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Il a suffi d’un joueur courageux pour que la Ligue nationale de hockey réévalue les « maillots de la fierté »

Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Philadelphia Flyers/YouTube

31 mars 2023 (LifeSiteNews) — Comment les révolutionnaires sexuels ont-ils réussi à transformer notre culture en peu de temps ? Les réponses à cette question, bien sûr, sont légion — historiques, philosophiques et même théologiques. Mais si l’on considère que l’histoire de la révolution sexuelle est l’histoire de la façon dont les valeurs de quelques-uns ont conquis une civilisation en un demi-siècle, un facteur a joué un rôle plus important que la plupart des autres : la lâcheté.

L’une des principales raisons pour lesquelles l’idéologie du genre s’est infiltrée et a pris le contrôle de nos institutions si rapidement, par exemple, est que dans la plupart des pays — à l’exception de l’Amérique — il n’y a eu que très peu de résistance. Je suis prêt à parier qu’au Canada, il serait difficile de trouver un seul dirigeant conservateur — y compris Pierre Poilievre, le « combattant de la liberté » — prêt à définir ce qu’est une femme en réponse à une question de la presse. Sur la plupart des questions-clés, la majorité silencieuse a tranquillement capitulé, et aujourd’hui, le système éducatif public produit des millions de clones qui ont été endoctrinés dans l’idéologie du vainqueur.

Comme l’a dit Lénine : « Vous sondez avec des baïonnettes : si vous trouvez de la bouillie, vous poussez. Si vous trouvez de l’acier, vous vous retirez ». Les révolutionnaires sexuels ont sondé, et ils ont trouvé surtout de la bouillie — ils ont donc poussé, tandis que nous nous sommes retirés.

Les chefs conservateurs comme Poilievre et les politicards trop malins qui entourent le gros poisson au sommet vous diront qu’en fait c’est intelligent, parce qu’il est tout simplement inutile de mourir sur des barricades isolées dans le No Man’s Land des guerres culturelles entre les sexes (même s’il s’agit d’enfants victimes d’erreurs médicales aux mains de médecins qui considèrent les « changements de sexe » comme des soins de santé). Mais de temps en temps, cette lâcheté déguisée en stratégie intelligente s’avère erronée. Le plus récent exemple est le cas de la Ligue nationale de hockey.

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En janvier dernier, Ivan Provorov, de l’équipe des Philadelphia Flyers, a poliment refusé de porter un « maillot de la fierté » lors d’un match d’échauffement, en invoquant sa foi orthodoxe russe. Les commentateurs sportifs étaient apoplectiques, exigeant qu’il soit condamné à une amende et à des sanctions sévères pour s’assurer qu’il soit contraint de porter littéralement sur son corps le drapeau d’une idéologie avec laquelle il n’était pas d’accord. Provorov a tout de même joué, mais à peine les commentateurs sportifs écumants s’étaient-ils essuyés que les joueurs du Minnesota Wild ont également décidé qu’ils ne voulaient pas porter le drapeau LGBT pendant l’échauffement. Cette fois-ci, la réaction des médias a pris un tour strident et paniqué. Le troupeau se déplaçait-il ?

Il s’avère que c’est peut-être le cas. La semaine dernière, les joueurs Eric et Marc Staal des Florida Panthers, ont également refusé les « maillots de la fierté », déclarant : « Nous ne portons aucun jugement sur la façon dont les gens choisissent de vivre leur vie et nous pensons que tout le monde devrait être le bienvenu dans tous les aspects du jeu de hockey. Cela dit, nous estimons que le fait de porter un maillot de la fierté va à l’encontre de nos convictions chrétiennes. » Il en va de même pour James Reimer, le gardien de but des San Jose Sharks, qui a écrit en partie ce qui suit : « Dans ce cas précis, je choisis de ne pas cautionner une chose qui va à l’encontre de mes convictions personnelles, lesquelles sont basées sur la Bible, la plus haute autorité dans ma vie. »

Alors que le nombre de joueurs refusant de porter des « maillots de la fierté » ne cesse d’augmenter, certains membres de la LNH commencent à penser que le signal de vertu à bas prix pourrait maintenant devenir coûteux. Tiré de The Post-Millennial :

Gary Bettman, commissaire de la ligue, a déclaré dans une interview à CTV News, lorsqu’on l’a interrogé sur les joueurs qui ont refusé de porter des maillots sur le thème de la fierté cette saison : « C’est la première fois que nous vivons cela, et je pense que nous devrons en faire l’évaluation pendant l’intersaison ».

Invoquant leurs convictions religieuses, plusieurs joueurs ont refusé de participer aux échauffements d’avant-match en portant des maillots à l’effigie de la Fierté. M. Bettman a déclaré au journal : « Il s’agit d’une question où les joueurs, pour diverses raisons, peuvent ne pas se sentir pas à l’aise en portant l’uniforme comme une forme d’approbation ». Le commissaire a ajouté : « Mais je pense que c’est plutôt devenu une distraction maintenant, parce que la substance de ce que nos équipes et nous avons fait et défendons est vraiment mise de côté par une poignée de joueurs qui ont essentiellement pris des décisions personnelles, et vous devez aussi respecter cela ».

Les experts sportifs et le mouvement LGBT n’ont bien sûr aucun respect pour la conscience de ces joueurs, et la réaction était prévisible. Mais réfléchissez un instant à ce que cet épisode nous apprend : un seul joueur, invoquant ses convictions, a refusé de porter un « maillot de la fierté », et l’a fait calmement, fermement et sans s’excuser. D’autres, prenant exemple sur lui, lui ont rapidement emboîté le pas. Aujourd’hui, les lâches qui ont décidé qu’il s’agissait d’un signe de vertu peu coûteux sont en train de réévaluer la situation — simplement parce qu’un homme s’est levé et a dit non.

Un seul homme. C’est tout ce qu’il a fallu. Pensez-y.



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