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Il sera toujours impossible dans l'Église catholique pour les divorcés remariés de communier

(L'humilité de l'homme et de la femme est importante pour l'unité des époux.)

(Photo : R Neil Marshman sur wikimedia.org, licence creative commons)

Le mariage est le fondement de la famille. Il est indissoluble selon la promesse même des époux qui consentent librement à se donner l’un à l’autre pour la vie.

Il peut arriver (violences) qu’une séparation de corps soit nécessaire sans rupture du lien matrimonial, mais le divorce, lui, n’existe qu’au prix d’un mensonge. Celui de renier sa promesse de se donner pour le meilleur et pour le pire.

Si un mariage est valide, il est intrinsèquement indissoluble.

Depuis des années, les adeptes de la pastorale de la tripe molle font pression pour que l’Église choisisse de se donner une apparence de miséricorde et de bonté en acceptant la communion des divorcés remariés, comme si leur état n’était pas le signe d’un refus de la volonté de Dieu sur le mariage.

Il serait possible aux divorcés remariés de faire semblant d’être en communion avec l’Église malgré leur clair refus d’obéir aux demandes du Christ.

Il faut redire ici que la vérité est le début de la charité et que cette dernière n’est pas possible sans elle.

Que des divorcés remariés se sentent repoussés dans l’Église catholique est inacceptable. Nous sommes tous des pécheurs sauvés par le Christ. Cela ne veut pas dire qu’il faille faire semblant qu’il n’existe aucune demande sérieuse du Christ qui, si refusée, rompe la communion avec le Dieu fait homme.

La pastorale d’accueil doit travailler à ce que soit reconnu le droit pour tous les pécheurs de n’être jugés par personne. Et le droit également de compter sur la prière de toute la communauté chrétienne pour que notre vie soit toujours plus conforme à la volonté de Dieu.

Dans cette pastorale, la vérité permet à chacun de cheminer, non pas en déniant ses péchés, mais en les combattant.

Le couple divorcé remarié, n’ayant pas la force de se séparer, dans des situations combien difficiles lorsqu’il y a de jeunes enfants nés de cette fausse union, doit pouvoir compter sur la prière et le soutien de la communauté chrétienne qui se fera justement rappeler à son devoir par l’impossibilité visible de ce couple de participer à la communion sacramentelle.

L’absence de fausse compassion permet d’apporter le remède de la prière et de la pénitence qui tôt ou tard portera ses fruits de réconciliation et de communion profonde avec le Christ et avec l’Église, corps du Christ.

Il est nécessaire que le couple divorcé remarié participe à la célébration dominicale et soit déjà en communion spirituelle avec le Christ et la communauté par ce désir de communion effective, signe d’une communion de volonté et d’actions.

Et le fait que tant de chrétiens aient délaissé la messe dominicale doit nous questionner sur le jugement ressenti par les chrétiens en état de péché grave. Le jugement porté dans nos cœurs est l’une des premières causes d’éloignement de chrétiens de l’Église. (Tout comme le jugement porté sur les jeunes mères célibataires en Afrique par exemple y est la première cause d’avortement.) Et c’est à cela que nous devons remédier. Et non pas procéder à une caricature de communion des cœurs qui ne serait qu’une hypocrisie.

La pastorale véritablement aimante est intrinsèquement liée à la doctrine.

Par contre, la pastorale de la tripe molle qui se veut une comédie fangeuse d’apparente « compassion » et « miséricorde », servant surtout à renoncer à l’appel à la conversion jugé sévèrement par l’esprit du monde, ne sert justement qu’à offrir une image d’une supposée bonté à cet esprit du monde qui refuse la vérité.

La « théologie de la carpette » comme l’appellent certains : la quête de cette petite tape dans le dos d’un monde qui n’a rien à f… du Christ, de la Vérité, de la loi naturelle qu’Il nous a donnée.

Le cardinal Muller a cru bon de revenir sur cette question dernièrement, qui fait polémique dans les contrées où les chrétiens ne connaissent plus l’enseignement du Christ. Sur le blogue de Jeanne Smits du  27 février 2014 :

Le préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la foi a souligné de nouveau que permettre à des catholiques mariés, divorcés et remariés civilement de s'approcher de la communion porterait gravement atteinte à l'institution du mariage elle-même. « Le dogme de l'Église n'est pas n'importe quelle théorie fabriquée par quelques théologiens, il s'agit de la doctrine de l'Église, rien de moins que la parole de Jésus-Christ, qui est très claire. Je ne peux pas changer la doctrine de l'Église », a déclaré le cardinal Müller.

(…)

« Nous ne pouvons pas amoindrir la révélation et la parole de Jésus-Christ parce que tant de catholiques ne connaissent pas la réalité. » « Nombreux sont ceux qui ne participent pas à la messe dominicale parce qu'ils ne connaissent pas sa valeur pour leurs vies. Nous ne pouvons pas dire, par voie de conséquence, que la messe est moins importante! Ce serait un paradoxe si l'Église disait, parce que tous ne connaissent pas la vérité, que la vérité n'est pas obligatoire pour l'avenir. »

La Vérité nous rendra libre!

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