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« Je tuais des bébés » : un avortement tardif amène la conversion pro-vie d’une ancienne travailleuse de l’avortement

Par Nancy FLanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie

Kathy Sparks Lesnoff, présidente-directrice générale de Mosaic Pregnancy & Health Centers dans l’Illinois, n’a pas commencé sa carrière en tant que militante pro-vie aidant les femmes pendant leur grossesse. Avant même d’avoir obtenu son diplôme universitaire, Mme Lesnoff travaillait dans l’industrie de l’avortement. Mais après avoir été témoin de l’avortement d’un bébé de 23 semaines, elle a su qu’elle ne pouvait plus justifier l’avortement.

Dans le cadre d’un baladodiffuseur « Problematic Women » pour le Daily Signal, Mme Lesnoff a raconté son histoire de conversion pro-vie, y compris les détails concernant son quasi-divorce et sa tentative de suicide. Elle avait fait des études pour devenir infirmière, et pendant ses années d’université, elle a épousé son mari Mike. Lorsqu’ils ont appris qu’ils attendaient un bébé, Mme Lesnoff a pris un congé scolaire et a décidé de trouver un emploi pour rembourser sa dette d’études. Un ami lui parle d’un poste d’assistant médical vacant dans un grand centre d’avortement. L’emploi consiste notamment à fournir une assistance aux opérations d’avortement. Bien qu’elle ait été élevée dans un foyer plus conservateur, elle est devenue « très, très pro-avortement » et pense qu’elle aidera les femmes en travaillant là-bas.

« Ils m’ont engagée pour assister les médecins pendant la procédure d’avortement, mais j’ai pu être formée dans tous les domaines de la clinique », a-t-elle déclaré. « Je répondais au téléphone, j’assistais aux séances de conseil, à la salle de nettoyage, à la salle de réveil, à tout. J’ai donc été témoin de tout, du début à la fin de l’expérience vécue par la femme. Bien que, encore une fois, je n’ai été engagée que pour les assister pendant la procédure proprement dite ».

Lesnoff a expliqué que l’établissement effectuait « un minimum de 40 avortements les jours de semaine et 60 le samedi ». L’établissement était autorisé à pratiquer des avortements du premier trimestre, et il allait jusqu’à pratiquer 10 avortements supplémentaires par jour s’il le pouvait, car, comme elle l’a expliqué, « nous ne voulions pas qu’elles changent d’avis, que leurs parents le découvrent et changent d’avis pour elles, ou qu’elles traversent le Mississippi pour se faire avorter dans l’État du Missouri ».

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Elle a ajouté : « C’était une grosse, une énorme entreprise très lucrative, voilà ce que c’était. Ils ne se souciaient pas vraiment de la femme. Ce qui les intéressait, c’était de savoir combien d’avortements ils pouvaient faire en un jour ».

Alors que Lesnoff se désensibilisait aux « bras, jambes et bébés » qu’elle voyait quotidiennement, sa vie personnelle commençait à souffrir. Son père est décédé des suites d’un abus d’alcool et son mari a demandé le divorce. Elle est profondément déprimée, mais prévoit s’installer avec sa fille, Shannon, chez sa mère lorsque le divorce sera prononcé. Mais sa mère ne veut pas l’accueillir. Le soir précédant son divorce, elle pense qu’elle n’a qu’un seul choix.

« Ce soir-là, j’ai décidé de mettre fin à mes jours », a-t-elle déclaré. « Et donc, j’ai attendu que Shannon soit profondément endormie, et j’ai littéralement mis un pistolet sur ma tête et j’ai appuyé sur la gâchette, et le coup n’est pas parti. C’était assez dévastateur. »

Après sa tentative de suicide ratée, elle a appelé à l’aide sa belle-mère, qui est venue et lui a dit de donner sa vie à Dieu pour qu’il puisse vivre à travers elle. Lesnoff a prié, s’est repentie et a donné son cœur à Dieu. Son mari a décidé de faire de même et n’est pas allé jusqu’au bout du divorce.

