Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : nadimkin/Pixabay
Guam, territoire non incorporé des États-Unis autorise légalement l’avortement jusqu’à douze semaines de grossesse… avec l’aide d’un médecin, or cette pratique est actuellement impossible, parce qu’aucun médecin digne de ce nom ne veut y être impliqué. Extrait de LiveActionNews :
Le gouverneur de Guam a pour mission d’élargir l’accès à l’avortement pour les Guamiennes et de trouver un avorteur pour l’île. Bien que l’avortement soit légal dans ce territoire à prédominance catholique, aucun médecin n’a accepté de le pratiquer depuis que le dernier avorteur de l’île a pris sa retraite en 2018.
Le gouverneur Lourdes Leon Guerrero a fait campagne en faveur d’un droit plus étendu à l’avortement avant son élection, mais depuis son entrée en fonction en janvier, il n’a pas été en mesure de ramener l’avortement dans le territoire.
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L’avortement est actuellement légal à Guam dans les 13 premières semaines, mais quiconque met fin à une grossesse sans l’assistance d’un médecin peut être chargé de crime. Sans avorteur sur l’île, toute femme qui veut avorter doit se rendre à Hawaii, à près de 8 heures de vol. Au cours des six derniers mois, environ deux à trois femmes ont fait ce voyage.
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