Le Père Chad Ripperger.
Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) — Photo :
Le P. Chad Ripperger, prêtre et exorciste du diocèse de Denver, Colorado aux Etats-Unis, a raconté au cours d’un entretien diffusé par US Grace Force la semaine dernière qu’il avait été témoin de l’annonce par Béelzebuth de sa prochaine défaite. « Il est sur le point de m’ôter mon pouvoir », a expliqué le diable au cours d’un exorcisme, sommé par le P. Ripperger de révéler pourquoi il pleurait.
Cela semble renvoyer à la vision de Léon XIII où il vit le diable réclamer du temps et davantage de pouvoir sur ceux qui se mettraient à son service, pour « détruire l’Eglise » — l’Eglise du Christ, contre laquelle les portes de l’enfer ne prévaudront pas.
Le prêtre – ancien de la Fraternité Saint Pierre, il s’en est détaché il y a quelques années pour fonder une communauté sacerdotale, la Société de la Mère Très Douloureuse (Society of the Most Sorrowful Mother), reconnue par Mgr Samuel Aquila, archevêque de Denver. Il poursuit son ministère centré sur le combat spirituel et les exorcismes.
Je vous propose ci-dessous ma retranscription-traduction de la première moitié du podcast où le P. Ripperger aborde les questions de la crise du COVID, la tyrannie qui s’installe au niveau mondial et les problèmes au sein de l’Eglise, où il voit le résultat d’une action outrancière des démons. Les passages en italique reprennent ou résument quelques-unes des questions posées par ses interlocuteurs.
Particulièrement intéressants sont ses propos sur le communisme et son « alignement » sur la psychologie du démon, et sur la manière de contrer le mensonge qui nous entoure, apparenté selon le P. Ripperger à ce qui se passe dans un mariage abusif où le mari s’emploie à provoquer un détournement cognitif (gaslighting) chez sa victime.
Il évoque également l’actuel « obscurcissement de l’intelligence » qui permet à tous ces mensonges de prospérer, ainsi que des attaques en cours contre le rite traditionnel au sein de l’Eglise.
L’homme, pour moi, est crédible, il s’exprime avec toute son expérience d’universitaire, de prêtre et d’exorciste ; il parle en témoin et il analyse.
Quoi qu’on en pense, c’est une approche qui mérite d’être entendue et considérée. Elle est pleine d’espérance mais aussi d’exigence. Elle est un appel à répondre aux demandes de la Vierge Marie — et vers qui d’autre tourner en ces temps où tout semble se dérober sous nos pieds ? — J.S.
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De toute évidence, les gouvernements du monde entier — ce que nous appelons l’État profond, et vous m’avez déjà entendu le dire, c’est tout simplement le communisme — contrôlent les leviers du pouvoir, du moins dans la sphère politique. Nous avons également ce problème au sein de l’Eglise elle-même, où il y a des clercs, des ecclésiastiques, etc., qui disent et font des choses et (mal) traitent le bon clergé, vous savez, on entend parler de prêtre annulé et de toutes ces choses, et donc je pense qu’il y a une véritable tyrannie, qui sévit réellement. Je pense qu’il y a quelques autres composantes à cela, même si, comme vous l’avez mentionné, on observe un obscurcissement de l’intelligence. Il semble que les gens soient de plus en plus incapables de réfléchir de manière rationnelle, surtout dans la situation dans laquelle nous nous trouvons, ou même par rapport à la discussion de sujets théologiques en ligne. [...] Les commentaires sont de plus en plus déconnectés de la réalité, déconnectés de la pensée catholique de quelque nature que ce soit, et on assiste donc à cet obscurcissement de l’intelligence qui commence réellement à se produire.
[…] Je pense que l’obscurcissement de l’intelligence et ce côté tyrannique que nous voyons actuellement — et c’est une vraie tyrannie... Je dis aux gens : regardez, vous pouvez savoir que nous vivons dans le communisme par le fait que vous allez à l’épicerie et qu’il y a des étagères sur lesquelles il n’y a rien ; par le fait que tout augmente...
