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« Je préfère mourir que de perdre ma liberté » : le président brésilien dénonce les passeports vaccinaux


Jair Bolsonaro, président du Brésil.

Par Tim Jackson — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Palácio dol Planalto/Flickr

10 décembre 2021, Brésil (LifeSiteNews) — Le président brésilien Jair Bolsonaro a comparé les passeports vaccinaux à une laisse pour chien alors que son administration se bat pour empêcher la mesure discriminatoire d’être mise en œuvre au niveau fédéral au Brésil.

L’ancien officier de l’armée a déclaré aux journalistes au Palácio do Planalto, à Brasília, qu’il « préférerait mourir » plutôt que de perdre sa liberté.

« Nous avons demandé [au régulateur de la santé], pourquoi le passeport sanitaire ? Quelle est cette laisse qu’ils veulent mettre au peuple brésilien ? Où est notre liberté ? Je préfère mourir que de perdre ma liberté », a déclaré M. Bolsonaro.

Suite à ces commentaires, le ministre brésilien de la Santé, Marcelo Queiroga, a confirmé que l’administration avait exclu d’exiger un certificat de vaccination contre le COVID-19 pour les voyageurs entrant dans le pays, déclarant aux journalistes qu’« on ne peut pas faire de discrimination entre les personnes vaccinées et non vaccinées pour imposer des restrictions ».

« Parfois, il vaut mieux perdre sa vie que de perdre sa liberté », a ajouté M. Queiroga.

Le régulateur national de la santé, Anvisa, avait recommandé d’exiger une preuve de vaccination des voyageurs étrangers dans les aéroports, la Cour suprême du Brésil ayant déterminé que le gouvernement devait exposer sa position cette semaine.

En annonçant sa décision de rejeter les laissez-passer pour le vaccin COVID, l’administration Bolsonaro a toutefois instauré une nouvelle obligation pour les voyageurs non vaccinés, qui devront rester en quarantaine à partir de samedi dans un lieu de leur choix pendant cinq jours avant de subir un test PCR.

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Si le résultat du test est négatif, les voyageurs non vaccinés pourront alors « profiter de notre grand Brésil », a déclaré M. Queiroga.

Jusqu’à présent, les services d’immigration brésiliens n’exigeaient que la preuve d’un test PCR négatif pour entrer dans le pays, sans imposer de quarantaine.

Le refus fédéral des passeports de vaccination a été compliqué par l’adoption prévue de ces passeports par l’État de São Paulo. Le gouverneur João Doria a insisté pour que les voyageurs étrangers arrivant dans les aéroports de l’État soient tenus de présenter une preuve de vaccination à partir du 15 décembre.

Les trois principaux aéroports de Sao Paolo accueillent actuellement les deux tiers des voyageurs internationaux entrants au Brésil, ce qui permet à M. Doria de mettre en place une obligation de facto de passeport vaccinal pour la plupart des voyageurs arrivant au Brésil après avoir passé les contrôles aux frontières fédérales.

« Le Brésil ne peut pas devenir un paradis touristique pour les négationnistes [du COVID]. Le déni dans ce pays n’existe que dans l’esprit de ce ministre [de la santé] et du président », a déclaré M. Doria en réponse au rejet des passeports de vaccination par l’administration Bolsonaro.

« Si d’ici le 15 décembre, le gouvernement fédéral n’adopte pas le passeport, São Paulo l’adoptera », a-t-il ajouté.

Ce n’est pas la première épreuve de force entre Bolsonaro et Doria. L’année dernière, le président a qualifié le gouverneur de « fou » pour avoir défendu l’idée des vaccins obligatoires.

« Forcer les gens à se faire vacciner ou dire que celui qui ne le fait pas ne peut pas obtenir de passeport, avoir un emploi public ─ c’est de la dictature », a déclaré le président brésilien en novembre 2020. « Quiconque défend cela est un dictateur, ou un faux dictateur qui est prêt à faire des affaires avec la vie des autres ».

Ancien gouverneur de Rio de Janeiro, Bolsonaro a également annoncé en octobre de cette année qu’il ne recevra pas le vaccin contaminé par l’avortement parce qu’il a déjà la « plus haute immunisation » après s’être remis du COVID-19 en juillet 2020.

« J’ai décidé de ne plus prendre le vaccin. Je vois de nouvelles études [...] J’ai déjà la plus haute immunisation. Je vais me faire vacciner pour quoi ? », a-t-il demandé. « Ce serait la même chose que de jouer 10 dollars à la loterie pour gagner 2 dollars, ça n’a pas de sens ».

« Pour moi, la liberté passe avant tout le reste. Si un citoyen ne veut pas se faire vacciner, c’est son droit et ça s’arrête là », a ajouté Bolsonaro.

En septembre 2021, Bolsonaro a été photographié en train de manger une pizza debout sur un trottoir de la ville de New York, où une preuve de vaccination est exigée pour manger à l’intérieur. Il était en ville pour l’assemblée générale des Nations unies.



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