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Georges BuscemiChers amis de la Vie,

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Grande-Bretagne : l’homme qui s’était empressé d’obtenir l'euthanasie avait fait l’objet d’un mauvais diagnostic

LiveActionNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : capture d'écran vidéo

(Right to Life UK) — Un Britannique, qui avait entamé le processus de suicide assisté en contactant une clinique de suicide assisté en Suisse après que des médecins l’aient par erreur déclaré atteint de la maladie du motoneurone [sclérose latérale amyotrophique ou maladie de Charcot], a fait part de ses graves préoccupations concernant le projet de loi Leadbeater sur le suicide assisté, en vertu duquel il pense qu’il aurait pu recourir au suicide assisté.

Peter Sefton-Williams, 71 ans, journaliste et directeur marketing à la retraite s’est entendu dire par son médecin : « Il ne fait aucun doute que vous souffrez de la maladie du motoneurone et que votre espérance de vie se situe entre un an et demi et quatre ou cinq ans », et il lui a également été conseillé de « ne rien prévoir au-delà de six mois ». En conséquence, Sefton-Williams était « absolument terrifié » et a immédiatement commencé à planifier sa fin de vie à la clinique suisse de suicide assisté, Dignitas. Il a même repéré un lieu de suicide notoire près de son domicile, au cas où ses plans n’aboutiraient pas.

« Le lendemain du diagnostic, j’ai contacté Dignitas, qui m’a dit que les formalités administratives prendraient six mois. Je me suis alors dit qu’il fallait que je me dépêche », raconte-t-il.

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Au fur et à mesure que sa panique se dissipait, Sefton-Williams a abandonné ces plans et a commencé à remarquer que ses symptômes ne s’aggravaient pas, mais s’amélioraient au contraire. Après avoir demandé l’avis d’un troisième spécialiste, il a appris qu’il ne s’agissait pas de la maladie du motoneurone, mais d’une neuropathie motrice multifocale.

« C’est une maladie très rare, qui imite les premiers stades de la maladie du motoneurone. Mais c’est une maladie bénigne, personne n’en meurt et elle est largement curable », a-t-il ajouté.

L’erreur de diagnostic a été « l’expérience la plus traumatisante que l’on puisse imaginer »

M. Sefton-Williams s’élève aujourd’hui contre le projet de loi de Kim Leadbeater sur le suicide assisté, dont il craint qu’il ne conduise à des décès inutiles dans les cas d’erreurs de diagnostic comme le sien. Il a souligné qu’il aurait probablement bénéficié d’un suicide assisté dans le cadre du projet de loi Leadbeater, qui requiert l’approbation de deux médecins, puisqu’il a reçu son diagnostic de deux des meilleurs spécialistes du pays. « Il est réaliste de penser que j’aurais pu bénéficier d’une mort assistée alors que je souffre d’une maladie auto-immune bénigne et, espérons-le, guérissable », a-t-il déclaré.

« J’ai fait marche arrière, mais je pense que d’autres personnes, si [le suicide assisté] était disponible, iraient très probablement jusqu’au bout. Je comprends parfaitement et je pense que les personnes qui le proposent ont de bonnes intentions. Personnellement, je pense que les complications sont trop importantes pour l’introduire un jour ».

« Mais on semble supposer que les médecins sont au moins certains de la maladie dont vous souffrez. »

« Les médecins sont faillibles. Il ne sert à rien de dire qu’ils sont l’étalon-or et qu’ils ont toujours raison, car ils n’ont pas toujours raison. Comme le montre mon cas, j’aurais pu penser qu’il s’agissait d’une solution et je serais maintenant mort. Or, pour autant que je sache, il n’y a pas grand-chose qui cloche chez moi », a-t-il déclaré.

Une analyse des 201 résidents britanniques ayant reçu un diagnostic neurologique et ayant opté pour le suicide assisté en Suisse entre 2005 et 2022 a montré que 79 d’entre eux souffraient de la maladie du motoneurone.

