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L'Association des parents catholiques du Québec s'oppose à la charte des « valeurs québécoises »

(Mme Diane Joyal, présidente de l'Association des parents catholiques du Québec)
 
 
La Charte des valeurs québécoises, une charte de l'intolérance
 
Montréal le 12 septembre 2013.
 
Nous avons pris connaissance des documents se rattachant à la présentation de «La Charte des valeurs québécoises». Dans sa proposition, le Parti québécois veut proclamer la neutralité religieuse de l’État avec tous ses interdits et ses possibilités exemp-tions. Mais, la neutralité n’existe pas.  Nous considérons que la charte proposée représente des changements inquiétants pour la démocratie et le respect de l’identité du peuple québécois et de son patrimoine religieux catholique.
 
Lorsque le gouvernement a retiré au Québec des protections constitutionnelles garantissant le droit aux commissions scolaires confessionnelles en 1997, il a promis de maintenir les écoles confessionnelles selon le désir de la très grande majorité des parents. En l'an 2000 ces écoles publiques étaient sécularisées. Il avait promis de garder le choix d'un enseignement religieux, selon le désir de 85% des parents. Mais, en 2005, il annonçait l'abolition de ce choix et en 2008 il imposait les contenus multi religieux et le relativisme moral.
 
Aujourd'hui, il veut proclamer l'État laïc dans la Charte québécoise des droits et libertés de la personne, tout en offrant à certaines institutions et municipalités des droits religieux pour 5 ans à la fois et une certaine liberté aux écoles privées pour le moment. Une fois que la Charte québécoise proclame l'État laïc, il n'y aura aucune protection légale pour ces promesses vides.
Comme dans le passé ceux qui y accorderont foi risque d’être déçus grandement. 
 
En plus de brimer le droit à l'expression religieuse personnelle, proclamer l'État neutre et séculier risque de rendre impossible tout argument public basé sur la conviction religieuse et toute action publique en lien avec une conviction religieuse, comme l'a fait remarquer Margaret Somerville, fondatrice du Centre for Medicine, Ethics and Law à l'Université McGill (Ottawa Citizen, 23 août, 2013). Les croyants deviendraient des citoyens de deuxième classe. L'Association des parents catholiques du Québec (APCQ) s'oppose formellement à un État qui enracinerait dans sa Charte des droits et libertés des conditions de discrimination contre les croyants.
 
Diane Joyal, Présidente provinciale
Association des parents catholiques du Québec (APCQ)
 
 
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