Chers amis de la Vie,
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : SKT Studio/Adobe Stock
6 novembre 2024, Tallahassee, Floride (LifeSiteNews) — Un groupe de gauche pour la « liberté d’expression » a une fois de plus qualifié la Floride de premier État de la nation pour le « bannissement des livres » dans un rapport que les médias grand public mettent en évidence dans l’espoir qu’il donnera une mauvaise image du gouverneur républicain Ron DeSantis, mais qui illustre en fait les progrès du Sunshine State dans le retrait du matériel inapproprié pour l’âge des élèves, dans les écoles publiques.
Le Tallahassee Democrat rapporte que, selon PEN America, plus de 4 500 livres au total (et 4 231 titres individuels) ont été retirés des écoles publiques de Floride au cours de l’année scolaire 2023-24, ce qui représente une forte augmentation par rapport aux 1 406 livres retirés l’année précédente. Cela représente près de la moitié des 10 000 retraits totaux au niveau national.
Trente-neuf pour cent des livres comprenaient des personnages « LGBTQ » et 57 % avaient un « contenu sexuel ou lié au sexe », selon le rapport. (Quarante-quatre pour cent « incluaient des personnages de couleur », ajoute le rapport, sans toutefois confirmer que la race ait été un facteur de motivation pour le retrait).
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« Cette crise est tragique pour les jeunes qui ont soif de comprendre le monde dans lequel ils vivent et de voir leurs identités et leurs expériences reflétées dans les livres », a déclaré Kasey Meehan, directrice de PEN America Freedom to Read. « Ce que les élèves peuvent lire à l’école constitue la base de leur vie, qu’il s’agisse de pensée critique, d’empathie face à la différence, de bien-être personnel ou de réussite à long terme. »
Le porte-parole de M. DeSantis, Bryan Griffin, a répondu que « le concept selon lequel tout n’est pas approprié dans une école est toujours un concept inacceptable pour la presse écrite FL et les démocrates. Ils essaient toujours d’assimiler le retrait du porno de la salle de classe à une “interdiction de livres”. C’est une bonne chose qu’ils soient maintenant hors d’état de nuire dans cet État ».
En août, M. Griffin a répondu à une attaque similaire contre le New College of Florida en notant que certains livres « jetés » étaient en réalité « simplement remplacés par des versions plus récentes », tout en défendant le retrait de la « propagande » des études de genre.
M. DeSantis a vigoureusement défendu son action visant à retirer des salles de classe les ouvrages idéologiquement biaisés ou inappropriés pour l’âge, notamment lors d’une conférence de presse l’année dernière au cours de laquelle il a présenté des exemples d’ouvrages sexuellement explicites, ce qui a incité au moins une chaîne de télévision locale à interrompre sa retransmission en direct.
« Il est important de dénoncer le canular de l’interdiction des livres, car cela révèle que certains tentent d’utiliser nos écoles à des fins d’endoctrinement », a déclaré le gouverneur. « En Floride, le matériel pornographique et inapproprié qui s’est glissé dans nos salles de classe et nos bibliothèques pour sexualiser nos élèves viole les normes éducatives de notre État. »
Cette campagne s’inscrit dans le long parcours conservateur proactif de M. DeSantis, qui a fait de la Floride l’endroit « où le wokisme se meurt », comme il l’a dit dans son deuxième discours d’investiture, notamment en ce qui concerne les droits parentaux, les normes éducatives et bien d’autres choses encore. Plus récemment, il a mené une campagne réussie pour faire échouer une initiative électorale bien financée visant à inscrire un « droit » à l’avortement dans la Constitution de Floride, qui aurait invalidé toutes les lois pro-vie du Sunshine State — y compris l’interdiction de l’avortement après six semaines de grossesse, sur la base du battement de cœur.
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