Sefton-Williams a déclaré au Times que ces chiffres pourraient être répétés si le projet de loi Leadbeater était adopté. « Il est probable que, compte tenu des symptômes horribles et de l’issue certaine, cette situation se reproduise au Royaume-Uni si le projet de loi sur le suicide assisté est adopté. »

Il a ajouté : « Et si j’avais persisté concernant le “traitement” de fin de vie, les gens auraient dit : “Eh bien, il voulait une mort digne. C’était son choix de mettre fin à sa vie selon ses propres conditions”. »

« Je me serais suicidé et personne n’aurait su qu’en fait je n’étais pas du tout malade. Cela semble être un point clé dans tout cela. »

« J’aurais pu penser qu’il s’agissait d’un moyen de m’en sortir et je serais maintenant mort »

De hauts responsables médicaux ont fait part de leurs inquiétudes quant à la difficulté de prédire avec précision le pronostic d’une maladie. La baronne Finlay of Llandaff, ancienne professeure de médecine palliative, a déclaré : « Il est impossible de prédire l’espérance de vie... J’ai connu des personnes qui vivaient bien et activement pendant des années alors qu’on pensait qu’il ne leur restait plus que quelques semaines à vivre ».

Le professeur Katherine Sleeman, spécialiste des soins palliatifs, a déclaré au Telegraph : « Il n’est pas possible de déterminer avec précision le pronostic d’une personne en nombre de mois, par exemple six mois ou douze mois ».

En tant que médecin, les patients me demandent : « Combien de temps me reste-t-il ? » et je ne leur répondrai jamais : « Six mois ou moins ». Je dirais plutôt : « Votre pronostic se mesure probablement en mois, ou en “longs mois”. Je ne serais pas plus précise ».

Selon des données récentes obtenues par le Telegraph à la suite d’une demande de liberté d’information, un cinquième des demandeurs d’allocations dont on pensait qu’il leur restait six mois à vivre étaient encore en vie trois ans plus tard.

Ces chiffres sont importants, car le projet de loi sur les adultes en fin de vie (Terminally Ill Adults (End of Life) Bill), voté en deuxième lecture le vendredi 29 novembre, s’applique aux adultes dont on pense qu’ils ont moins de six mois à vivre.

Alors que le projet de loi de Kim Leadbeater sur les adultes en fin de vie (Terminally Ill Adults (End of Life) Bill) passe à l’étape suivante, et suite à la publication des données du Telegraph, le Dr Matthew Doré, secrétaire honoraire de l’Association pour la médecine palliative, a mis en garde contre les dangers d’une trop grande confiance dans cette clause de six mois du projet de loi de Kim Leadbeater sur le suicide assisté. Il a déclaré : « En vertu des lois sur l’aide à la mort [...] des vies auraient été tragiquement interrompues — et nous ne l’aurions jamais su ».

« Pouvons-nous accepter une réalité où une personne sur cinq pourrait manquer trois Noëls de plus avec ses proches en raison de l’incertitude inhérente aux pronostics médicaux ? »

« Cette dure vérité met en lumière l’idée fausse selon laquelle le pronostic est une garantie : dans la pratique, il est laissé à l’appréciation du médecin. Comment peut-on faire confiance à une soi-disant “garantie” qui échoue systématiquement et de façon spectaculaire à être sûre ? »

Catherine Robinson, porte-parole de Right To Life UK, a déclaré : « L’histoire étonnante de Peter Sefton-Williams, qui a été victime d’une erreur de diagnostic, devrait servir d’avertissement brutal. C’est un exemple concret des raisons pour lesquelles la légalisation du suicide assisté serait si dangereuse ».

« Si le suicide assisté avait été légal, il serait probablement mort aujourd’hui. Il s’agit d’un décès tout à fait évitable et des cas comme celui-ci sont une conséquence malheureusement prévisible de ce projet de loi. Les députés doivent le rejeter en troisième lecture ».

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