Par Matt Lamb — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : PxHere
26 juillet 2024 (LifeSiteNews) — L'éventuelle présidence de Kamala Harris représenterait une menace pour les libertés religieuses des catholiques et la vie des bébés à naître, avertissent des personnalités catholiques.
La vice-présidente Kamala Harris est actuellement le choix du Parti démocrate pour l'élection présidentielle de 2024. Sauf changement de dernière minute, les démocrates la désigneront officiellement au cours de la première semaine d'août.
Ses antécédents d'opposition aux catholiques et aux valeurs catholiques suscitent des inquiétudes.
Sous l'administration Biden-Harris, le ministère de la Justice a appliqué de manière agressive et sélective la Loi sur la liberté d'accès aux entrées des cliniques (FACE Act), en s'en prenant notamment à des pères pro-vie pacifiques comme Mark Houck.
Ce même ministère de la Justice a également publié, par l'intermédiaire du Bureau fédéral d'enquête (FBI), un document accusant sans fondement d'« extrémisme » les catholiques qui assistent à la messe traditionnelle en latin. Le FBI a même espionné des églises pratiquant la messe en latin sous l'administration Biden-Harris.
De même, le procureur général de Biden, Merrick Garland, et le ministère de la Justice ont publié un document suggérant que les parents et les activistes inquiets qui s'opposaient à la politique d'identité raciale et à l'idéologie sexuelle dans les salles de classe étaient assimilés à des terroristes nationaux.
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L'administration Biden-Harris a également tenté d'obliger les hôpitaux et les médecins, y compris catholiques, à faciliter les opérations et les mutilations génitales des personnes souffrant de confusion sexuelle et à pratiquer des avortements.
En outre, Mme Harris s'en prend régulièrement aux pro-vie et aux catholiques. Par exemple, en tant que procureur général de Californie, elle s'en est prise au journaliste catholique pro-vie David Daleiden parce qu'il avait publié des vidéos montrant des cadres de Planned Parenthood en train de discuter avec désinvolture de la vente de parties de corps de bébés avortés. Elle a également soutenu un projet de loi, rejeté par la suite par la Cour suprême, qui aurait obligé les centres de grossesse pro-vie à indiquer aux femmes où elles peuvent se faire avorter.
En tant que sénatrice américaine, elle a critiqué un candidat à la magistrature, membre des Chevaliers de Colomb, attaquant l'organisation parce que ses dirigeants, à l'instar de l'Église catholique, s'opposent à l'avortement et au prétendu « mariage » homosexuel. Elle a également été classée comme la sénatrice la plus libérale des États-Unis. Mme Harris s'oppose au droit des entreprises religieuses, telles que Hobby Lobby, de ne pas fournir de contraceptifs abortifs.
Mme Harris est une « apologiste impénitente de l'avortement », selon Reagan Barklage, directrice nationale de Students for Life of America, elle-même catholique.
La vice-présidente devrait changer complètement sa façon de faire pour arriver à rassurer les catholiques, selon M. Barklage.
« Une présidence Kamala Harris est une présidence de l'extrémisme de l'avortement qui met en danger des milliers de vies prénatales », a déclaré M. Barklage à LifeSiteNews dans un communiqué par courriel. « Elle est une apologiste impénitente de l'avortement, car elle ne peut pas citer un seul avortement qu'elle ne soutiendrait pas. »
« A moins qu'elle ne fasse un virage à 180 degrés sur sa position, ce qui signifie perdre le soutien de sa base pro-avortement radicale, les vrais catholiques qui défendent le caractère sacré de toute vie humaine ont tout intérêt à voter contre elle si elle devient la candidate des démocrates », a ajouté M. Barklage.
Michael Hichborn de l'Institut Lepanto a partagé une vue similaire avec LifeSiteNews dans un communiqué de presse.
« L'ensemble des dispositions prises par M. Harris sont en totale contradiction avec l'Église catholique », a déclaré M. Hichborn par courrier électronique. « En considérant l'appartenance aux Chevaliers de Colomb comme un test décisif pour déterminer les qualifications judiciaires d'une personne, Mme Harris peut tout aussi bien rejeter toute personne prétendant être un catholique fidèle. »
« Pour que Mme Harris montre qu'elle n'a aucune animosité envers les catholiques, les chrétiens ou même les conservateurs sociaux, il faudrait qu'elle renonce à la majorité de sa carrière politique, qu'elle rejette complètement ses commentaires fanatiques et qu'elle s'en excuse », a-t-il ajouté.
Mais cela signifierait que la vice-présidente devrait « abandonner complètement son programme radical contre la vie humaine, la famille nucléaire et la liberté religieuse ».
« Mme Harris est connue pour sa volonté de persécuter les pro-vie et tous ceux qui s'opposent aux idéologies LGBT », avertit M. Hichborn. « En poussant son programme jusqu'à sa conclusion logique, les États-Unis de Mme Harris ne supprimerait pas seulement la liberté religieuse, mais toutes les libertés, transformant les citoyens en automates soumis aux ordres de l'État ».
Le président de l'American Life League est du même avis.
« En tant que personne qui a observé Harris au fil des ans, y compris sa tentative d'écraser par voie judiciaire David Daleiden et le Center for Medical Progress, je peux dire par expérience de première main que Harris déteste la vérité, en commençant bien sûr par le Christ et Sa Parole, sans parler de son mépris pour les bébés à naître et leurs défenseurs », a déclaré la présidente Judy Brown à LifeSiteNews dans un communiqué de presse.
« Harris n'a jamais défendu la morale, l'éthique ou la vérité.