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En réponse à « l’autonomie corporelle » : les parents ont la responsabilité de s’occuper de leurs enfants

Par Alek Kundla (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pexels/Pixabay

Un argument de plus en plus répandu en faveur de l’avortement consiste à se demander si un enfant dans le ventre de sa mère a le droit de disposer du corps de celle-ci pendant neuf mois. Les partisans de l’avortement répondent par la négative et affirment que la mère a le droit d’expulser l’enfant de son ventre. Cet argument est parfois formulé comme suit : « Personne n’a le droit de disposer du corps d’autrui ».

Cet argument est sensiblement différent de celui de l’« amas de cellules » et de ceux qui lui ressemblent et qui soutiennent (de manière quelque peu absurde) que la vie humaine commence à un moment donné après le développement d’un organisme humain vivant distinct, avec deux parents humains et un ensemble complet d’ADN humain unique.

Le mouvement pro-vie a, à juste titre, passé des décennies à défendre la réalité selon laquelle la vie commence dès la conception, que l’enfant dans le ventre de sa mère est un être humain doté d’une dignité et d’un droit à ne pas être tué. Les progrès de la science médicale et la qualité des échographies soulignent chaque année davantage cette réalité dans la conscience publique.

Mais les partisans de l’avortement sur la base de l’argument de l’« éviction » peuvent très bien reconnaître la réalité factuelle et scientifique selon laquelle la vie humaine commence dès la conception. Leur position se fonde plutôt sur le concept véritable et important de l’autonomie corporelle. De ce point de vue, l’interdiction de l’avortement équivaut à une « grossesse forcée ».

Face à cet argument, démontrer que la vie humaine commence dès la conception n’est pas entièrement suffisant pour justifier la protection juridique des plus jeunes et des plus vulnérables d’entre nous. Il faut également reconnaître que les parents ont la responsabilité de s’occuper de leurs enfants.

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Plus précisément, un parent a la responsabilité morale et juridique de fournir à son enfant les nécessités de base de la vie. Notre société reconnaît déjà cette responsabilité en interdisant la négligence à l’égard des enfants et en imposant le versement d’une pension alimentaire. Il s’ensuit qu’une mère qui porte son enfant dans l’utérus a la responsabilité morale et devrait avoir la responsabilité légale d’assurer les besoins vitaux de son enfant. Cela inclut naturellement le fait de porter son enfant jusqu’au terme de la grossesse.

Tout le monde sait de manière innée que les parents sont responsables de la survie de leurs enfants. Une mère n’a pas le droit de laisser mourir de faim son enfant de deux ans, simplement parce qu’elle n’a pas envie de travailler pour le nourrir. Elle a la responsabilité de travailler pour nourrir son enfant. C’est tellement vrai que c’est presque une évidence. Ce qu’il faut comprendre, cependant, c’est qu’il s’agit en réalité d’une imposition qui restreint son autonomie corporelle. Les parents renoncent à une partie de leur autonomie corporelle lorsqu’ils choisissent d’avoir des enfants. Ils assument la responsabilité du travail pour subvenir aux besoins fondamentaux de leurs enfants, et s’ils exercent leur « autonomie corporelle » en négligeant leurs enfants, nous les poursuivons à juste titre pour négligence à l’égard des enfants.

Si l’on reconnaît que les parents ont la responsabilité de maintenir leurs enfants en vie et que le fœtus dans l’utérus est un être humain dès la conception, il s’ensuit logiquement que la mère a la responsabilité de mener son propre enfant à terme.

En tant que société, nous avons mis en place des systèmes de placement en famille d’accueil et des programmes d’aide alimentaire tels que TANF et SNAP pour prendre en charge les enfants dans le besoin. Ces ressources et bien d’autres existent pour aider les enfants lorsque leurs parents ne veulent pas ou ne peuvent pas assumer leurs responsabilités parentales. C’est une bonne chose que notre société le fasse. En effet, de nombreux parents qui ont recours à ces services sont incapables de subvenir aux besoins de leurs enfants en raison de circonstances indépendantes de leur volonté.

Mais ces ressources ne déchargent pas les parents de leurs responsabilités. Un parent reste individuellement responsable de veiller à ce que son enfant ne meure pas de faim, qu’il bénéficie ou non de coupons d’alimentation.

Il convient de noter que le père a une part égale de responsabilité à l’égard de ses enfants, et que ses responsabilités commencent dès la conception. Il a l’obligation de soutenir la mère tandis qu’elle porte leur enfant et d’assumer une part égale de responsabilité en tant que père dans l’éducation de son enfant. Les lois exigeant le paiement d’une pension alimentaire par le père à la mère devraient être étendues et commencer dès la conception.

L’autonomie est une valeur essentielle. Mais tout le monde reconnaît que les responsabilités parentales limitent l’autonomie personnelle au service d’une valeur encore plus importante : les besoins de l’enfant. L’humanité de l’enfant dans le ventre de sa mère est plus évidente que jamais. Il est temps de protéger par la loi les plus vulnérables d’entre nous.



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