Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Voici un témoignage poignant d’une enseignante qui dénonce la puissance des groupes de pression LGBT. Extrait de Pour une école libre :
Le Daily Mail britannique a récemment publié une histoire choquante. Un enseignant lanceur d’alerte y affirme qu’on y convainc des enfants autistes vulnérables qu’ils seraient dysphoriques du genre. Le Mail on Sunday a révélé que 17 écoliers d’une même école britannique suivent une « thérapie » de changement de sexe. La plupart de ces enfants qui subissent cette transformation sont autistes, selon un enseignant, qui a déclaré que les enfants vulnérables souffrant de problèmes de santé mentale étaient « leurrés » en leur faisant croire qu’ils étaient du mauvais sexe. On trouvera ci-dessous des extraits de cette enquête du Mail on Sunday.
La lanceuse d’alerte dit que peu de ces enfants « transgenres » souffrent de dysphorie de genre — le terme médical pour quelqu’un qui se sent né dans le mauvais corps — mais qu’ils sont facilement influençables, s’accrochant à la croyance erronée qu’ils seraient du mauvais sexe, y voyant un moyen de faire face aux problèmes causés par l’autisme.
Plus tôt cette année, le Mail on Sunday a révélé qu’un tiers des jeunes envoyés à la seule clinique d’identité sexuelle pour enfants du NHS [Santé publique] présentait des « traits autistiques modérés à sévères ».
Cela signifie que 150 adolescents autistes ont reçu des médicaments bloquant la puberté qui empêchent leur corps de mûrir.
L’enseignante dit qu’elle s’est sentie obligée de s’exprimer pour protéger ses élèves, dont beaucoup, selon elle, pourraient déjà prendre des médicaments puissants et subir une chirurgie qui pourrait changer leur vie.
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Elle croit que les écoles et certains hommes politiques ont avalé « les hameçons, les lignes et les plombs » d’un » sophisme » politiquement correct colporté par un puissant lobby transgenre.
Elle a demandé au Mail on Sunday de cacher son identité de peur d’être licenciée après presque 20 ans d’enseignement, mais dans une interview choquante, la femme, que nous appellerons Carol, raconte comment :
On lui a conseillé de garder les parents et les autres enseignants dans l’ignorance si un élève disait être transgenre ;
Des élèves plus âgés de son école qui ont changé de sexe¹ ont » préparé » des élèves plus jeunes, principalement autistes, à faire de même ;
Une adolescente autiste va bientôt subir une double ablation du sein ;
Les élèves qui disent qu’ils sont nés du mauvais sexe imitent les vedettes transsexuelles de YouTube. Carol croit que c’est en partie à cause de cela qu’ils ont convaincu les enfants vulnérables qu’ils souffrent de dysphorie de genre.
Hier soir [22 novembre²], le député conservateur David Davies a déclaré : » Je félicite cette enseignante d’être venue nous dire ce que je soupçonnais depuis longtemps dans les écoles. Il est horrible que les enfants soient encouragés par d’autres élèves à s’identifier comme transgenres, en particulier s’ils sont autistes.
Les parents n’en sont pas informés et il n’y a aucun moyen de contredire ces élèves qui ont été convaincus par les autres qu’ils avaient un problème qu’ils n’ont presque certainement pas. Tragiquement, le résultat final pourrait être des procédures chirurgicales irréversibles. C’est scandaleux.
L’enseignante, qui a son propre enfant, croit aussi que bon nombre de ceux qui disent qu’ils sont du mauvais sexe sont juste homosexuels³, mais qu’ils feraient face à de l’intimidation s’ils devaient le dire. En revanche, dit-elle, les enfants transgenres de l’école sont idolâtrés par les autres élèves.
Elle s’est également inquiétée du fait que de nombreux enseignants ont maintenant trop peur de contester les affirmations des élèves selon lesquelles ils sont transgenres parce qu’ils craignent d’être licenciés ou poursuivis pour avoir été transphobes.
Les 17 élèves qui s’identifient aujourd’hui comme transgenres suivent les traces d’une adolescente qui a quitté l’école et prévoit une double ablation du sein.
Cette étudiante, qui est née femme, a dit à Carol qu’elle voulait s’identifier comme personne non binaire — une personne — sans sexe spécifique — en janvier 2014, à l’âge de 16 ans et deux ans après avoir été diagnostiquée comme autiste.
Après avoir consulté ses parents, l’école a accepté de changer le nom de l’élève sur le registre pour un nom non sexiste. Les enseignants ont également accepté d’utiliser des pronoms masculins et féminins selon le sexe de l’élève identifié comme tel un jour donné.
