (National Review) — Les psychiatres, quand il sont dévoués, sont souvent la seule protection des patients atteints de maladies mentales graves contre le suicide. Mais la légalisation sur l'euthanasie a opéré un revirement complet des mentalités, car le suicide a été redéfini comme un droit et un soin de santé. Par conséquent, les protections, telles que l'interdiction d'administrer la mort aux malades mentaux, sont rapidement venues à être considérées comme des obstacles.

C'est ce qui s'est produit au Canada, où le gouvernement est en train de supprimer sa faible restriction, selon laquelle la mort doit être « raisonnablement prévisible » avant de pouvoir se faire tuer. Une fois cette disposition abrogée, les problèmes psychiatriques diagnostiqués comme « irrémédiables » pourraient être considérés comme pertinents pour la mort.

C'est dans ce contexte que l'Association des psychiatres du Canada a mis en garde le gouvernement de ne pas « discriminer » les malades mentaux en leur interdisant de recevoir la piqûre létale quand la loi sera modifiée. Extrait de la déclaration sur la position de l'association (je souligne en italique) :

2. Les patients souffrant d'une maladie psychiatrique ne devraient pas être discriminés sur la seule base de leur handicap, et devraient avoir accès aux mêmes options concernant l'AMM [aide médicale à mourir, c'est-à-dire l'euthanasie] que tous les autres patients.

3. Les psychiatres seront attentifs aux principes d'éthique médicale en ce qui concerne l'AMM. Ils ne doivent pas laisser les opinions personnelles ou des préjugés influencer les patients qui envisagent l'AMM comme solution aux problèmes irrémédiables.

4. Bien que les psychiatres puissent choisir de ne pas être impliqués dans la prestation de l'AMM, les patients demandant l'AMM doivent recevoir des informations concernant les ressources disponibles en matière d'AMM et le processus de référence...

L'APC continuera à protéger les droits et les intérêts des patients atteints de troubles psychiatriques en tout temps, et en accordant une attention particulière aux questions de capacité décisionnelle, de consentement éclairé et de conditions irrémédiables dans la législation et le contexte évoluant de l'AMM. L'APC plaidera pour l'inclusion de protections appropriées dans les processus, les protocoles, les procédures et la législation relatifs à la prestation de l'AMM.

Ainsi, la dernière ligne de défense protégeant les malades mentaux contre le suicide se verra sommée par les règles de déontologie de leur association de coopérer à l'acte même qu'ils étaient autrefois tenus de prévenir, et même de participer à l'euthanasie des patients psychiatriques y étant admissibles, soit en fournissant des informations sur le processus, soit en les tuant ou encore en les adressant à un médecin qui le fera. Et ils ne seront pas autorisés à essayer de dissuader les patients de vouloir mourir parce que ce serait un « parti pris ».

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