M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

Femme au foyer et mère de 8 enfants, elle s’oppose à l’idée selon laquelle elle serait opprimée


Daniel et Hannah Neeleman et leurs enfants.

Par Emily Mangiaracina — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Instagram

2 août 2024 (LifeSiteNews) — Une mère de huit enfants, agricultrice et femme d’affaires connue en ligne pour sa « Ferme Ballerina » a défendu son style de vie comme quelque chose qu’elle embrasse pleinement, contrairement à la suggestion d’un journaliste selon laquelle serait opprimée par son mari.

Hannah Neeleman, mormone et ancienne ballerine mariée à l’héritier d’une fortune aérienne, a partagé dans une vidéo Instagram publiée le 1er août qu’elle avait été « déconcertée » par un article qui visait son mari tout en peignant une image ambiguë de son style de vie de femme au foyer.

La journaliste Megan Agnew, du quotidien britannique The Times, a récemment rendu visite à Mme Neeleman et à sa famille dans leur ranch de l’Utah, afin de découvrir de près la vie de la « figure de proue » de la femme au foyer traditionnelle. L’ex-ballerine jouit d’une grande popularité en ligne, grâce à son image « parfaite » : c’est une reine de concours de beauté qui prépare des repas appétissants, trait ses propres vaches et est entourée d’enfants adorables et souriants.

Alors que Mme Neeleman attendait avec impatience l’entrevue de Mme Agnew, dont elle pensait qu’elle donnerait une image positive de sa vie chérie, elle s’est aperçue que l’article publié contenait des suggestions peu subtiles selon lesquelles le mari de Mme Neeleman la dominait de manière indésirable.

Premier accroc : Lorsque Neeleman a fait remarquer à Agnew que le couple avait sacrifié des désirs afin de vivre leur mode de vie actuel, son mari Daniel ayant renoncé à ses « ambitions professionnelles », Agnew a suggéré qu’au contraire, Hannah s’était soumise de manière écrasante aux désirs de son mari :

Je regarde l’immensité et je ne suis pas tout à fait d’accord. Daniel voulait vivre dans les grands espaces de l’Ouest, c’est ce qu’ils ont fait ; il voulait cultiver la terre, c’est ce qu’ils font ; il aime les soirées en amoureux une fois par semaine, c’est ce qu’ils font (ils ont une gardienne d’enfants ces soirs-là) ; il ne voulait pas de nounous à la maison, il n’y en a pas. Le seul espace réservé à Mme Neeleman — une petite grange qu’elle voulait transformer en studio de ballet — est devenu la salle de classe des enfants.

L'article continue ci-dessous...

Cliquez « J'aime » si vous êtes pro-vie !

Abonnez-vous à notre chaîne Youtube !

Accroc numéro deux : Après avoir décrit comment Daniel a donné son avis alors que Neeleman répondait à des questions pour l’article, Agnew a écrit : « Il semble que je ne puisse pas obtenir une réponse de Mme Neeleman sans qu’elle soit corrigée, interrompue ou que son mari ou un enfant ne réponde à sa place. D’habitude, je me bats avec des publicistes hollywoodiens intraitables ; aujourd’hui, je suis confrontée à une armée de bambins qui veulent tous leur maman et à un mari qui pense qu’il sait mieux faire ».

Mme Neeleman a clairement indiqué — comme le démontrent les enregistrements audio de l’entrevue qui ont été diffusés depuis lors — qu’elle a pleinement assumé sa vie, sans y être contrainte par son mari. On l’entend dire, dans un podcast partagé par Agnew : « Vous abandonnez une partie de vous-même. Je ne pense pas que je changerais cela. Mais Daniel disait : “Si tu veux danser, va danser”. Nous étions ouverts à tout, mais je savais au fond de moi que je voulais élever mes bébés ».

Malgré cela, Agnew a écrit dans l’article, en décrivant la participation de la mère à un concours de beauté, [deux semaines] après un accouchement : « S’agissait-il de l’acte ultime d’autonomisation, Hannah Neeleman faisant ce qu’elle voulait, ou une démonstration ultime de l’oppression... ? »

Et dans le titre de l’article : « S’agit-il d’un nouveau modèle de féminité ou d’un coup de massue pour le féminisme ? »

Mme Neeleman a expliqué dans sa récente vidéo que l’article « nous a choqués et a choqué le monde entier en s’attaquant à notre famille et à mon mariage, en me décrivant comme opprimée et en accusant mon mari d’être le coupable ».

« Cela ne pourrait pas être plus éloigné de la vérité. Rien de ce que nous avons dit dans l’interview n’impliquait cette conclusion, ce qui me conduit à penser que l’angle adopté était prédéterminé », a-t-elle ajouté, précisant que pour elle et son mari, « la priorité dans la vie est Dieu et la famille. Tout le reste passe au second plan ».

Et de conclure : « Je fais ce que j’aime le plus : être une épouse, une mère, une femme d’affaires, une agricultrice, une amoureuse de Jésus, et préparer des repas à partir de rien ».

Alors que les portraits en ligne de ce que l’on appelle le style de vie de la « trad wife » (femme au foyer) sont devenus de plus en plus populaires et considérés comme une aspiration par les femmes, un mouvement parallèle de réactions négatives de la part des féministes a vu le jour, qui méprisent cette vie comme un pas en arrière pour les femmes, voire comme une « servitude sous contrat ».

Le commentateur Brett Cooper a souligné le fait qu’après que les enregistrements audio de l’interview d’Agnew avec Neeleman aient montré que son « article à succès » ne correspondait pas à la réalité, Agnew a écrit un nouvel article sur la mère de famille de « Ballerina Farm » dans lequel elle a présenté sa famille sous un jour plus sympathique.



Laissez un commentaire