« Ces pronoms pouvaient changer d’une heure à l’autre selon la façon dont l’élève se sentait », de dire Carol.
Carol a mis l’élève en contact avec un groupe de soutien pour transgenres, mais elle dit maintenant qu’elle regrette amèrement d’avoir géré ainsi ce cas. « Cet enfant a été diagnostiqué autiste à l’âge de 14 ans et n’était certainement pas transsexuel⁴ », a-t-elle ajouté. Elle avait d’autres problèmes de santé mentale compliqués. C’est une tragédie que sa demande ait été acceptée si facilement. Maintenant, elle va mutiler son corps.
Au cours des quatre années suivantes, les 17 élèves qui se sont » révélés » comme transgenres sont devenus puissants au sein de l’école, dit Carol.
Ils portent des vêtements et des coiffures identiques et adoptent souvent les noms des vedettes transgenres de YouTube. Elle a également été témoin de première main de la façon dont les élèves plus âgés ont persuadé des autistes plus jeunes qu’eux aussi étaient nés du mauvais sexe — un processus qu’elle a comparé au « grooming » [NdeFDS : méthode d’endoctrinement des bandes de prédateurs sexuels musulmans avec les très jeunes filles – les bandes de « dresseurs » de filles].
« Ce sont juste des jeunes ayant des problèmes de santé mentale qui ont trouvé une identité et qui veulent faire partie d’un groupe de personnes aux vues similaires », a-t-elle dit.
J’ai vu des filles ayant changé de sexe¹ endoctriner [groom] des filles plus jeunes à faire la même chose… et dans presque tous les cas, elles sont autistes, dit l’institutrice.
Au cours d’une carrière d’enseignante sans tache qui s’étend sur deux décennies, Carol a consacré une grande partie de son temps au bien-être émotionnel et personnel des élèves dont elle a la charge.
Ainsi, lorsqu’une élève de 16 ans qu’elle connaissait depuis de nombreuses années lui a confié tranquillement qu’elle se sentait piégée dans le mauvais corps et qu’elle envisageait de changer de sexe, son instinct a été de prendre l’adolescent avec amour sous son aile.
Même si Carol savait que l’enfant avait été diagnostiquée autiste deux ans plus tôt, elle a juré de lui fournir le soutien dont elle avait besoin pour la guider dans ce qui serait évidemment un voyage difficile.
Nous étions en janvier 2014 et le débat sur les droits des transgenres, si surchargé aujourd’hui, avait à peine commencé.
L’éventail déconcertant de la terminologie utilisée pour définir les diverses permutations de ce qu’on appelle « l’identité de genre » n’avait pas encore émergé et Carol admet qu’elle ne savait pas vers qui se tourner pour obtenir de l’aide.
Mais parce qu’elle était responsable de la pastorale des élèves, Carol a été contactée par une organisation qui avait pour but d’aider les jeunes transsexuels.
L’organisme, que Carol nous a demandé de ne pas nommer parce qu’elle craignait que cela puisse les identifier, elle et l’élève, avait récemment ouvert un centre à proximité.
L’étudiante, qui est née femme, avait insisté sur le fait qu’elle voulait maintenant s’identifier comme une personne non binaire — une personne n’ayant pas de sexe spécifique — alors Carol l’a favorablement envoyée vers le groupe. Mais la douce mère en est venue à regretter amèrement cette décision.
« Une fois rentrée dans ce groupe, on ne peut rebrousser chemin », dit-elle. « On a décidé qu’elle était transgenre et c’est tout, ça n’a jamais été contesté et je m’en veux pour ça ».
Carol croit maintenant fermement que l’élève n’a jamais souffert de dysphorie de genre — le terme médical pour quelqu’un qui se sent né dans le mauvais corps — mais qu’il était simplement autiste et aurait dû recevoir plus d’aide pour faire face à ses difficultés émotionnelles et sociales.
Ce qui rend la situation encore plus douloureuse pour Carol, et c’est l’une des raisons pour lesquelles elle a choisi de s’exprimer aujourd’hui, c’est qu’elle a appris que la jeune fille prévoit une double ablation des seins dans le cadre de son réalignement de sexe.
Elle dit : « Cet enfant a été diagnostiqué autiste à l’âge de 14 ans et n’était certainement pas transgenre — elle avait des problèmes compliqués de santé mentale. C’est une tragédie qu’elle s’apprête à mutiler son corps. »
¹Le changement de sexe est impossible, il s’agit plutôt là de changement d’apparence. — CQV
²CQV
³Dans le sens d’attraction et non de mode de vie. — CQV
⁴Puisque le changement de sexe est impossible, il ne peut y exister de transsexuel. — CQV