Mgr Richard Smith, archevêque d'Edmonton.
Par Celeste McGovern — Traduit par Campagne Québec-Vie
9 février 2022, Edmonton, Alberta (LifeSiteNews) — S’il nous restait une once d’espoir envers notre hiérarchie catholique, une homélie récente de l’archevêque d’Edmonton l’a annihilée. Nos dirigeants catholiques canadiens sont complètement déconnectés de la réalité. Ils ne connaissent pas les gens qu’ils sont censés guider. Ils ne semblent même pas essayer de comprendre la classe ouvrière. Ce sont des élitistes, aussi dogmatiques et hypocrites que les pharisiens.
La lecture de la messe dominicale du 30 janvier était Luc 4,21-30. Jésus était dans la synagogue au milieu de son propre peuple. Il a dénoncé la dureté de leur cœur, raison pour laquelle il n’a pas pu faire de miracles parmi eux. « En vérité je vous le dis », dit-il, « aucun prophète n’est accepté dans sa ville natale ». Enragés, ils « le chassèrent de la ville, et l’emmenèrent au sommet de la colline sur laquelle la ville était bâtie, afin de le jeter du haut de la falaise. Mais il traversa la foule et continua son chemin ».
Mgr Richard Smith a commencé son homélie en évoquant le convoi de la liberté, à Ottawa, des camionneurs qui s’opposent au mandat de vaccination. « Je ne soulève pas cette question dans le but de faire un commentaire public sur cette manifestation particulière », a-t-il commencé. Mais il a ensuite commenté, politiquement et théologiquement, pendant toute son homélie, le convoi des camionneurs.
Dans son analogie, l’archevêque a présenté les camionneurs et les manifestants qui s’opposent aux mandats de vaccination comme la foule en colère, rebelle et au cœur dur, les deux groupes formant « un convoi de résistance » rejetant les « directives divines » de Dieu.
Si l’on suit cette ligne de pensée, bien que Smith ne l’ait pas dit explicitement, c’est le premier ministre honni Justin Trudeau qui, s’étant éclipsé de la ville, est le Christ persécuté, et les injections accélérées des sociétés pharmaceutiques qui sont mandatées par le ciel où... enfin, celui où vivent ces deux types, Klaus Schwab et Bill Gates ?
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« Loin d’entraver la liberté, l’obéissance aux mandats divins en est la condition préalable nécessaire », a déclaré l’archevêque.
En tant que catholiques, nous savons que cette affirmation est vraie : suivre les lois de Dieu et la vérité conduit à la liberté. « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie », dit le Seigneur.
Ce qui est stupéfiant, c’est la façon dont l’archevêque a appliqué cette vérité à quelque chose d’aussi totalement illégitime et corrompu qu’un gouvernement élitiste, autoritaire et anti-chrétien soumettant son peuple à des mandats d’injection illégaux. Il a même utilisé l’expression « mandat divin » en rapport avec une tyrannie qui viole les principes les plus fondamentaux de l’éthique médicale, le code de Nuremberg et le concept de consentement éclairé aux procédures médicales.
Les mandats de vaccination dans ce pays ont créé un segment de la société persécuté par le gouvernement. Beaucoup de ces persécutés sont au chômage. Ils sont exclus des hôpitaux, incapables de monter à bord d’un avion ou d’un train, bannis des restaurants, diabolisés par le gouvernement et évités par ceux qui leur obéissent.
Dans la province de Québec, ce segment comprend des catholiques fidèles dont les évêques ont capitulé devant l’État, ce qui les empêche de recevoir la sainte communion dans leurs églises. Ils sont effectivement excommuniés, poussés hors de l’Église comme des lépreux -- les lépreux que Jésus a embrassés.
Bon nombre des Canadiens qui ont accepté les piqûres ont été forcés de violer leur propre volonté et leur conscience ; ils ont été contraints, comme des prisonniers, par les diktats du gouvernement, une réalité devant laquelle nos consciences catholiques devraient se révolter et nos évêques se lever pour s’y opposer.
Les récalcitrants sont des gens qui s’inquiètent légitimement des effets secondaires pour eux-mêmes ou leurs enfants, des gens qui ont vu le gouvernement manipuler les données depuis le début et greffer sur une crise de santé publique des programmes antidémocratiques et mondialistes du type « Build Back Better ». Ils ne font pas confiance à une situation d’urgence qui dure deux ans, à des règles du jeu qui changent constamment et à un premier ministre hypocrite qui divise son pays et dénigre des dizaines de milliers de ses citoyens en utilisant des termes haineux comme « misogyne » et « raciste », et rejette en riant les millions de personnes qui soutiennent les camionneurs comme une « petite minorité marginale » aux « opinions inacceptables ». .
Malheureusement, nos dirigeants catholiques les rejettent également.
« Il est déjà assez grave que le gouvernement ait menti à la population sur la situation médicale, et ce, depuis le 22. Il est pire que les évêques fassent encore semblant de ne pas le savoir », écrit Douglas Farrow sur Substack.
