Josh Alexander.
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Twitter
9 mai 2023, Renfrew County, Ontario (LifeSiteNews) — Josh Alexander, un étudiant catholique canadien du secondaire, a déclaré que ses parents ont été suspendus de leur emploi au sein d’une commission scolaire de l’Ontario et qu’ils font l’objet d’une enquête, ce qu’il soupçonne être des représailles à son franc-parler contre l’idéologie du genre.
Lundi, Alexander a publié un tweet révélant que ses parents étaient « attaqués », suite à sa propre suspension de l’école l’année dernière après avoir affirmé que Dieu n’avait créé que deux genres : masculin et féminin.
« J’ai été informé que ma mère et mon père ont été mis en congé et bannis de leur salle de classe », a-t-il écrit. « Mes parents sont attaqués simplement parce qu’ils m’ont élevé. Ils n’ont pas pu m’atteindre, alors ils se sont attaqués à ma famille ».
Lors d’une récente interview, Alexander a donné plus d’informations : « Ce matin, j’ai appris que ma mère fait l’objet d’une enquête et qu’elle a été exclue de sa salle de classe pour une durée indéterminée ».
Selon Alexander, son père a été renvoyé de son travail deux semaines plus tôt et fait également l’objet d’une enquête. On ne sait pas exactement quelles sont les raisons de ces enquêtes. Alexander pense que ses parents sont attaqués « simplement parce qu’ils sont mes parents ».
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« Je suis un jeune homme, je suis prêt à faire face aux conséquences de mes actes », a-t-il poursuivi. « J’aimerais vraiment que ce soit moi qui doive faire face à ces conséquences. Je veux dire qu’ils m’ont arrêté, ils m’ont mis les menottes à l’arrière d’une voiture de patrouille plusieurs fois, mais je m’en fiche. Je continue à me battre et cela ne va pas me décourager. »
« Mais il n’est pas normal que ma famille doive en payer le prix simplement parce que j’ai dit que Dieu a créé l’homme et la femme dans ma classe », a déclaré Alexander, ajoutant : « Et les conséquences ont été plutôt lourdes jusqu’à présent ».
LifeSiteNews a contacté Alexander pour obtenir plus d’informations sur cette situation présumée, mais n’a pas encore reçu de réponse.
Alexander poursuit sa lutte contre l’activisme LGBT dans les écoles
Bien qu’il ait été suspendu de l’école pour une durée indéterminée parce qu’il défend l’enseignement chrétien contre l’idéologie LGBT, Josh Alexander continue de rallier des soutiens à sa cause.
Le 17 mai, une manifestation internationale de soutien à Josh Alexander, intitulée « I Stand with Josh Alexander », sera organisée dans toute l’Amérique du Nord, comme l’a annoncé Liberty Coalition Canada (LCC). La manifestation aura lieu à 10 heures dans les fuseaux horaires locaux.
Il y a environ trois semaines, M. Alexander a officiellement déposé une plainte pour violation des droits de la personne contre sa commission scolaire catholique, affirmant que ses croyances « religieuses » ont fait l’objet d’une discrimination.
L’avocat du LCC, James Kitchen, a déclaré que « renvoyer Josh de l’école pour avoir exprimé ses croyances chrétiennes concernant la sexualité et le genre est une discrimination religieuse illégale ».
Le mois dernier, Alexander a déclaré à LifeSiteNews que, conformément au christianisme et à la Bible, il croit qu’il n’y a que deux sexes et que c’est une réalité qui mérite d’être défendue.
En mars, LifeSiteNews a rapporté que la commission scolaire catholique du comté de Renfrew prétendait que l’exclusion d’Alexander de la classe était une question de « droits de la personne » parce que les personnes souffrant de confusion sexuelle avaient le « droit » d’utiliser les salles de bain des filles.
Alors qu’Alexander a d’abord été suspendu et interdit de cours à l’école secondaire St. Joseph’s de Renfrew en Ontario, en novembre dernier, la croisade contre le jeune homme s’est réellement intensifiée le 6 février de cette année, lorsqu’Alexander a été arrêté et inculpé à l’extérieur du bâtiment de son école pour avoir tenté d’assister à un cours.
Son arrestation a eu lieu après que l’école lui ait délivré un avis d’intrusion à la suite de sa suspension — pour une durée indéterminée — l’avertissant qu’il serait inculpé au pénal s’il tentait d’assister aux cours.