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L’Agence de protection de l’environnement des États-Unis étudie des moyens de détecter les résidus de pilules abortives dans l’eau

Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : webbiz/Adobe Stock

11 octobre 2025, Washington, D.C. (LifeSiteNews) — Les responsables gouvernementaux étudient actuellement la possibilité de mettre au point des méthodes permettant de détecter les substances chimiques de la pilule abortive dans l’approvisionnement en eau aux États-Unis, à la suite d’une initiative lancée par Students for Life.

Les responsables de l’Agence de protection de l’environnement (EPA) ont demandé cet été à des scientifiques de déterminer s’il était possible de mettre au point des méthodes permettant de détecter des traces de pilules abortives dans les eaux usées. Bien qu’il n’existe actuellement aucune méthode approuvée par l’EPA, de nouvelles méthodes peuvent être développées, ont récemment déclaré deux sources anonymes au New York Times.

Cette révélation fait suite à une demande de 25 membres républicains du Congrès à l’EPA d’enquêter sur cette question.

« Existe-t-il des méthodes approuvées par l’EPA pour détecter la mifépristone et ses métabolites actifs dans les réserves d’eau ? », ont demandé les membres du Congrès dans une lettre datée du 18 juin. « Si ce n’est pas le cas, quelles ressources sont nécessaires pour mettre au point ces méthodes de test ? »

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Les législateurs ont souligné que la mifépristone est un « puissant bloqueur de progestérone » qui perturbe l’équilibre hormonal et pourrait « potentiellement nuire à la fertilité d’une personne, quel que soit son sexe ».

Students for Life a relancé une campagne, à la suite de l’annulation de l’arrêt Roe v. Wade, afin d’enquêter sur les traces de pilules abortives et de restes fœtaux dans les eaux usées. Le groupe a déclaré que la mifépristone et les restes fœtaux pourraient potentiellement nuire aux humains, aux animaux et à l’environnement.

En novembre 2022, les employés de Students for Life ont déploré que les agences gouvernementales ne contrôlent pas les eaux usées à la recherche de produits chimiques contenus dans les pilules abortives et ont décidé d’engager leurs propres « étudiants enquêteurs » pour tester l’eau.

La campagne s’est essoufflée sous l’administration Biden. Au printemps 2024, onze membres du Congrès, dont le sénateur Marco Rubio de Floride, l’actuel secrétaire d’État, ont écrit à l’EPA pour lui demander quel pourrait être l’impact de l’utilisation croissante des pilules abortives sur l’approvisionnement en eau.

L’EPA a constaté qu’elle n’avait mené aucune recherche antérieure sur le sujet, mais n’a lancé aucune nouvelle enquête à ce sujet, selon deux responsables.

La présidente de Students for Life, Kristan Hawkins, a annoncé vendredi : « Trois présidents démocrates ont imprudemment encouragé l’utilisation des pilules abortives chimiques. Aujourd’hui, l’EPA enquête enfin sur la pollution causée par les pilules abortives. »

« Plus de 50 tonnes de sang et de tissus contaminés par des produits chimiques se déversent chaque année dans nos cours d’eau », poursuit-elle sur X. « C’est au président Trump et à son équipe de nettoyer leurs dégâts. »



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