Je dis toujours aux gens : vous savez que vous vivez dans un pays communiste lorsque deux choses se produisent. La première est qu’il y a toujours une dégradation de la qualité de vie des gens sur le plan matériel : il y a toujours une destruction de celle-ci. Même si les communistes prétendent qu’ils vont restaurer une utopie économiquement et matériellement, ce n’est jamais le cas. Il y a toujours une dégradation. La deuxième composante est celle-ci : il y a toujours une augmentation de nombre des morts. C’est la trajectoire. Il n’y a jamais eu un seul pays communiste qui n’ait pas débouché sur la mort d’un grand nombre de ses citoyens, et c’est la trajectoire vers laquelle nous nous dirigeons.
Je pense que la tyrannie aux États-Unis, nous en avons vu le début. Je pense qu’il y a des gens même au gouvernement — j’ose le dire — que vous voyez même dire ceci : « Vous savez, c’est mieux que certaines de ces personnes meurent » ou que sais-je encore, on commence voir de tels propos. Je pense qu’ils se sentent juste un peu freinés en ce moment à cause de la situation des gens, du moins dans leur pays, mais c’est une véritable tyrannie. Mais la tyrannie, je pense, et aussi cette obstruction de la pensée des gens, vient vraiment d’une source diabolique, dans le sens de l’irrationalité, de la maladie mentale qu’on commence à voir chez nombre de personnes... Regardez simplement ce que disent les gens en ligne : certains comportements sont clairement des signes de maladie mentale, et je pense qu’une partie de cela est le fait des démons qui sont à la manœuvre même de ce côté-là : juste celui de l’obscurcissement. Les gens ne peuvent même pas penser clairement à propos de quelques-unes des choses les plus élémentaires.
Voyez toute la situation en relation avec le COVID et des choses comme ça — vous savez, c’est comme ceci : vous êtes vacciné, vous n’êtes pas vacciné, vous faites ceci, vous faites cela, mais les vaccinés ne sont pas protégés par le vaccin ; à la fin, vous vous rendez compte que les gens ne pensent même pas à la manière dont nous avons toujours su comment tout cela fonctionnait par le passé, il y a donc cet élément qui est en cours. Je pense qu’une partie de cela est également due au fait que ces personnes — le côté tyrannique de la relation avec le gouvernement — essaient intentionnellement de tout brouiller autant que possible, parce que si les gens pensent clairement, on ne peut pas les contrôler, et donc il y a cet élément.
Je pense que cette tyrannie qui s’installe, on la voit un peu dans les gouvernements et dans certaines de leurs actions. On dirait qu’ils ne sont pas équilibrés, qu’ils n’ont pas de mesure et qu’ils sont presque en état de panique. Je dirais qu’ils sont vraiment en état de panique. Je pense que cela se résume au fait que les démons qui poussent ces gens à faire ce genre de choses — je ne dis pas que tout le monde est possédé ; on m’a cité comme ayant dit cela, mais je ne l’ai jamais dit — mais le fait est que les démons qui mènent ce processus sont en état de panique. C’est ce que nous avons vu, si vous y regardez de plus près : cela semble presque grossier, c’est-à-dire qu’ils font tout ce qu’ils peuvent aussi vite que possible sans se demander si c’est ne serait-ce que stratégique du point de vue de la guerre qu’ils mènent. Cela n’a aucun sens.