« Il est encore bien pire qu’ils soient prêts à monter les laïcs les uns contre les autres en faisant en sorte que les uns refusent l’accès à l’autel aux autres ; qu’ils mettent en place un repaire de flics dans le temple de Dieu. »
Nos dirigeants catholiques ont conformé nos églises au-delà de ce que les diktats du gouvernement exigent. Chez Walmart, vous pouvez entrer sans masque, mais si une église est ouverte, il y a des kapos — comme Farrow les appelle — à la porte, qui distribuent des gouttes de produits chimiques toxiques perturbateurs d’hormones sur les mains des enfants, s’assurant que les fidèles répondent aux questions, se tiennent sur le X et s’assoient à distance dans l’espace aseptisé.
On dit à la congrégation qu’il s’agit d’un travail vital, qui permet de sauver des vies, alors que la majorité des paroissiens — qui ont quitté l’église — considèrent qu’il s’agit d’une désinfection des mains obsessionnelle et germophobe et d’un signal de vertu. Cela et un filtrage pharisaïque des gens qui sont venus à l’autel de Dieu.
Ce qui est si renversant dans la réponse des évêques à cette pandémie, c’est l’inconscience — la dureté, en fait — devant la souffrance causée par ces verrouillages et mandats du COVID qu’ils ont adoptés. Pendant deux ans, ils ont prié le Seigneur à la messe pour les politiciens et les experts en santé publique, les victimes du COVID et les travailleurs héroïques de première ligne (qui auraient dû inclure les camionneurs qui ont mis de la nourriture sur leurs tables pendant qu’ils fermaient leurs portes et rentraient chez eux).
Où étaient leurs prières pour les 10 000 enfants qui sont morts de faim — un nombre excessif de décès chaque mois pendant les confinements sanctionnés par le gouvernement et les églises ? Ou pour ces milliers de personnes âgées — un tiers de tous les décès du COVID pendant la pandémie — laissées à mourir seules, sans les sacrements, et dans des circonstances épouvantables à cause de l’abandon sanctionné par le gouvernement et l’église ?
Des centaines de milliers d’entreprises familiales ont fait faillite au Canada, et des milliers de soutiens de famille continuent de perdre leur emploi en raison des fermetures continues ainsi que des mandats. Les chercheurs ont décrit une onde de choc économique due aux confinements qui éclipsera les décès dus à l’infection par le COVID et fera plus de 800 000 victimes américaines à long terme, en particulier parmi les Afro-Américains et les femmes, en raison des mesures de « sécurité » imposées également par notre Église.
Qu’ont dit les dirigeants de notre Église au sujet des adolescents et des jeunes adultes qui meurent d’opioïdes et deviennent dépendants de Tik Tok pendant un isolement approuvé par l’Église ? Pourquoi l’Église n’a-t-elle pas prié pour les enfants dont la liberté a été volée ? Les enfants traumatisés parce qu’ils sont obligés de se museler la bouche huit heures par jour à l’école et à qui la société fait croire qu’ils pourraient tuer leurs grands-parents. Les enfants contraints de subir des injections « inédites », [approuvées] à une vitesse supraluminique, pour une maladie qui ne les affecte pas ?
« La “santé publique” et la “sécurité de nos enfants” ont fini par signifier que les élèves “Zooment” depuis des camps de sans-abri, subissent de graves abus, régressent sur le plan scolaire, tombent en dépression, ont faim, luttent contre des pertes d’apprentissage catastrophiques et, dans les cas les plus tristes, ne passent pas l’année en vie », a écrit Alex Gutentag dans le Tablet.
Les maladies mentales, qui conduisent parfois au suicide, en particulier chez les jeunes filles, continuent de grimper en flèche.
L’un des Canadiens présents sur la colline du Parlement la semaine dernière était la mère d’une jeune fille qui s’est suicidée pendant un confinement. Puisque les médias anti-catholiques et pro-avortement qu’écoutent les évêques ont décidé de « déshumaniser » les manifestants, cette histoire n’est rapportée nulle part, et nous savons seulement par un flux en direct que le nom de la fille était Mila Newfield et que sa mère a placardé ses photos sur une petite voiture et s’est rendue à Ottawa pour montrer aux responsables de la santé et de la sécurité ce qu’ils ont fait à son enfant. Et pour remercier les camionneurs d’avoir vu sa tragédie et de s’être battus pour d’autres enfants.
Nos évêques n’ont pas dit un mot sur ces personnes. Ils semblent les ignorer comme s’ils n’existaient pas, tout comme ceux qui sont blessés par les injections accélérées des géants pharmaceutiques qui ont des décennies d’expérience dans la dissimulation des corps tués par leurs produits. Les évêques semblent n’avoir jamais entendu parler du Vaccine Adverse Event Reporting System (VAERS) du gouvernement américain, qui a recueilli 1 209 421 rapports d’événements indésirables pour les injections de COVID, dont 41 163 invalidités permanentes et 23 149 décès signalés au 28 janvier -- plus de décès que pour tous les vaccins depuis le lancement du système en 1988.
