Par Life News traduit par Campagne Québec-Vie
Une des principales militantes contre les avortements forcés et le contrôle démographique en Chine, a fait l’éloge du président américain Donald Trump pour sa décision de couper les vivres au Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP). Il s’agit du programme de l’ONU qui s’est avéré maintes fois complice du programme chinois d’avortement coercitif, dans le cadre de la politique des deux enfants.
Comme le rapporte Life News, le département d’État des États-Unis a envoyé une lettre à la Commission sénatoriale des affaires étrangères, dans laquelle est annoncée l’intention de cesser le financement FNUAP pour la population en raison de sa collaboration aux avortements et stérilisations forcés en Chine. Le montant de la réduction est d’au moins 32,5 millions $ pour 2017 ; les fonds seront redirigés à l’Agence des États-Unis pour le développement international, qui procure de l’assistance médicale à des familles partout dans le monde.
Reggie Littlejohn, fondatrice et présidente de l’organisme Droits des femmes sans frontières (Women’s Rights Without Frontiers) et l’une des plus ferventes militantes contre le gynécide en Chine, se déclare, à Life News, folle de joie que l’administration Trump annonce la coupure d’assistance financière américaine au FNUAP. Comme le démontrent clairement ses activités, relate-t-elle, « le FNUAP en Chine est allié du programme de contrôle démographique coercitif du pays, dont la mise en œuvre comprend l’avortement et la stérilisation forcé ».
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« Nous sommes ravis que les États-Unis ne financent plus les avortements et les stérilisations forcés en Chine, dit-elle. Le sang des femmes et des enfants chinois n’est plus sur nous. Mon premier communiqué de presse, en 2009, avait comme titre "Vous financez les avortements forcés en Chine." J’ai continuellement prôné la cessation du financement du FNUAP au cours des dernières années, la dernière fois tout récemment à la Commission de la condition de la femme des Nations Unies (CSW) ».
Littlejohn a ajouté, rapporte Life News : « Dans mon message à la CSW, j’ai recommandé au secrétaire d’État des États-Unis de mener une enquête afin d’évaluer les activités du FNUAP en Chine, et au président de cesser de financer le programme, en vertu de l’amendement Kemp-Kasten, qui "interdit tout financement à une organisation ou programme quelconque, tel que déterminé par le président, appuie ou participe à l’administration d’un programme d’avortement ou de stérilisation coercitif". »
« Il est évident que le FNUAP soutient le programme de contrôle démographique chinois, qu’ils savent être exercé par la force, continue Littlejohn. Dans le cadre de la politique de l’enfant unique (maintenant de deux), on avorte des femmes jusqu’au neuvième mois. Parfois les avortements sont tellement violents que les mères elles-mêmes en sont mortes, avec leur bébé à terme. Il y a aussi de brutales stérilisations forcées, laissant les femmes mutilées et handicapées. Où étaient alors les tollés du FNUAP ? À mon avis, le silence face à de telles atrocités équivaut à la complicité. Le Dr.Martin Luther King a dit une fois : “À la fin, nous ne nous souviendrons pas des paroles qu’auront prononcées nos ennemis, mais plutôt du silence de nos amis.” Le silence du FNUAP malgré des décennies d’avortements forcés est une épée dans le ventre de millions de femmes et de bébés en Chine. Je me réjouis du fait que le joug du FNUAP ne pèse plus sur leur cou. »
La militante a expliqué que le FNUAP s’est déjà montré complice des méthodes de contrôle démographique coercitives dans le passé. L’organisme, pour sa part, nie toute implication dans les avortements forcés. Selon un rapport du journal Washington Times, par contre, l’ancienne directrice du FNUAP, la docteure Nafis Sadik, a gagné le « Prix démographique » de la Commission chinoise pour la planification familiale en 2002.
Littlejohn a noté que, dans le discours que Sadik a prononcé lors de la remise du prix, la docteure a encensé le programme de contrôle démographique chinois : « En considération de tout ce qui a été accompli, c’est un honneur pour moi d’être témoin du soutien qu’a démontré le peuple et le gouvernement chinois à l’égard FNUAP et au mien, et je suis fière que le FNUAP prenne la décision éclairée de résister aux pressions externes et de continuer sa coopération fructueuse avec la Chine », a-t-elle manifesté.