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Iowa : Un projet de loi adopté pour que « les filles ne soient pas mises à l’écart dans leurs propres sports »

Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : FS-Stock/Adobe Stock

22 février 2022, Des Moines, Iowa (LifeSiteNews) — La Chambre de l’Iowa a voté 55-39 lundi pour approuver un projet de loi qui disqualifierait les hommes biologiques* souffrant de dysphorie de genre de participer aux programmes sportifs féminins des écoles et des universités.

« Ce projet de loi ne concerne pas la discrimination. Il s’agit d’une protection », a déclaré le représentant républicain Skyler Wheeler au sujet de la mesure, rapporte le Des Moines Register. « Mesdames et messieurs de la Chambre, c’est simple : les filles ne devraient pas être mises à l’écart dans leurs propres sports ».

Une version antérieure du projet de loi ne couvrait que la maternelle jusqu’au lycée, mais elle a été modifiée lundi pour inclure les collèges publics et privés. Une législation complémentaire est en cours d’examen au Sénat de l’État, contrôlé par les républicains, qui s’applique à toutes ces catégories, à l’exception des collèges privés.

Il reste à voir si cette divergence sera un point de discorde entre les deux chambres législatives, mais on s’attend à ce que le gouverneur républicain de l’Iowa, Mme Kim Reynolds, signe la loi. Auparavant, elle avait appelé le corps législatif à agir sur la question, sans s’engager sur un langage particulier avant de le lire.

« Les filles ont des rêves et des aspirations de gagner une bourse d’études pour aider à payer l’université », a déclaré le gouverneur au début du mois. « Les filles rêvent et aspirent à participer un jour aux Jeux olympiques. C’est donc une question d’équité ».

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Les conservateurs affirment que le fait de faire ainsi preuve d’indulgence envers les athlètes transgenres sape la base rationnelle de l’athlétisme sexué et prive les athlètes féminines de reconnaissance et d’opportunités professionnelles ou universitaires. La recherche scientifique affirme que la physiologie donne aux hommes des avantages distincts en athlétisme, que la suppression des hormones ne suffit pas à annuler.

Dans un article publié par le Journal of Medical Ethics, des chercheurs néo-zélandais ont constaté que « les jeunes hommes en bonne santé ne perdent pas de masse musculaire significative (ou de puissance) lorsque leur taux de testostérone circulant est réduit à un niveau (inférieur aux directives du Comité international olympique) pendant 20 semaines » et que « les effets indirects de la testostérone » sur des facteurs tels que la structure osseuse, le volume pulmonaire et la taille du cœur « ne seront pas modifiés par l’hormonothérapie » ; par conséquent, « l’avantage accordé aux transgenres (hommes biologiques*) par les directives (du Comité international olympique) est une injustice intolérable ».

Outre les questions d’avantage compétitif, les critiques soulignent que le fait de forcer l’athlétisme féminin à s’adapter aux hommes qui ne se reconnaissent pas dans leur sexe entraîne également des problèmes inutiles et des atteintes à la vie privée des femmes et des jeunes filles, en les obligeant à partager douches et vestiaires avec des individus tels que le nageur Lia Thomas de l’université de Pennsylvanie, qui affirme avoir effectué une « transition » vers le sexe féminin mais conserve des organes génitaux masculins et serait toujours attiré par les femmes.


*Remarquez que puisqu’un homme l’est du fait de sa biologie, de sa génétique même, il ne peut donc pas devenir femme, d’où il est absurde de parler d’« homme biologique » quand on veut mentionner un vrai homme, car en fait d’homme, il n’y a que des hommes biologiques. La même chose est vraie pour les « femmes biologiques ». ― A. H.



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