À l’instar des médias, nos chefs religieux ignorent les victimes, comme la catholique Jessica Berg, une mère au foyer de 37 ans en bonne santé qui ne voulait pas du vaccin COVID mais l’a reçu parce qu’elle devait le faire pour continuer son travail bénévole auprès des enfants. Elle est morte d’un trouble de la coagulation du sang lié aux injections.
Il existe des milliers d’histoires comme celle de Berg et des milliers d’autres sur les personnes dépossédées. Ce sont ces personnes que les camionneurs défendent. C’est pourquoi la révolution des camionneurs a rempli la colline du Parlement et captivé le monde entier. C’est pourquoi Justin Trudeau et ses diktats sont si méprisés, et pourquoi les églises catholiques sont si vides. Encore.
Nos évêques qui parlent sans cesse de justice sociale n’ont rien à dire sur la catastrophe mondiale ou les tragédies personnelles comme celle-ci. Ils répètent des mantras comme « Sûr et efficace » et « Suivre la science ». Mais comme les experts en santé publique (qui, avant le COVID, poussaient les préadolescents à utiliser des préservatifs, des cours d’éducation sexuelle et des bloqueurs de puberté), ils ne fournissent aucune donnée. Ils n’indiquent pas la science réelle.
Devons-nous simplement suivre l’humaniste laïque Tony Fauci qui dit « Je suis la science » comme Jésus se déclarant le fils de Dieu ? Devons-nous obéir à la science qui extrait des organes de bébés à terme fraîchement avortés ? Ou à la science du gain de fonction qui transforme les virus en armes ? La science de Fauci qui met les beagles dans des boîtes pour qu’ils soient consommés par les phlébotomes ? Ou la science de Theresa Tam qui conseille aux gens d’avoir « l’activité sexuelle la moins risquée » — seul — pendant le COVID-19 ?
Pouvons-nous plutôt suivre la science des chercheurs de l’Université Johns Hopkins qui montrent de manière concluante que les confinements ont causé plus de décès qu’ils n’ont sauvé de vies ? Ou la preuve empirique que les niveaux de dioxyde de carbone des enfants augmentent jusqu’à atteindre des niveaux dangereux, potentiellement dommageables pour le cerveau, quelques minutes seulement après l’application d’un masque facial ? Ou la Déclaration de Great Barrington, approuvée par près d’un million de chercheurs, de médecins et d’experts en santé publique, que les médias menteurs, pro-avortement et anticatholiques ont occultée ?
La science montre ce qui est maintenant évident pour toute personne honnête : les vaccins COVID ne préviennent pas l’infection ou la transmission et peuvent même aggraver la situation. Notre premier ministre entièrement vacciné en est un exemple, puisqu’il a récemment été infecté et qu’il est apparemment infectieux, ce qui nécessite un isolement — à moins, bien sûr, qu’il ne mente. Dans tous les cas, il ne peut y avoir d’immunité collective [du fait d’un vaccin] contre un coronavirus. Toute cette histoire de ségrégation est scientifiquement indéfendable.
Nous sommes maintenant dans la situation absurde où un enfant de 12 ans non vacciné, qui ne court aucun risque du fait du COVID, peut être exclu de son équipe de hockey parce qu’il n’a pas reçu les injections de Pfizer qui provoquent des myocardites, alors qu’un travailleur de la santé vacciné, symptomatique et positif au COVID, peut aller à la maison de retraite. C’est la science que les évêques suivent et qu’ils veulent que les laïcs suivent aveuglément aussi.
C’est dans ce contexte que les dirigeants de notre Église semblent s’aligner clairement sur le reste de l’élite politique et économique mondiale, ceux de Davos et du Forum économique mondial, qui sont à l’abri de toute cette souffrance induite par les gouvernements.
Comme l’élite qui a profité du plus grand transfert de richesse de l’histoire pendant la pandémie, les dirigeants de l’Église catholique semblent avoir de gros conflits d’intérêts. L’évêque de Rome a reçu de riches Rothschild et a tenu des réunions secrètes avec le chef de Pfizer, qui s’est payé lui-même 29 millions de dollars l’année dernière avec les 33 milliards de dollars de bénéfices réalisés par sa société avec le COVID. L’Église des États-Unis a tranquillement recueilli plus de 3 milliards de dollars provenant des fonds versés par les contribuables pour lutter contre la pandémie, rien qu’aux États-Unis. Pourquoi ces élites devraient-elles se soucier de nos faillites ? Comment pourraient-elles même comprendre ?
Et pourtant, l’archevêque d’Edmonton décrit les camionneurs comme la foule en colère. Les serveuses, les mamans, les coiffeuses et les papas de hockey, ceux qui ont perdu leur gagne-pain, leur liberté et leur droit divin à un consentement médical éclairé pour leurs enfants, sont décrits en chaire comme des hordes aux cœurs durs. Et Jésus-Christ est dépeint comme l’ami des mondialistes, des premiers ministres, des milliardaires et des évêques.