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Enceinte d’un viol à 12 ans, elle a choisi la vie : « L’avortement n’est pas une solution », c’est un « double viol »


Lianna Rebolledo.

Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie

Lianna Rebolledo, fondatrice de Loving Life, s’est récemment entretenue avec Lila Rose, présidente et fondatrice de Live Action, pour discuter de son expérience de choix de vie pour son bébé après avoir été violée.

À l’âge de 12 ans, Lianna Rebolledo se trouvait dans un petit centre commercial de Los Angeles lorsque deux hommes l’ont enlevée, violée à plusieurs reprises et laissée pour morte. À son retour de l’hôpital, elle a lutté contre la dépression et a tenté de se suicider en prenant tous ses médicaments d’un coup. Elle a été emmenée à l’hôpital où elle a appris qu’elle était enceinte.

« Le médecin m’a dit de ne pas m’inquiéter », a déclaré Mme Rebolledo à Rose, « parce que c’était légal — l’avortement était légal. Mais dans ces moments-là, on ne veut entendre que de la gentillesse, on a besoin de sympathie, on a besoin d’amour, on a besoin de soins. Je me suis donc demandé pourquoi il me disait : “Tu peux toujours te faire avorter. Tu n’as même pas besoin de payer pour cela” ».

Mme Rebolledo a déclaré qu’elle savait qu’elle avait un bébé en elle et elle a refusé de se faire avorter. Selon elle, les jeunes filles victimes d’agressions sexuelles qui deviennent enceintes n’ont pas besoin d’avortement, mais les avorteurs cherchent à tirer profit de leur traumatisme.

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« Le simple fait de savoir que j’avais une petite fille m’a aidée. Cela m’a aidée à guérir et j’ai su que ma fille avait un but dans la vie », a-t-elle expliqué. « Elle m’a donné la force de continuer. Elle m’a donné de l’espoir. Elle m’a montré ce qu’était le véritable amour, et c’est grâce à elle que je suis ce que je suis aujourd’hui ».

Sans autre soutien que celui de sa mère, et alors qu’elle venait d’arriver aux États-Unis en provenance de Mexico, Mme Rebolledo est retournée à l’école et a travaillé pour offrir une meilleure vie à sa fille. La naissance de sa fille l’a motivée à aider d’autres personnes. Son organisation, Loving Life, propose des programmes de prévention de la violence et de soutien aux survivants de la violence. Elle est également conférencière et fait connaître son histoire dans le monde entier.

Bien que ses agresseurs n’aient jamais été traduits en justice, elle a déclaré : « Je n’oublie pas, mais je pardonne ».

Mme Rebolledo s’efforce désormais d’enseigner aux autres que « l’avortement n’est pas une solution en cas de viol ».

Elle poursuit : « [L’avortement] ne vous aide pas. C’est juste un double viol. C’est ainsi que je l’ai envisagé, en pensant qu’il s’agirait d’un double viol. Et si j’avais fait ça, je ne pense pas que je serais en vie aujourd’hui ».

Elle a expliqué que sa fille l’avait aidée à grandir et lui avait donné un but. « On me disait : “Si tu n’avortes pas, ta fille te rappellera tous les jours ton violeur”. Ce n’est pas vrai », a-t-elle déclaré. « Elle ne m’a jamais rappelé personne d’autre qu’elle-même ».

Mme Rebolledo souhaite que la société se souvienne de la valeur de ces filles qui deviennent enceintes à la suite d’un viol et qu’elle leur donne de l’amour et du soutien au lieu de leur faire honte. Elle souhaite également que les gens prennent conscience de la valeur des enfants conçus lors d’un viol et elle se rend dans les écoles et même dans les prisons pour partager son histoire et tenter de changer la culture de mort en une culture de vie.

Mme Rebolledo a déclaré que toute sa force lui vient de sa fille, qui est malheureusement décédée.

« Nous devons changer le discours », a-t-elle déclaré à Rose. « Ils nous font croire que votre vie est détruite parce que vous avez été violée et pire encore parce que vous êtes enceinte. Comme si votre vie était terminée parce que vous avez un bébé. [...] Ils nous font croire que c’est de notre faute et que personne ne va s’occuper de nous comme s’ils étaient désolés pour nous. Et ils ne devraient pas. »

Elle a ajouté : « Si vous me demandiez ce qui était le pire : le viol ou la perdre ? Je peux vous répondre : la perdre ».



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