Oui, c’est stupide, ils font des trucs stupides, et je pense que cela entraîne une illumination ou un réveil de la population. On le voit de plein de façons différentes : l’élection en Virginie en est une. […] Vous avez pu dire que cette tyrannie peut être assimilée à un mariage abusif. […]
J’ai fait une série sur la façon dont la psychologie diabolique et la psychologie communiste sont fondamentalement les mêmes, je veux dire qu’elles s’alignent parfaitement. Mais l’une des choses sur lesquelles je n’avais pas fait le lien, ce que je n’ai fait qu’il y a une semaine et demie environ... J’ai soudain compris que j’avais fait cette conférence sur la désappropriation et là, j’ai parlé de la façon dont les démons essaient d’établir une relation abusive par ce moyen. Si vous regardez dans les manuels de psychologie où l’on parle de la structure que l’on trouve dans les cas d’abus domestiques, où le mari est abusif à l’égard de sa femme, psychologiquement ou même physiquement, parfois psychologiquement, vous voyez que la structure est très spécifique et qu’il y a deux éléments essentiels. Le premier est celui-ci : il dit des choses pour la blesser psychologiquement. Que ce soit vrai ou non n’a pas d’importance. En fait, si c’est vrai, c’est bien, vous savez que cela peut être utile, mais c’est du gaslighting [du détournement cognitif] donc l’abuseur, fondamentalement, et même si c’est un mensonge, continue à le dire parce que le but est d’abuser de l’autre de l’extérieur. Le deuxième élément est l’objectif : il s’agit d’amener les autres à accepter que ce que vous dites est vrai. Parce qu’une fois qu’ils acceptent que c’est vrai, ils doivent lutter intérieurement contre leurs propres états émotionnels, leur instabilité intérieure, outre le fait que vous les maltraitez, et cela signifie essentiellement qu’ils sont affaiblis et que vous pouvez les contrôler.
Vous affaiblissez leur estime de soi et ils sont sous votre contrôle. […]
C’est exactement ça. Nous sommes en train, en fait, de voir cela se dérouler dans notre propre pays, aux États-Unis. Ainsi, par exemple, en voyant cette tendance à traiter chaque personne blanche de raciste : vous êtes un suprémaciste blanc ; parce que vous êtes blanc, vous êtes automatiquement un raciste. Nous voyons cela même au sein de l’Eglise : vous les verrez dire des choses comme : vous savez, si vous voulez conserver la foi catholique traditionnelle, vous êtes un hérétique ; ou si vous n’acceptez pas ceci, vous êtes un hérétique, mais en affirmant ce que l’Eglise elle-même n’acceptait pas par le passé. Ils disent des choses dans le but de... ils essaient d’établir une relation abusive.
C’est une situation où, une fois que j’ai commencé à remarquer cette dynamique parce que j’ai remarqué que c’est ce que les démons font avec les personnes en obsession diabolique, j’ai compris qu’ils attaquent la personne intérieurement, ils lui font ressentir une certaine chose, ils lui donnent certaines pensées et c’est essentiellement, j’ai commencé à le comprendre, c’est simplement une relation abusive. Puis j’ai commencé à faire des recherches — c’était il y a des années... : comment faire face à cela ? Comment faire face à quelqu’un qui est violent ? Ce fut très révélateur : on disait qu’il ne faut jamais faire une réponse sur le thème de l’abus. Donc par exemple, si le mari rentre et dit à la femme : « Tu es grosse, tu es laide, tu ne gardes pas la maison propre, tu ne t’occupes pas bien des enfants », etc., on dit qu’il ne faut jamais aborder ce sujet. Vous ne devez jamais dire à l’agresseur : « Si, j’essaie de m’occuper des enfants », car dès que vous le faites, vous légitimez ce sujet de discussion.
