Justin Trudeau, Premier ministre du Canada.
Par Eric Pilon (Le Peuple) — Voici la ou les sources de cet article : CPAC (7 h 30 à 18 h 50)/Voici la source de la photo : Mohammad Jangda, Flickr, CC BY-SA 2.0
Ce qui est sûr et certain, c'est que Justin Trudeau n'agit pas en catholique et qu'il a plutôt du culot de se réclamer du catholicisme. — A. H.
Pour la énième fois, Justin Trudeau a assuré qu’il était catholique.
Justin Trudeau a continué sa tournée des grands-ducs en s’arrêtant cette fois à Miramichi, au Nouveau-Brunswick, où s’est tenue une assemblée populaire le 24 janvier dernier, année électorale oblige.
Or, comme il l’a fait à quelques reprises depuis qu’il est Premier ministre, M. Trudeau a dû répondre à une question sur ses allégeances religieuses. « Je suis catholique ; j’ai été élevé de façon catholique », a-t-il répondu tout de go en précisant que, durant sa jeunesse, la famille Trudeau allait à l’église le dimanche matin et lisait la Bible le dimanche soir.
Compte tenu de sa grande proximité avec la communauté musulmane, M. Trudeau alimente la confusion chez certains quant à ses croyances en matière de religion. L’an dernier, un animateur de la station radiophonique FM93 lui avait dit qu’en raison de son parti pris pour l’islam, plusieurs pensaient qu’il avait adopté cette confession, ce que le Premier ministre avait évidemment nié.
À Miramichi, ce dernier a également dû s’expliquer sur le programme Emplois d’été Canada*. Fait connu, Emplois d’été Canada bloque tout financement aux entreprises qui n’adhèrent pas à la position libérale sur l’avortement, le mariage homosexuel et les transgenres. Un pasteur a donc voulu obtenir des éclaircissements à ce sujet, mais le PM s’est contenté de dire que s’il ne s’opposait pas aux croyances de ces groupes, il était néanmoins contre l’idée de leur allouer des fonds publics.
*Le gouvernement canadien aurait récemment changé les conditions d’admission au financement d’Emploi d’été Canada :
La nouvelle attestation demandera toujours à l’employeur ou au groupe sans but lucratif d’attester que « l’emploi » pour lequel l’étudiant est embauché « ne sera pas utilisé pour miner ou restreindre l’exercice des droits légalement protégés au Canada ». Plus précisément, elle rend inéligibles tous les activités ou projets de travail qui « s’efforcent activement d’entraver ou de restreindre l’accès des femmes aux services de santé sexuelle et reproductive ».
La nouvelle attestation reste donc inacceptable, car en la signant l’employeur reconnaît indirectement que l’Avortement est un droit.
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