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« J’vais t’mettre une balle dans la tête » : un homme agresse une pro-vie canadienne

Par Pete Baklinski (Campaign Life Coalition) — Traduit par Campagne Québec-Vie

Une femme pro-vie, à la tête d’un groupe de jeunes venu témoigner en public de la vérité sur l’avortement, a été violemment agressée par un homme. L’homme a d’abord menacé [verbalement] de lui tirer dessus, puis l’a agressée, la frappant et lui arrachant sa caméra des mains.

Josie Luetke, 26 ans, se trouvait jeudi après-midi à Jackson Square, à Hamilton (Ontario), avec une poignée de jeunes gens, pour témoigner de l’horrible réalité de l’avortement qui tue les enfants. Ils tenaient de grandes pancartes montrant les morts violentes que subissent ces enfants. Luetke, qui est la coordinatrice jeunesse de Campaign Life Coalition (CLC), travaillait avec les jeunes, tous stagiaires d’été à CLC, pour leur apprendre à s’engager dans le militantisme pro-vie au nom des enfants à naître.

Vers 2 h 30 de l’après-midi, un homme barbu et tatoué portant un short noir à rayures vertes et un chandail noir, s’est approché de Luetke, lui demandant agressivement de regarder quelque chose sur son téléphone. Luetke a refusé parce que, plus tôt dans la journée, le groupe avait été harcelé par un autre homme qui leur avait jeté au visage des images pornographiques provenant de son téléphone.

« Je veux te montrer quelque chose », a dit l’homme tatoué à Luetke, mentionnant quelque chose à propos de son « fils » avant de lui crier « f*ck you, f*ck you ».

L’échange a été capturé par Luetke sur une caméra vidéo portative, qui enregistrait déjà par mesure de sécurité.

« Non, merci », a répondu Luetke à l’homme.

L’homme s’est ensuite éloigné, et Luetke a continué à enregistrer, mais sans filmer l’homme, tout en demandant à une jeune manifestante du groupe si elle allait « bien ».

À ce moment-là, les images vidéo montrent l’homme en train de crier, menaçant de tirer sur Luetke.

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« Chiche avec la caméra, remets-la dans ma gueule, j’te mets une balle dans la tête », peut-on l’entendre dire, mais sans que la caméra soit pointée dans sa direction.

À ce moment-là, Luetke fait pivoter la caméra dans sa direction et lui dit : « Monsieur, vous ne pouvez pas dire ça. »

L’homme, qui s’éloignait à ce moment-là, s’est soudainement retourné et a commencé à s’approcher agressivement de Luetke.

« Tu m’l’as fait en pleine face, (grossièretés), j’t’avais dit d’pas l’faire. »

« Non, vous ne pouvez pas dire ça, monsieur », a répondu Luetke.

L’homme a continué à se précipiter vers Luetke, en criant furieusement « mets-la encore dans ma putain de gueule ».

Il s’est ensuite placé directement en face de Luetke, l’a agressée physiquement avec sa main droite, frappant sa main et envoyant son appareil photo voler dans les airs.

« Il n’a pas seulement frappé la caméra, il a frappé ma main, mais avec assez de force pour que la caméra vole. C’est une agression », a déclaré Luetke après l’événement.

Luetke a subi des lésions tissulaires à la main droite, sous le pouce, la zone étant meurtrie et endolorie.

La caméra a atterri sur le trottoir et a remarquablement continué à enregistrer la scène tout en atterrissant de manière à filmer l’homme quittant les lieux du crime. Heureusement, la caméra n’a pas été endommagée.

Luetke a signalé l’incident à la police et espère porter plainte si l’homme peut être identifié.

Elle a déclaré avoir été alarmée lorsque l’homme a menacé de lui tirer dessus.

« Vous pouvez voir dans la vidéo qu’il est très agressif. Il commence à déplacer son sac à dos comme s’il allait se battre avec moi. Il avait menacé de me mettre une balle dans la tête. J’ai pensé qu’il pouvait avoir une arme », a-t-elle déclaré après l’événement.

Luetke a déclaré qu’elle était reconnaissante d’avoir été la principale victime de l’agression et que cela ne soit pas arrivé à l’un des stagiaires de CLC qu’elle supervisait.

« Je suis reconnaissante que cela ne soit pas arrivé à l’un des stagiaires et que cela n’ait pas dégénéré en quelque chose d’encore plus grave. Cela aurait pu être bien pire ».

Les militants de l’avortement aiment prétendre, à tort, que ce sont les pro-vie qui sont les plus violents. Dans le sillage de l’annulation de l’arrêt Roe, cependant, la violence pro-avortement est montée en flèche, avec des centres de soins de grossesse vandalisés, des églises barbouillées de messages pro-avortement, et maintenant des militants pro-vie agressés en public.

Luetke a déclaré qu’elle n’était pas surprise que le soutien à l’avortement, qui est un acte de violence à l’encontre des personnes à naître, entraîne des actes de violence à l’encontre des personnes nées.

« L’avortement est un acte extrêmement violent. Lorsque des personnes tolèrent ce type de violence à l’encontre d’un groupe identifiable, faut-il s’étonner qu’elles se tournent leur violence à l’encontre d’autres personnes qu’elles jugent gênantes ou qui s’opposent à elles d’une manière ou d’une autre ? »

« Mère Teresa a dit un jour que si nous, en tant que société, “acceptons qu’une mère puisse tuer même son propre enfant, comment pouvons-nous dire aux autres personnes de ne pas s’entretuer ?” »

« La violence amène toujours à plus de violence », a déclaré Luetke.



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