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Irlande : suppression de l’« éventail des genres » du programme scolaire après une enquête auprès des parents

Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : gpointstudio/Adobe Stock

27 février 2023 (LifeSiteNews) — Les lecteurs réguliers de cette colonne savent que, dans l’ensemble, je ne suis pas optimiste quant à la capacité des lanceurs d'alerte, des journalistes indépendants et des défenseurs à combattre avec succès l’idéologie du genre dans le système scolaire public des deux côtés de l’Atlantique.

Le mouvement transgenre s’est emparé des institutions, et bien qu’il y ait eu quelques replis encourageants au Royaume-Uni et ailleurs, la fenêtre d’Overton a tout au plus reculé de quelques centimètres.

Comme l’a fait remarquer Matt Walsh après la sortie de son documentaire « What is a Woman ? », la découverte la plus troublante qu’il a faite était de constater à quel point les jeunes avaient accepté les prémisses de l’idéologie du genre.

Cette sombre réserve mise à part, je noterai qu’il y a eu un certain nombre d’histoires encourageantes ces derniers temps. La plus récente vient d’être rapportée par Patrick O’Donoghue dans le Sunday Times, qui note qu’en réponse aux réactions des parents (gasp !), l’idée d’un « éventail des genres » sera retirée du programme scolaire irlandais :

Un plan de cours visant à enseigner aux élèves de première année que l’identité sexuelle est « vécue le long d’un éventail » a été abandonné après consultation du public.

Le National Council for Curriculum and Assessment (NCCA) a accepté de modifier un « objectif d’apprentissage » dans un projet de nouveau programme d’éducation sociale, personnelle et sanitaire (SPHE), selon des documents consultés par le Sunday Times.

La proposition initiale visait à aider les élèves à « comprendre que l’orientation sexuelle, l’identité de genre et l’expression de genre sont des éléments essentiels de l’identité humaine et que chacun d’entre eux est vécu dans un éventail ».

La spécification finale du programme d’études, qui doit encore être publiée, fait référence à un éventail plus large de caractéristiques comme déterminants de l’identité d’un élève. Il n’enseignera plus que l’identité et l’expression de genre se situent dans un éventail.

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Le NCCA a mené la consultation « sur le projet de programme d’études SPHE pour le cycle junior par le biais de 10 groupes de discussion dans cinq écoles avec 56 élèves et 22 enseignants » et a conclu que « la cause la plus commune de préoccupation concernait les références aux identités de genre dans le projet de spécification. Un certain nombre de parents qui ont répondu à l’enquête… ont souligné que l’identité de genre est un sujet très contesté et sensible ». Cette réponse a incité le NCCA à supprimer du nouveau programme une partie du matériel auquel les parents s’opposaient.

Au sein du média irlandais Gript (l’un des seuls médias à alerter systématiquement les parents sur ce qui se passe), John McGuirk a prévenu que, bien que positif, ce changement n’empêchera pas les éducateurs d’enseigner l’idéologie du genre quoi qu’il arrive.

« Il n’y a certainement pas d’interdiction active pour les enseignants de dire aux élèves que leur genre est un choix — tout ce qui se passe, c’est que cet enseignement ne sera plus une exigence du programme scolaire », a noté John McGuirk. « Si vous estimez, par exemple, qu’il existe certaines écoles dont des enseignants sont des militants qui considèrent que leur travail consiste moins à éduquer votre enfant qu’à l’endoctriner, alors je vous suggère que vos soupirs de soulagement soient ici de courte durée et ne remplacent pas la vigilance. »

La conclusion de McGuirk fait écho à mon inquiétude quant à tout retour en arrière réussi contre l’agenda LGBT des gouvernements occidentaux :

Ce n’est pas parce qu’un gouvernement s’abstient, pour une fois, de nuire activement, qu’il faut croire qu’il fait le bien. Ce problème particulier n’est pas prêt de disparaître.

Cette victoire nous rappelle toutefois que la vigilance et la résistance peuvent porter leurs fruits de manière tangible et que la réduction des préjudices est une possibilité réelle. Elle rappelle également aux Canadiens que dans pratiquement tous les autres pays où l’idéologie du genre est prédominante, un débat réel a lieu, dans lequel les politiciens sont très souvent obligés d’écouter les préoccupations du public.

Mais comme Jonathan Kay l’a noté sur Twitter en réponse à la nouvelle : « On dirait que le Canada sera le dernier domino à tomber ». Cela dépend, bien sûr, de ce qu’il entend par « tomber ».



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