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Human Rights Watch (HRW) et Amnesty International (AI), deux ONG financées par Soros, attaquent la Pologne à coups de rapports

George_Soros.jpgGeoge Soros.

Par Olivier Bault (Reinformation.tv)

Faut-il y voir une coïncidence ? La Pologne est justement en train de débattre de sa loi sur l’avortement puisqu’une nouvelle initiative citoyenne visant à protéger les enfants malades ou handicapés est en cours de collecte de signatures et qu’elle a cette fois de bonnes chances d’être approuvée par le Parlement. Les « manifestations noires » convoquées le 3 octobre par des associations féministes et LGBT en grande partie financées plus ou moins directement par l’Open Society Foundation de George Soros, l’homme des Rothschild, n’ont pas mobilisé cette année. C’est donc au tour des organisations de défense des droits de l’homme financées par le milliardaire américain d’origine hongroise de passer à l’attaque, en produisant des rapports dénonçant les supposées violations de l’état de droit, de la démocratie et des libertés civiques auxquelles se prêterait le gouvernement de Beata Szydło en s’appuyant sur la majorité absolue dont jouit le PiS au parlement polonais depuis l’automne 2015. On assiste donc à la publication, à quelques jours d’intervalle, d’un rapport d’Amnesty International (AI) accusant la Pologne de restreindre le droit de manifester et de réprimer les opposants, et d’un rapport de Human Rights Watch (HRW) accusant le PiS de remettre en cause la séparation des pouvoirs en Pologne et d’enfreindre l’état de droit et les droits de l’homme en général.

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Rapports contre la Pologne : les institutions européennes, les ONG financées par Soros et les grands médias libéraux-libertaires en circuit fermé

L’utilité de ces rapports est bien entendu de créer l’événement, puisqu’ils sont repris dans les médias d’opposition polonais et dans les médias internationaux, et également par les institutions européennes qui s’appuient encore sur ce qu’affirment les médias. Le rapport HRW appuyant lui-même ses dires, notamment sur les accusations de ces mêmes institutions européennes à l’encontre de la Pologne, il n’est pas déraisonnable de prétendre que dans une certaine mesure les ONG de la galaxie Soros, la Commission européenne et les grands médias libéraux-libertaires hostiles à la politique de droite du PiS fonctionnent en circuit fermé. Cela vaut bien entendu aussi pour la politique du Fidesz en Hongrie, le mécanisme étant exactement le même. 

HRW critique d’ailleurs les mêmes choses que la Commission européenne : la réforme de la justice en cours, HRW estimant apparemment que l’institution judiciaire doit être libre de tout contrôle démocratique ; le remplacement des dirigeants des médias publics, une pratique qui est pourtant exercée par tous les gouvernements successifs en Pologne et qui en présence d’un gouvernement conservateur permet au moins d’avoir un paysage audiovisuel pluraliste puisque les grandes chaînes privées sont d’obédience libérale-libertaire et anti-PiS ; la nouvelle loi sur le terrorisme, qui va pourtant moins loin que la nouvelle loi française dans ce domaine ; la nouvelle loi sur les manifestations, qui permet d’empêcher les contre-manifestants de bloquer par la force une manifestation déclarée ; le changement du mode de distribution des fonds aux ONG, que le PiS veut soustraire à la Fondation Batory fondée et financée par George Soros ; et encore la surveillance de la partie polonaise de la frontière extérieure de l’espace Schengen, puisque les gardes-frontières polonais ne laissent pas passer les immigrants clandestins.

HRW reproche aussi au PiS d’avoir dans ses rangs des députés qui ont voté l’année dernière en faveur de l’initiative citoyenne visant à restreindre l’avortement en cas de handicap de l’enfant conçu ou de grossesse issue d’un viol, et il lui reproche d’avoir remis sur ordonnance les pilules dites « du lendemain » (qui peuvent avoir des effets secondaires mais aussi un effet abortif quand elles sont prises plusieurs jours après un rapport sexuel).

Amnesty International (AI) se bat comme Human Rights Watch (HRW) et l’Open Society Foundations contre le droit à la vie dès la conception

Le rapport d’Amnesty International est plus spécifique puisqu’il se concentre sur de supposées répressions à l’encontre des manifestants anti-gouvernementaux. AI se réfère notamment aux contre-manifestants qui cherchent régulièrement à bloquer la commémoration de la catastrophe aérienne de Smolensk, où le président Lech Kaczyński avait perdu la vie en compagnie de plusieurs dizaines de hautes personnalités polonaises. Ces manifestations de commémoration se déroulent chaque 10 avril à proximité du palais présidentiel à Varsovie. La nouvelle loi sur les manifestations pointée du doigt par AI et par HRW permet de déclarer des manifestations cycliques et impose une distance minimale de 100 mètres entre une manifestation déclarée et sa contre-manifestation. La police a dû intervenir plusieurs fois pour protéger le droit de manifester des personnes commémorant la catastrophe de Smolensk (les contre-manifestants cherchaient à leur bloquer le passage par la force), et face à la résistance opposée par certains contre-manifestants des poursuites ont été engagées pour infraction à la loi sur les manifestations et désobéissance aux représentants de l’ordre.

Ceci, Amnesty International ne l’explique pas dans le détail bien entendu. AI reproche aussi au gouvernement du PiS les perquisitions faites par la police au siège de quatre organisations féministes au lendemain des manifestations pro-avortement du 3 octobre. Le problème, c’est que ces perquisitions avaient été programmées dans le cadre d’une enquête visant non pas ces ONG mais d’anciens fonctionnaires du ministère de la Justice du gouvernement précédent. La présidente d’une des quatre associations perquisitionnées, Baba, a d’ailleurs très rapidement démenti avoir fait l’objet de répression, affirmant que la visite de la police et les auditions avaient été brèves et courtoises, qu’il n’y avait eu aucune fouille puisque la documentation comptable demandée par les autorités était sur les étagères, et qu’elle n’avait été interrogée qu’en qualité de témoin. Cela n’a pas empêché le fake news des médias de gauche sur des rétorsions du pouvoir après les manifestations du 3 octobre de se propager jusque dans les médias internationaux avec la participation d’Amnesty International. Et c’était bien là le but…



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