C’est exactement ce dans quoi les conservateurs se laissent entraîner dans notre culture. […] Tous les manuels disent qu’il faut faire ceci : on ne discute jamais du sujet de l’abus, on discute de l’abuseur. Ils disent donc : si vous avez un problème, comme par exemple le mari qui a un problème avec le poids de sa femme : « Si tu as un problème avec mon poids, c’est ton problème, pas le mien. »
En ce qui concerne les conservateurs et la manière de confronter ce qui se passe, je pense que dans notre culture, l’approche doit consister à s’éloigner de ces sujets, car c’est par ce biais que les autres contrôlent le récit. Il faut arrêter d’en parler, ne pas s’aventurer dans leur quatrième dimension, ne pas même aborder ces autres sujets. Par exemple, s’ils disent : « Vous êtes raciste », il faut s’arrêter, regarder la personne et lui dire : « Avez-vous toujours eu ce problème d’accuser les gens de choses dont ils ne sont pas coupables ? Avez-vous toujours eu ce problème de mentir aux gens ? Avez-vous toujours eu un problème de tricherie ? » Vous les affrontez, parce qu’alors vous vous déplacez en fait là où se trouve le vrai problème : le vrai problème est dans la relation avec eux. Ils essaient de vous faire entrer en détournement cognitif, d’attirer l’attention sur vous, de vous frapper pour pouvoir vous contrôler, et c’est là que vous devez dire : « Attendez une minute, ce problème, vous l’avez depuis toujours ? » Vous devez vous retourner contre eux et je pense que si nous commençons à faire cela au niveau politique, mais aussi au sein de l’Eglise... « Avez-vous toujours eu un problème de refus de l’enseignement de l’Eglise ? » Si nous commencions à l’aborder de cette manière, je pense que cela permettrait bien mieux d’avancer, et cela leur enlèverait aussi la capacité de contrôler le récit.
[…] En fait, l’une des façons de savoir qu’il existe une relation abusive est que l’abuseur va mentir à la personne, et la personne sait que l’abuseur ment, mais l’abuseur sait aussi que la personne sait qu’il lui ment.
Mais leur attitude est la suivante : ça n’a pas d’importance, tu dois quand même écouter, accepter ce que je dis et faire comme si c’était vrai. Et c’est ce que nous vivons ; c’est le comportement communiste classique que nous voyons dans notre culture.
[…]
Je travaille sur un cas depuis longtemps, et il y a un ensemble spécifique de raisons pour lesquelles cela se passe, et cela n’a rien à voir avec la personne qui est possédée. En fait, elle est plutôt sainte, selon ma propre vision des choses, bien que je ne le lui ai jamais fait savoir. Dans ce cas, Belzébuth est le possesseur — c’est juste un autre nom pour Satan — donc dans ce cas, pendant l’une des sessions... Laissez-moi revenir en arrière : ce cas tourne en fait autour de certains problèmes dans l’Eglise. Je n’ai pas la liberté d’en parler, du moins pour le moment, il faudrait que j’obtienne la permission de mon évêque pour cela mais c’est une de ces choses qui tournent autour de certains problèmes à l’intérieur de l’Eglise.
Donc, à un moment donné pendant l’une des sessions, alors que les coups étaient particulièrement violents, il se met à pleurer sans raison, et je m’arrête et j’ordonne : « Quel est ton problème ? » Et il a seulement dit : « Il est sur le point de m’enlever mon pouvoir. » Il fait en fait référence à « Il » — chaque fois qu’ils disent « Il », cela fait référence à Dieu, et dans ce cas particulier, c’était spécifiquement Dieu le Père. Ou quand ils disent « Elle », cela fait référence à Notre Dame, parce que leurs noms, même le mot Dieu ou Marie ou des choses comme celles-là sont sacrés, et donc, cela leur fait mal rien que de les dire. Ils les diront sous la contrainte, si vous les obligez à dire ces noms, mais autrement ils y font toujours une référence oblique parce qu’ils ne veulent pas vraiment utiliser ces termes.
