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Entre 1,52 et 4,06/1000 avortements sont suivis de complications selon une étude britannique

Par réinformation.tv — Photo : katemangostar/Freepik

C’est la fourchette des « complications » après un avortement relevées par l’étude que vient de publier le gouvernement britannique, selon que l’on se fonde sur les données ANS (c’est-à-dire selon les notifications des praticiens) ou les relevés HES (les passages à l’hôpital) fournis par le système de santé national du Royaume-Uni. Selon les données HES, en cas d’avortements « incomplets » (une partie des tissus de la grossesse restant dans l’utérus), le taux de complication monte à 18,6. Et surtout, même pour des avortements qui « se passent bien », ceux qui sont pratiqués après la vingtième semaine ont un taux de complications de 2,4 %, ce qui rend très inquiétantes les tentatives récurrentes d’autoriser des avortements de plus en plus tardifs. En outre, l’étude du gouvernement britannique juge peu fiables et sous-estimées les données des avortements pratiqués à domicile par médicaments, car il est « peu probable que la personne qui remplit le formulaire sache si la femme a connu une complication ». C’est d’autant plus grave que l’immense majorité des avortements est pratiquée par médicaments à domicile (en France : 78 %). En somme, sur un sujet aussi important pour les femmes et la santé publique que l’avortement, on demeure, malgré les lois successives, dans le flou statistique.

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