« Et puis, le jour suivant, Dieu m’a permis de voir un très gros avortement », a-t-elle dit. « C’était un avortement à 23 semaines de gestation. Ils n’étaient autorisés à pratiquer que des avortements du premier trimestre. Ils faisaient des avortements à 14, 15, 16 semaines tout le temps. Mais c’était la première fois que je voyais un avortement à 23 semaines. Et une procédure normale d’avortement du premier trimestre prenait cinq à huit minutes. Là, le médecin a mis 55 minutes pour effectuer complètement l’opération. »

« Et donc », dit-elle, « Voici ce que Dieu m’a révélé dans ce seul avortement : que ces femmes aient été enceintes de six, huit, dix ou 23 semaines, elles portaient toutes des bébés, et je tuais des bébés. »

Le lendemain, lorsqu’elle est arrivée à la clinique, sa directrice lui a dit qu’elle avait fait un rêve selon lequel Lesnoff devait quitter l’industrie de l’avortement à cause de sa religion. Lesnoff n’avait parlé à personne de sa conversion religieuse ; elle savait donc qu’il s’agissait d’un message de Dieu et elle a quitté définitivement l’établissement ce jour-là.

Mme Lesnoff a eu du mal à se pardonner d’avoir tué des enfants à naître, mais au bout de cinq ans, elle a enfin pu parler à quelqu’un de son implication dans l’industrie de l’avortement. Elle a commencé à parler de son expérience et, avec cinq autres chrétiens, a fondé Mosaic Pregnancy & Health Centers.

« Mon cœur désirait vraiment aider la femme qui se retrouverait enceinte inopportunément », dit-elle. « Certainement, c’est grâce à ma connaissance de l’intérieur de l’industrie de l’avortement ; je savais que si je pouvais utiliser cette connaissance, et juste donner aux femmes la vérité, des services gratuits, des alternatives à l’avortement, dans un environnement chrétien aimant et attentionné, nous avons senti qu’elles choisiraient probablement la vie. Et la plupart d’entre elles le font ».

Aujourd’hui, il existe deux sites pour les centres de grossesse et de santé, ainsi qu’une unité médicale mobile qui est garée à côté de l’établissement Planned Parenthood à Fairview Heights, en Illinois, cinq jours par semaine. Ils proposent des tests de grossesse gratuits et « tous les services communautaires possibles », y compris des biens matériels. Ils orientent également les femmes vers des soins prénataux de qualité. Il s’agit d’une organisation médicale, qui dispose donc d’un gynécologue-obstétricien et de cinq infirmières diplômées. Tous les services médicaux sont gratuits et confidentiels.

Dans sa vie personnelle, Mike et elle ont eu quatre autres enfants et 16 petits-enfants, mais il est décédé tragiquement après une bataille de 11 ans contre le cancer. Lesnoff s’est ensuite remariée et se considère aujourd’hui comme une féministe pro-vie, pro-femmes, pro-travail et pro-mères.

Bien qu’une loi de l’État de l’Illinois obligeant les centres de grossesse de cet État à promouvoir l’avortement ait donné lieu à des contestations, Mme Lesnoff travaille avec des avocats de l’Alliance Defending Freedom, et la loi est actuellement bloquée dans son cheminement devant les tribunaux. Si la loi est maintenue, elle obligera les centres pro-vie à « mentir à nos clients en leur présentant les prétendus avantages de la procédure d’avortement », a-t-elle expliqué. Mais les centres de grossesse ne feront jamais cela.

Mme Lesnoff n’est pas la seule ancienne employée d’un centre d’avortement à raconter les détails sombres de l’industrie de l’avortement. D’innombrables anciens avorteurs et travailleurs de l’avortement se sont exprimés contre le commerce de l’avortement et les dommages qu’il cause aux femmes et aux familles ─ ainsi qu’aux personnes impliquées dans l’industrie de l’avortement. Les cauchemars et les dépressions sont fréquents chez les travailleurs de l’avortement qui voient la mort et la destruction au quotidien. Chaque fois qu’une travailleuse de l’avortement quitte l’industrie et s’exprime comme le fait Lesnoff, il y a une chance qu’elle puisse aider à convertir d’autres militants de l’avortement et leur donner l’inspiration et le courage de devenir pro-vie.



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