Il dit : « Il est sur le point de m’enlever mon pouvoir », et il parlait en fait principalement de l’intérieur de l’Église. Donc, même si je pense que cela est vrai aussi en ce qui concerne la situation géopolitique, et ce par application — je l’évoquerai dans une minute — je pense qu’il s’agit principalement de cette obscurité que nous connaissons dans l’Église, où il devient de plus en plus difficile pour les gens de mener une vie catholique solide, et de trouver un bon prêtre qui administre les sacrements d’une manière orthodoxe et révérencieuse. Les évêques se montrent sévères envers les prêtres qui essaient d’être ce qu’ils doivent être et de faire ce qu’ils doivent faire : cela devient de plus en plus difficile.
Mais tant que cela continue (bien que cela renvoie aussi au fait qu’il dit « Il est sur le point de me retirer mon pouvoir »), nous ne savons pas quand cela va se produire, mais nous savons aussi, je pense, que c’est l’une des raisons pour lesquelles je pense qu’ils sont dans cette panique. C’est l’une des raisons pour lesquelles je pense qu’ils ont tendance à trop en faire, ou à agir d’une certaine manière, ou à dire certaines choses même sur le plan géopolitique, et même au sein de l’Eglise.
Ils disent de ces choses ! Je pense qu’en temps normal il faudrait préparer les gens encore pendant quelques décennies avant d’en dire de telles, mais ils ne s’en soucient pas. Ils les disent directement et donc, en conséquence de cela, je pense que la raison en est que les démons se dépêchent, parce qu’ils savent que leur temps est compté et qu’ils doivent donc agir.
Il y a deux raisons pour lesquelles nous savons que le temps se fait court : à cause de cette panique à laquelle nous assistons, ils se ruent littéralement dans la sphère géopolitique et même dans une certaine mesure au sein de l’Église. Je pense qu’avec le temps, cela va devenir clair : le fait qu’ils essaient de réprimer — vous pouvez couper ce passage si vous le jugez nécessaire — mais le fait qu’ils essaient de réprimer l’ancien rite, je pense que c’est un indicateur du fait qu’ils s’inquiètent de ce que la génération qui a apporté tous les changements est en train de mourir, et qu’ils se rapprochent de la fin.
Mais je pense aussi que les démons savent que leur temps est compté, alors ils essaient sévir contre tout ce qu’ils peuvent, y compris dans l’Église. Et aussi, que nous allons commencer à voir les gouvernements devenir de plus en plus tyranniques.
Par exemple, ce qui se passe en Australie est complètement hors-norme : c’est une indication qu’ils sont en train de surjouer leur main. Mais la raison pour laquelle ils surjouent leur main et bluffent à ce point, et agissent comme ils le font, et mentent aussi, c’est parce que leur temps est très court. .
Donc quand il a dit : « Il est sur le point de m’enlever mon pouvoir », cela veut dire que cela concerne principalement l’Eglise. Mais comme nous le savons, puisque l’Église est le corps mystique du Christ, et que le corps mystique du Christ est le moyen de toute grâce, cela signifie que l’Église catholique est le moyen du salut divinement établi. C’est aussi par elle que toute grâce entre dans le monde. Cela signifie donc — je ne dis pas que les protestants ne reçoivent pas de grâce, cela signifie simplement que si elle vient, elle vient par l’intermédiaire de l’Eglise, qui est le corps mystique du Christ — cela signifie qu’une fois que l’Eglise commencera à se ressaisir, deux choses peuvent se produire. L’une est que les démons deviendront alors vindicatifs et utiliseront leur pouvoir dans la sphère politique pour s’en prendre à l’Eglise : c’est à Dieu de déterminer s’Il permet cela ou non ; ou bien cela signifiera qu’il y aura une inondation de grâce y compris par rapport à la situation géopolitique, et donc les choses changeront radicalement.
Quoi qu’il en soit, le fait est que les démons semblent indiquer que c’est court, que ça vient. Nous le savons aussi un peu parce que Notre Dame a dit, je crois que c’était à Fatima, elle a dit que précisément au moment où il semble que le monde entier est tombe sous le contrôle du communisme, c’est là que Dieu interviendra, et il semble que nous y sommes. Le fait que l’État profond à l’échelle mondiale ait été capable d’arrêter l’économie mondiale en moins de deux semaines — l’économie mondiale en moins de deux semaines ! — vous indique qu’ils sont arrivés. Cela étant dit, c’est bon signe, car cela nous indique que les jours meilleurs arrivent.
