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États-Unis : le Centre national catholique de bioéthique fournit un guide sur l’exemption religieuse aux vaccins covid-19

Par David McLoone — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Drazen/AdobeStock

18 août 2021, Philadelphie, Pennsylvanie (LifeSiteNews) — Le National Catholic Bioethics Center (NCBC) a produit un modèle de lettre pour ceux qui cherchent une exemption religieuse aux exigences en matière de vaccins, expliquant « la base religieuse de principe sur laquelle un catholique peut déterminer qu’il ou elle doit refuser certains vaccins ».

Le 21 juillet, le NCBC a publié un document intitulé Vaccine Exemption Resource for Individuals, destiné à guider les catholiques dont la « conscience éclairée » est arrivée au « jugement sûr » que les vaccins expérimentaux COVID-19 sont moralement, médicalement ou légalement inadmissibles.

Le NCBC a fondé sa détermination que la liberté de conscience doit être respectée sur la documentation et l’enseignement de l’Église catholique, y compris les travaux de la Congrégation pour la doctrine de la foi, de l’Académie pontificale pour la vie et le Catéchisme de l’Église catholique (CEC).

Le NCBC a énoncé quatre principes clés selon lesquels chaque fidèle peut déterminer sa responsabilité d’accepter ou de refuser des interventions médicales :

  • La vaccination n’est pas moralement obligatoire en principe et doit donc être volontaire.
  • Il existe un devoir moral général de refuser l’utilisation de produits médicaux, y compris certains vaccins, qui sont produits à partir de lignées de cellules humaines provenant d’avortements directs. Il n’est permis d’utiliser ces vaccins que dans certaines conditions spécifiques, sur la base d’un jugement de conscience.
  • Les jugements éclairés d’une personne sur la proportionnalité des interventions médicales doivent être respectés, sauf s’ils contredisent les enseignements moraux catholiques faisant autorité.
  • Une personne est moralement tenue d’obéir à sa conscience sûre, même si elle se trompe.

Conformément aux principes énoncés, la NCBC affirme qu’« il n’existe pas d’enseignement de l’Église faisant autorité et obligeant universellement les catholiques à recevoir un quelconque vaccin », déterminant ainsi qu’aucun mandat civil contraignant ne peut légitimement exister.

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Afin d’aider les catholiques qui s’opposent à des interventions médicales sur la base de ces principes, le NCBC a produit un modèle de lettre le 7 juillet, formulée à partir des mêmes critères d’exemption de vaccins énoncés dans la lettre du 21 juillet, pour ceux qui pourraient avoir besoin de satisfaire aux exigences de vaccination de leur employeur, par exemple.

La principale objection à l’adoption du vaccin COVID réside dans la répugnance morale du lien avec l’avortement que l’on trouve dans les vaccins COVID actuellement disponibles et expérimentaux. Mais à côté de cela, le NCBC a noté qu’« un catholique pourrait refuser un vaccin sur la base des enseignements de l’Église concernant la proportionnalité thérapeutique ».

Un jugement de proportionnalité thérapeutique « doit être fait par la personne qui sera le bénéficiaire potentiel de l’intervention dans les circonstances concrètes », lit-on dans les orientations, ce qui signifie que les responsables de la santé publique ne peuvent pas déterminer qu’un vaccin sert le bien commun de manière générale, par exemple, au nom des consciences individuelles.

En fait, la CNBC a précisé qu’il faut obéir au « jugement sûr » de sa propre conscience concernant la licéité morale de toute intervention médicale, plutôt qu’aux instructions des autorités ecclésiastiques ou séculaires qui contredisent ce jugement.

C’est ce que confirme le CEC n° 1778, qui insiste sur ces conseils : « Dans tout ce qu’il dit et fait, l’homme est tenu de suivre fidèlement ce qu’il sait être juste et droit. C’est par le jugement de sa conscience que l’homme perçoit et reconnaît les prescriptions de la loi divine. »

« Par conséquent, conclut le NCBC, si un catholique parvient en conscience à un jugement informé et sûr qu’il ne devrait pas recevoir un vaccin, alors l’Église catholique exige que la personne suive ce jugement certain de sa conscience et refuse le vaccin. »

Le NCBC réaffirme son engagement en faveur de la liberté de conscience

Bien que le NCBC ait précisé que les lignes directrices énoncées ci-dessus ne répondent pas aux objections médicales, morales ou juridiques à la vaccination contre le COVID-19 en soi, le Centre a déjà annoncé son opposition à l’obligation de vacciner contre le coronavirus avec les vaccins actuellement disponibles.

Le NCBC a déclaré avec insistance qu’il « ne soutient pas l’immunisation obligatoire contre le COVID-19 avec l’un des trois vaccins qui ont reçu une autorisation d’utilisation d’urgence au 1er juillet 2021 de la Food & Drug Administration (FDA) ».

Mardi, le NCBC a réaffirmé son engagement en faveur de la liberté de conscience, en s’appuyant à nouveau sur l’enseignement de l’Église concernant l’obéissance à sa conscience et le bien commun.

Dans un communiqué de presse du 17 août, le groupe de bioéthique explique le fondement de son appel à la liberté de conscience en matière d’intervention médicale par « l’ensemble des enseignements de l’Église, y compris ses enseignements sociaux, qui fournissent des orientations sur le respect approprié des personnes tout en construisant le bien commun ».

Tout en reconnaissant que « l’Église encourage les gens à se faire vacciner contre le COVID-19, même si les vaccins actuellement disponibles aux États-Unis ont un lien lointain avec l’avortement par l’utilisation de certaines lignées cellulaires », le NCBC a maintenu que la production et l’autorisation d’un « vaccin qui ne dépend pas de lignées cellulaires dérivées de l’avortement pour la fabrication ni les tests éliminerait un obstacle majeur à la vaccination contre le COVID-19 pour beaucoup ».

Poursuivant, le Centre a insisté sur le fait qu’« il est extrêmement important d’embrasser à la fois le respect du bien commun et de la conscience, comme l’a fait la Congrégation pour la doctrine de la foi (CDF) en décembre 2020 », qui elle-même affirme que « la vaccination n’est pas, en règle générale, une obligation morale » et « qu’elle doit donc être volontaire ».

En raison de la complexité des facteurs moraux et médicaux pertinents pour la détermination en conscience de prendre ou de refuser les vaccins COVID, le NCBC s’est engagé à « continuer d’aider les personnes à puiser dans les ressources les plus profondes de la foi catholique pour relever les nombreux défis posés par le COVID-19 avec intégrité et charité ».

Un certain nombre de diocèses et d’universités catholiques aux États-Unis rendent obligatoires les vaccins contre le coronavirus ou demandent à leurs prêtres de ne pas aider les catholiques à obtenir d’exemptions religieuses. Toutefois, les exemptions religieuses déposées auprès de la plupart des employeurs et institutions laïques aux États-Unis ne nécessitent pas la signature ou l’intervention d’un pasteur.

Les catholiques ont également recours à des exemptions chrétiennes générales qui sont compatibles avec la doctrine catholique mais ne sont pas fondées sur le magistère de l’Église catholique.



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