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Encore une fois, une publicité pour le système de garderie permettant à l'état d'avoir ses deux payeurs d'impôts par couple.

Le journal Le Devoir du 13 avril 2012 nous revient avec les mêmes poncifs sur les économies qu'apporte l'obligation pour les parents pauvres de travailler tous les deux. Grâce aux garderies, l'État peut aller chercher plus d'argent des parents, par leurs impôts, que si l'État donnait une allocation parentale substantielle pour les laisser choisir le mode de vie qui leur convient.

Comme on peut le constater, la question du bien de l'enfant ne fait pas partie de la réflexion sur le programme de garderie, ni le bien-être des parents pour qui travailler tous les deux et s'occuper vraiment des enfants est une tâche titanesque. Nos économistes et gouvernants ne s'interrogent pas non plus sur les raisons qui font que, dans un pays supposément riche, le taux de fécondité, le nombre d'enfants par couple est si bas qu'il ne permet pas de stabiliser la population. Est-ce si normal d'élever toute une génération d'enfants uniques en grande partie? Est-ce que le fait d'avoir des frères et soeurs n'est pas un apprentissage encore plus profitable pour l'apprentissage du partage et de la socialisation, que d'avoir des amis en garderie? Il y aurait des études à faire là-dessus...

 Le programme universel de services de garde à contribution réduite a amené la participation de près de 70 000 mères de plus au marché du travail en 2008 au Québec, estiment Pierre Fortin, Luc Godbout et Suzie St-Cerny dans une étude de 28 pages réalisée sous l'égide de la Chaire de recherche en fiscalité et de finances publiques de l'Université de Sherbrooke. Cet ajout de main-d'oeuvre a fait augmenter le produit intérieur brut de 5,1 milliards cette année-là et a permis aux gouvernements à la fois d'engranger des revenus supplémentaires et de réaliser des économies dont le total a été supérieur aux coûts du programme lui-même.

«La dépense nette de 1,6 milliard du Québec a engendré une rétroaction budgétaire favorable de 2,4 milliards pour les deux administrations, soit 1,7 milliard pour Québec et 0,7 milliard pour Ottawa, concluent les auteurs. Autrement dit, chaque tranche de subvention de 100 $ du gouvernement du Québec [au programme de garderies] lui a procuré un retour fiscal de 104 $ et a fait cadeau de 43 $ au gouvernement fédéral
 

Effectivement, ce sont les parents qui seront contents d'apprendre que grâce au fait qu'ils confient leurs enfants à des étrangers, ils peuvent contribuer à l'économie et payer 47$ de plus qu'ils ne reçoivent en services de garde, ce qui leur permet de "faire un cadeau" au gouvernement fédéral de 43$ par année.

Qui a dit que le gouvernement du Québec ne comprenait rien aux préoccupations des parents? Encore un exemple?

Les auteurs se basent sur leurs propres estimations ainsi que sur d'autres recherches pour établir que 41 700 mères d'enfants de cinq ans et moins ont pu se trouver un emploi à temps plein au Québec en 2008 grâce au programme public de garderies. Ils ajoutent, à ce nombre, 28 000 autres mères d'écoliers du primaire, dont une forte proportion des travailleuses moins qualifiées, qui n'auraient pas occupé d'emploi si elles n'avaient pas pris l'habitude de confier leurs enfants aux services de garde quand ils étaient plus jeunes, et qu'elles n'avaient pas la possibilité de continuer de le faire en dehors des heures d'école.
 

Ce que les parents sont heureux d'avoir un système qui leur permet de placer leurs enfants en garderie avant et après l'école, pour pouvoir travailler et contribuer ainsi pleinement à l'économie de leur pays ! Le gouvernement a parfaitement compris le désir des parents qui ne s'encombrent pas à des futilités comme le désir de passer du temps avec leurs enfants, le temps de les voir grandir.

Grâce au système de financement des garderies, même les parents pauvres  et monoparentaux peuvent venir travailler pour financer le gouvernement provincial et faire des cadeaux au gouvernement fédéral, ce qui n'aurait pas été possible si le gouvernement avait plutôt versé une allocation directement aux parents. (Mais on peut se demander si avec 8% de chômage, les postes occupés par ces parents n'auraient pas été comblés. L'économie n'aurait pas à subir alors les conséquences d'un parent à la maison.)

En regardant ces faits, nos économistes ne peuvent que se poser une dernière question, bien légitime: comment se fait-il que, dans des conditions si extraordinaires, les couples québécois n'aient pas le goût d'avoir des familles de 3-4 enfants?

Pour les aider à répondre à cette question voici quelques articles qui pourraient intéresser nos économistes:

-Sur les bienfaits de la garderie pour les jeunes enfants

-Des extraits du livre "Le bébé avec l'eau du bain"

-Sur les subventions aux familles: l'exemple de la Norvège et de la Finlande


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