Cela signifie que nous traversons cependant une courte période, où nous devons faire plusieurs choses. Il est évident que nous devons continuer à prier et à faire pénitence pour que nous puissions surmonter cette épreuve. Mais cela signifie également […] que nous devons garder le cap, rester concentrés, en particulier parce qu’on remarque cela même avec les démons : juste avant qu’ils ne soient expulsés, il y a chez eux une sorte de regard où il y a cette panique. Du genre : « Je suis sur le point d’être expulsé » et puis boum, ils sont expulsés, ils sont dans ce mode. Mais c’est à ce moment-là qu’il faut persévérer, continuer la session, continuer à les cogner, parce que si vous continuez à le faire, vous allez vous en sortir, et la libération sera là, de l’autre côté. C’est la même chose ici ; les gens doivent juste se retrancher dans leur vie spirituelle et être très concentrés et maintenir leur persévérance à travers ce processus, et Dieu leur donnera la grâce s’ils essaient sérieusement de faire cela.
[…]
Saint Joseph est une terreur des démons, c’est l’un des plus puissants. Je peux vous dire ce qui s’est passé dans un cas que j’ai eu et qui vous renseignera un peu sur le rôle de saint Joseph. Vers la fin, avant que cette femme ne soit libérée, certains saints ont commencé à se montrer, et à un moment donné, saint Joseph est apparu, il avait un bâton, et il a commencé à marcher autour de la personne possédée, en frappant le bâton sur le sol. Chaque fois qu’il touchait le sol, le démon tremblait. Et donc plus tard, j’ai commencé à chercher quelle est la signification du bâton. Nous savons qu’il sert à corriger : dans le sens où l’on guide les moutons grâce à lui, etc. Mais c’est aussi l’instrument de la justice, l’instrument du châtiment et c’est pourquoi il tremblait chaque fois que saint Joseph le frappait, parce que c’était une indication que son châtiment et la justice étaient sur le point d’arriver. Et je pense que c’est vrai : je pense qu’une partie de la raison pour laquelle saint Joseph apparaît à ce stade est — du moins c’est mon espoir — que nous arrivons à la fin de cette étape. Ça va être brutal, ça va être dur et […] je pense que ça va empirer pendant un petit moment, mais je pense aussi que c’est... j’espère qu’il y a un signe dans le fait que saint Joseph apparaisse de manière proéminente, surtout cette année, que ce sera un signe de ce que, si tout va bien, d’ici à un an ou deux, les choses vont commencer à changer, ou que quelque chose va se passer. Peut-être que Notre Dame va... peut-être que le châtiment va arriver, qui sait ?
[…] Je sais que l’on parle beaucoup du triomphe du Cœur Immaculé de Marie et je pense toujours à deux choses — vous me corrigerez si je me trompe — mais la première porte sur le triomphe du Cœur Immaculé de Marie sur le mal. Le mal ne s’en va pas tranquillement ; il trépigne comme un bébé, comme un enfant furieux et violent ; je pense à l’Apocalypse 12:12 qui parle de malheur sur la terre et qui dit que « le diable a été précipité vers vous avec fureur » : cette idée d’un être spirituel furieux ne semble pas très sympathique. Donc c’est le premier point : il va y avoir cette réaction violente du mal. Et deuxièmement, serait-il exact de dire que nous jouons un rôle dans le triomphe de Marie en tant qu’instruments si nous nous consacrons à Notre Seigneur par l’intermédiaire de Notre Dame et de saint Joseph ? Est-ce que cela nous fait entrer dans cette catégorie où nous sommes ses guerriers ou ses soldats au cœur de la bataille, pour aider et assister, comme Dieu le souhaite et le planifie, pour faire partie de ce triomphe du Cœur Immaculé de Marie ?
Je pense que vous avez raison : je pense que la situation va empirer. Je pense que la panique va devenir plus manifeste et plus extrême à mesure que nous avançons. Je pense que cela va certainement arriver. […] Parfois, on en vient à se demander combien de temps encore les gens pourront supporter cela psychologiquement, on commence à se poser des questions. Mais tout cela étant dit, je pense que oui, je pense qu’on va voir les choses s’intensifier vraiment. Mais je pense aussi que si une personne maintient sa vie de prière et reste sous le manteau de la Vierge, en ayant une forte dévotion pour elle, en lui demandant sa protection, en lui consacrant sa vie, les difficultés qu’elle traverse, ou en faisant toutes ces choses, je pense qu’elle la protégera à travers ce processus. Cela ne veut pas dire que vous ne souffrirez pas un peu, mais au moins elle vous aidera à vous protéger.
L’autre partie de la réponse est aussi que nous aiderons à amener son triomphe dans le sens où nous serons ses mains, ses lèvres et ses oreilles... Nous serons ceux qui apporterons... qui mettrons pratiquement en œuvre ces choses, qui aiderons les gens à être capables de mener ces vies qu’ils sont censés mener, même après le châtiment. Après que tout cela soit arrivé, nous serons ceux qui pourrons le faire.
Mais nous sommes aussi, et c’est intéressant, les instruments de la justice pour les démons. Je veux dire par là que nous les combattons ; nous nous battons contre eux, etc. Cela les afflige, cela leur rend la vie misérable. Nous connaissons notre côté de l’équation en raison de la souffrance que nous endurons lorsqu’ils nous attaquent, etc. mais nous ne savons pas toujours nécessairement ce qu’ils endurent. Mais je peux vous dire que la souffrance qu’ils endurent est bien plus intense lorsque nous leur disons non, et lorsque nous les combattons et que nous nous battons contre eux, que tout ce que nous endurons, nous. Je ne vais pas entrer dans les détails, mais j’ai eu un cas où, tout à coup, chaque nuit, je faisais un rêve, et c’était essentiellement le démon. Il m’a fallu environ deux semaines pour comprendre que c’était le démon qui me révélait ce qu’il vivait pendant les séances, et c’était absolument horrible et brutal. Et l’une des choses qu’il n’aimait pas du tout, c’était qu’il subissait ces coups absolument brutaux, et puis je m’arrêtais, je m’éloignais, j’avais fini, ok, on rentre à la maison, vous savez, et il était assis là, couvert de bleus et sanguinolent. Le fait est que nous sommes l’instrument de leur justice.
Cela signifie qu’en ce sens, nous sommes aussi les bras et les jambes de la Vierge dans sa relation avec la réalisation de son triomphe, nous devons aussi comprendre que nous sommes ses instruments, dans le sens où nous sommes ses serviteurs et dans le sens où c’est à nous de prier, de faire tout ce que nous pouvons pour le mériter, afin que Dieu puisse lui dire : « Ok, maintenant c’est le moment. »
[…] (Question sur le peuple qui se lève)
Il arrive un moment, il y a généralement un événement particulier, au moins dans une société ou historiquement dans une nation, qui déclenche cela. C’est un peu comme : ça y est, boum, et puis les choses décollent. Parfois ce sont des fausses alertes lancées par le gouvernement lui-même, ou d’autres choses, mais je me demande à quel moment les gens vont dire : « Ça suffit les abus, on ne va plus accepter ça. » Mais je suis convaincu que cela se fera si nous pouvons commencer à changer le récit et juste, vous savez, quand les gens commencent à nous attaquer, nous contenter de déplacer l’attention, parce que tout est dans le focus ; ce sont eux qui essaient de contrôler le focus.
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